Cette approche qui évoque quelque peu le travail fait en psychogénéalogie, ne nous est pas familier et pour cause, car en occident elle se fait en droguant d'abord les malades qui seront de ce fait incapables de guérir.
La vision chamanique de la maladie mentale : ce qu’un chaman voit dans un hôpital psychiatrique
Juin 2014
Source
Dans la vision chamanique, la maladie mentale signale la « naissance d’un guérisseur », explique Malidoma Patrice Somé. De ce fait, les troubles mentaux sont des situations spirituelles critiques, des crises spirituelles, et doivent être considérés comme tels pour aider le guérisseur à naître.
Ce que l’Occident voit comme une maladie mentale, le peuple Dagara (en Afrique de l’Ouest, Dagaaba en anglais) le voit comme « des bonnes nouvelles de l’autre monde. » La personne traversant la crise a été choisie comme médium pour porter un message à la communauté, devant être communiqué du monde spirituel. « Les troubles mentaux, les troubles comportementaux de toutes sortes, signalent le fait que deux énergies incompatibles ont fusionné dans le même champ, » dit le Dr. Somé. Ces perturbations se produisent quand la personne n’est pas aidée pour faire face à la présence d’une énergie du monde spirituel.
Lorsque le Dr. Somé est venu la première fois aux États-Unis en 1980, pour ses études supérieures, l’une des premières choses qu’il a vue a été la manière dont le pays gérait la maladie mentale. Quand un étudiant qu’il connaissait avait été envoyé dans un hôpital psychiatrique pour « dépression nerveuse », le Dr. Somé était allé lui rendre visite.
« J’étais choqué. C’était la première fois que j’étais confronté directement à ce qu’on fait ici aux gens qui ont les mêmes symptômes que j’avais vus dans mon village. » Ce qui a frappé le Dr. Somé, c’était que de tels symptômes étaient perçus sous l’angle de la pathologie, avec l’idée qu’il faut stopper le trouble. C’était en opposition complète à la manière dont sa culture voyait une telle situation. Alors qu’il regardait les patients dans la salle austère, certains dans des camisoles de force, d’autres shootés aux médicaments, d’autres criants, il se disait, « C’est comme ça qu’on traite les guérisseurs naissants dans cette culture. Quelle perte ! Quel dommage qu’une personne finalement alignée avec une puissance de l’autre monde est ainsi gaspillée. »
Allez lire la suite de ce passionnant article ICI.
http://www.youtube.com/watch?v=okeM0iIMVWo
RépondreSupprimerHier soir, j'ai regardé une vidéo intitulée "Développer des capacités chamaniques "
RépondreSupprimerhttp://echelledejacob.blogspot.fr/2014/07/developper-des-capacites-chamaniques.html
et dans cette vidéo, la femme parlait de "maladie chamanique". J'ai fait une petite recherche vite fait mais étant occupé à lire d'autres articles au passage, je n'ai rien trouvé de concluant sur cette "maladie chamanique"...
Et ce matin, Hélios m’apporte la réponse!
Ce n'est pas la première fois que ce genre de synchronicité se produit sur le BBB
Merci Hélios
De rien, mon cher Ngiu... Nous sommes sur la même longueur d'onde tous les deux ;-)
RépondreSupprimerMerci Hélios de tes "trouvailles" et de les faire connaître par ta plume experte. , oui, ce qui est indiqué par ton post, existe aussi avec une autre appellation dans le bouddhisme...et "autres" . Quant à être "médium" ou avec des mémoires cellulaires de "nos anciens" ce n'est pas de tout repos... et notre pinéale étant connectée...
RépondreSupprimerEn aparté , voici un complément car au final... tout se tient , prenons soins de ce Tout ;
Il m'a été encore demandé de reprendre DANYSIS Blog - voilà c fait http://danysis.blogspot.fr/2014/08/la-glande-pineale-sante-spiritualite.html
MERCI Hélios de l'indiquer, les connaissances de ceux qui savent déjà , seront un peu plus complétées. à toi ♥ ♥ ♥
Pour réactiver la mémoire de notre pouvoir, j’avais posté un regard intérieur sur ce sujet, décrivant que nous avons aussi la capacité arriver sur l’autre rive « seul », sans intervention extérieure. L’unique condition est que nous ayons la Foi, c'est-à-dire, ici, la certitude que ce que nous vivons a un sens.
RépondreSupprimerLe texte est ici : http://bistrobarblog.blogspot.fr/2014/01/les-emotions-visualisees-sur-le-corps.html
Surtout ne pas faire taire sa colère, surtout ne pas faire taire nos
émotions : elles sont les voies navigables entre notre corps et notre
Esprit, notre pouvoir, notre capacité à créer.
Aller au fond de nos émotions pour nous laisser emporter dans la rivière
qui mène tout droit à la Conscience, au lieu de fuir ou réprimer nos
émotions.
Une précision semble s'imposer.
Quand je dis de "ne pas faire taire sa colère", cela ne signifie évidemment pas l'exprimer à son voisin, à son conjoint ou à ses enfants qui ne sont nullement concernés.
Je parle de ressentir pleinement sa colère, ou sa tristesse infinie (dont parlait Loriana) pour soi-même, pour voir où ces émotions nous mènent, ce qu'elles ont à nous dire de nous-mêmes et de notre identité et de notre pouvoir, pour connaître la voie que nous proposent d'explorer nos émotions, au lieu d'essayer de les réprimer.
Exemples.
La colère peut être une émotion extrêmement positive à libérer face à des agresseurs. J'ai mentionné le cas face à des candidats violeurs que j'ai mis au tapis avec mes 40 kilos, alors qu'ils étaient deux armoires à glaces de 80 kg chacun. La Force à laquelle j'ai eu accès ce soir-là dépassait largement la dimension de mon corps physique.
Il faut simplement garder à l'esprit dans le cas de l’émotion « colère » que cette Force dans laquelle nous nous retrouvons est sans limite. Cela veut dire qu'on a la puissance de tuer. Cela veut dire qu'il nous appartient de savoir que cette Force existe et que ce n'est pas elle qui choisit jusqu'où nous irons dans les actes qui deviennent alors possibles, le physique n'étant plus une limite.
C'est nous.
La puissance de l'Homme peut alors le perturber et même grandement l'effrayer tant qu'il ne sait pas que c'est lui qui choisit tous ses actes (tant qu'il ne se croit qu'un bouchon impuissant balloté par les flots). La colère dans ce cas précis (en présence d'un agresseur) est comme un cheval lancé au galop. Il faut savoir le chevaucher, et savoir qu'il nous appartient de l'arrêter à temps, et que nous en avons le pouvoir.
Ce qui fait le plus peur à l'Homme, c'est la puissance à laquelle ses émotions lui donnent accès. Car une fois fusionné à la Force de Vie, il ne se croit pas capable de conduire dans la direction de sa volonté.
La tristesse infinie, elle, ne ressemble pas tout à fait à un cheval lancé au galop. Quoique... seulement au premier abord.
Mais généralement l'Humain ne va pas jusqu'à découvrir la puissance à laquelle sa tristesse lui propose l'accès. Car lorsqu'il voit s'amonceler autour de lui les nuages du chagrin de plus en plus profond, son réflexe est de fuir, de chercher une distraction.
En faisant le choix inverse cependant, le choix d'avancer tout droit vers les nuages noirs, de les regarder en face et de plonger dans cette tristesse apparemment insondable et dangereuse, de laisser écouler ces pleurs qui l’entraînent dans des secousses et des remous douloureux, l’Humain peut, en gardant toujours en main le gouvernail de son embarcation, naviguer dans les rapides de cette rivière sauvage qu'on appelle le désespoir, traverser des rideaux de pluie dense… jusqu’à arriver de l’autre côté, où le ciel est parfaitement limpide.
Il peut, dans ce processus, retourner dans son passé, le réparer, et changer complètement son Présent. Il peut voir sa propre vie et le monde avec une vision sphérique qui lui montre tout ce qui est simultanément, le sens et la cohérence de tout ce qu'il vit, et comprendre qui il est.
Brigitte
http://www.dailymotion.com/video/x26v4ye_360-geo_tv
RépondreSupprimerDoc, A la rencontre du peuple Lepcha, Sikkim