Terrible, mais vrai ! Merci Hélios Afin que tous nous puissions continuer à profiter de la merveille de B.B.B. bien aimé, je poste là en H.S. je le sais, et demande excuses, mais je sais aussi que certains n'accèdent pas au tchat où je l'ai placé aussi (avec grandes difficultés car Tchat caractériel)
EXTRAORDINAIRE, faut faire la même chose partout dans le monde !
Dans Une salle de cinéma à Hong Kong... On avait demandé aux spectateurs de laisser leurs portables branchés. A un moment précis, un message leur est envoyé... :
Vidéo de 1967 : Le conflit Israël Palestine analysé par Charles de Gaulle : http://www.youtube.com/watch?v=sFy2lDpE12U
De Gaulle : « Israël organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions ; et il s’y manifeste contre lui une résistance qu’à son tour il qualifie de terrorisme »
Description de la vidéo : "Le 27 novembre 1967, lors d'une conférence de presse à l'Élysée, le général de Gaulle dresse à grands traits les axes majeurs de la politique internationale française. A la question d'un journaliste qui lui demande son avis sur la situation au Proche-Orient (six mois après la guerre des Six-Jours), de Gaulle répond par une analyse géostratégique et historique puis expose la politique française dans la région."
PARTIE 1 - Article du Monde Diplomatique daté de juin 2007, qui revient sur le contexte des déclarations faites par de Gaulle sur la guerre des 6 jours dans cette conférence de presse de 1967.
Accessoirement, l'article éclaire aussi, pour ceux qui veulent faire quelques connexions, sur l'une des raisons de la "révolution colorée" qui suivra en mai 1968 pour éliminer de Gaulle, le seul chef d'Etat européen résistant à l'empire anglo-américain sioniste.
On pourra aussi faire des connexions entre la propagande réalisée par la pouvoir de la presse et sa fonction d'outil de CONTRÔLE MENTAL -Mind Kontrol- du Peuple qui vit dans la Caverne.
---Citation : Il y a quarante ans, la guerre des six jours MÊME DE GAULLE ÉTAIT ISOLÉ... par Alexis Berg et Dominique Vidal, juin 2007
« Les Egyptiens attaquent Israël », titre France-Soir ce 5 juin 1967. En fait, à l’heure où le quotidien sort sa première édition, c’est Israël qui a pris l’initiative, détruisant au sol l’aviation égyptienne. Ainsi commence une « guerre préemptive » (lire « Empire, stratèges et conflits ») au terme de laquelle ISRAËL AURA QUADRUPLÉ SON TERRITOIRE, occupant la Cisjordanie, Jérusalem-Est, le Sinaï et le Golan. LE MENSONGE EST SI GROS que, pour sa seconde édition, le journal de Pierre Lazareff rectifie – si l’on ose dire – le tir : « C’est la guerre au Moyen-Orient », affiche désormais sa « une ».
Caricatural, cet exemple symbolise l’attitude de l’essentiel de la radiotélévision et de la presse face à la guerre des six jours : plusieurs mois durant, la fin – la défense d’Israël – a justifié les moyens – jusqu’aux manipulations les plus flagrantes...
Dans les mois qui précèdent le conflit, LES MÉDIAS ONT PRÉSENTÉ LES DÉCISIONS DU PRÉSIDENT ÉGYPTIEN GAMAL ABDEL NASSER (lire « Erreurs tactiques, choc de stratégies ») COMME UNE TENTATIVE D’ANNIHILATION DE L’ETAT JUIF.
Même Le Canard enchaîné s’est laissé aller : le 31 mai, sous le titre « Vers la solution finale du problème d’Israël », il écrit que « le Raïs (nom égyptien du Führer) déclare solennellement, devant les représentants de la presse mondiale, que si Israël bouge seulement le petit doigt, il sera procédé à sa destruction totale, sans préciser toutefois par quels moyens (fours crématoires ? chambres à gaz ?) ».
A l’heure de l’offensive israélienne, on l’a vu, C’EST LE MONDE ARABE QUE LES JOURNALISTES ACCUSENT D’AGRESSION. Le 6 juin, le quotidien socialiste Le Populaire titre encore : « Attaqué de toutes parts, Israël résiste victorieusement ». Et, à l’issue du conflit, cette posture prétendument défensive justifiera les conquêtes de l’armée de Tel-Aviv. Combat [nom d'un journal, ndlr] célèbre, le 8 juin, « Le fantastique bilan de l’armée d’Israël ». Le même jour, dans Le Figaro, Yves Cuau écrit : « Il semble bien ce soir que la victoire de l’armée de David soit l’une des plus grandes de tous les temps et que jamais dictateur n’ait reçu si vite une pareille “volée”. »
CETTE MANIPULATION N’EST PAS SANS EFFET SUR L’OPINION, dont la mobilisation en faveur de la politique d’Israël va croissant tout au long de la crise et de la guerre. DES MILLIERS DE MANIFESTANTS DÉFILENT À PARIS et dans de nombreuses villes, avec, au premier rang, la classe politique au grand complet (sauf le Parti communiste français [PCF] et l’extrême gauche). « 50 000 “fans” au super show d’Israël », se réjouit Paris-Jour le 1er juin, insistant sur la présence de Johnny Hallyday, tandis que L’Aurore annonce : « Impressionnantes manifestations en faveur de LA NATION MENACÉE ».
Publié en pleine page par la quasi-totalité des quotidiens, l’appel du COMITÉ DE SOLIDARITÉ FRANÇAISE AVEC ISRAËL rassemble des centaines de signatures – Serge Gainsbourg, Juliette Gréco, Yves Montand, Simone Signoret et Michel Piccoli côtoient Raymond Aron, Michel Droit, Maurice Druon, Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand. Une autre pétition, lancée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, et qui rassemble essentiellement des intellectuels et des artistes de gauche, remporte aussi un grand succès.
Dans Le Monde, le 14 juin, le professeur Maurice Duverger observe : « L’ENTHOUSIASME D’UNE GRANDE PARTIE DES FRANÇAIS POUR LA CAUSE ISRAÉLIENNE MET LE PCF EN SITUATION DIFFICILE, même à l’égard de ses propres partisans. »
Le président de la République lui-même a du mal à se faire entendre : « L’Etat qui le premier emploierait les armes n’aurait ni l’approbation ni, à plus forte raison, l’appui de la France », a déclaré le général de Gaulle au conseil des ministres du 2 juin. Logiquement, dès que le conflit éclate, il annonce un embargo sur toutes les armes à l’encontre de tous les belligérants. Quelques mois plus tard, dans une conférence de presse – dont on n’a retenu que la phrase controversée présentant les Juifs comme « UN PEUPLE SÛR DE LUI ET DOMINATEUR» –, il ajoutera qu’ISRAËL « ORGANISE, SUR LES TERRITOIRES QU’IL A PRIS, L’OCCUPATION QUI NE PEUT ALLER SANS OPPRESSION, RÉPRESSION, EXPULSIONS ; ET IL S’Y MANIFESTE CONTRE LUI UNE RÉSISTANCE QU’À SON TOUR IL QUALIFIE DE TERRORISME ».
Avec le recul, cette analyse a des allures de prophétie. Mais, à l’époque, elle choque.
Jusqu’au Nouvel Observateur, qui, le 7 juin, titre « Pourquoi de Gaulle a lâché Israël » et explique : « La France gaulliste n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts. » Il faut dire que LE CHOIX DU GÉNÉRAL ROMPT AVEC DEUX DÉCENNIES DE SOUTIEN INCONDITIONNEL AUX DIRIGEANTS D’ISRAËL, que la France a permis de se doter de la bombe A, puis H. Chez les uns, il se heurte au sentiment – légitime – de culpabilité engendré par le souvenir de la participation active de Vichy au génocide. Chez d’autres, il gâche la joie de la revanche sur « les Arabes » qu’Israël offre aux nostalgiques de l’Algérie française.
Il faudra l’invasion du Liban et les massacres de Sabra et Chatila en 1982, puis l’Intifada des pierres à partir de 1987, pour que les Français prennent nettement leurs distances avec Israël et appellent de leurs vœux la création, à ses côtés, d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale. L’Elysée les aura précédés, les successeurs du général de Gaulle – de Georges Pompidou à M. Jacques Chirac – ayant fait leur sa politique proche-orientale. En ira-t-il de même avec M. Nicolas Sarkozy ?
Dans les médias de 1967, à la seule exception de la presse communiste et d’extrême gauche et de Témoignage chrétien, un mot frappe par son absence : « Palestinien ». DES PRINCIPALES VICTIMES DE CETTE GUERRE, QUI COMPLÈTE LA NAKBA (« CATASTROPHE ») DE 1948, LA FRANCE NE SAIT RIEN, PAS MÊME LEUR NOM...
Alexis Berg
Dominique Vidal Journaliste et historien, coauteur avec Alain Gresh de l’ouvrage Les 100 Clés du Proche-Orient, Fayard, Paris, 2011.
PARTIE 3 Mind Kontrol : "Dieu part en guerre avec vous"
Vidéo de propagande israélienne qui raconte la programmation mentale des soldats israéliens juste avant un combat. On sait que les citoyens israéliens subissent dès leur plus jeune âge un conditionnement permanent à la guerre, à l'apartheid et à la haine des "Arabes", comme ils appellent les Palestiniens.
Mais ici un soldat décrit le conditionnement spécifique au combat réalisée par un rabbin qui les met en transe hypnotique collective : "DIEU VA MENER LA BATAILLE POUR VOUS". On disait aux Allemands : "Gott mit uns".
Miracles à Gaza : témoignage d'un soldat de Tsahal (Torah-Box) http://www.youtube.com/watch?v=tbN-Btkk4LE
Au retour, après un déluge de feu dans Gaza, il s'attend à de nombreux morts dans son unité. Mais même pas un seul blessé. Le zombie-soldat conclut radieux : "Il est avec nous".
PARTIE 4 - Un film documentaire de Simone Bitton sur l'enchaînement des événements en Palestine depuis le 19e siècle. Une vision un tout petit peu différente de la propagande officielle... Il manque encore quelques éléments de l'histoire cachée, mais c'est déjà un grand pas vers la connaissance de la réalité. Simone Bitton est aussi la réalisatrice du film "Mur".
• PALESTINE, HISTOIRE D'UNE TERRE 1 (1880 1950) complet http://www.youtube.com/watch?v=xsqm1pkrPhA
• PALESTINE, HISTOIRE D'UNE TERRE 2 1950-1991 (complet) http://www.youtube.com/watch?v=JweoGUBprkg
"De la fin du XIXe siécle jusqu'a nos jours, l'histoire d'une terre, la Palestine, une terre où s'est établi, en 1948, l'Etat d'Israel, une terre revendiquée par Israéliens et Palestiniens, une terre devenue un enjeu pour la paix du monde. Un récit historique unique, a partir d'archives rares, pour comprendre si une négociation, un partage sont possibles aujourd'hui."
Oui, merci à toi et Brigitte - pour le coup de téléphone au cinéma, les gens savent bien des choses que par bêtiseS, incivisme, inconscience réelle, ne font pas. Seule la peur les tient, donc faut jouer sur cette "ficelle" bien employée pour d'autres choses...manipulations oblige ! Beaucoup de Juifs sont hyper endoctrinés (comme les musulmans) et veulent rétablir le pays du roi Salomon... et mettent tout en oeuvre par leurs colonies, à cet effet ! Qui me suit ? je désire refaire la France de Napoléon ! Les italiens celle des romains ?
D'une part, c'est un hommage à un amour impossible à décrire en mots. D'autre part, c'est le récit tragique d'un être sensible coincé dans une forme grotesque ''d'éternel retour'', précisément parce qu'il n'a pas conscience du concept de mortalité. Il attend donc fidèlement avec l'espoir que peut-être un jour son ''papa'' reviendra à la maison. Aurait-il pu comprendre le caractère définitif de la mort, il aurait été libéré de dix ans de déceptions quotidiennes déchirantes. Il est au contraire astreint à revivre ce même ''Jour sans fin'' privé malgré tout du dénouement heureux qu'on trouve dans le film de 1993 du même nom.
Hatchi n'est pas enchaîné par la conscience de sa propre mortalité et en ce sens il peut vivre l'instant présent. D'un autre côté, cette ''liberté d'existence'' finit par être la forme la plus profonde de prison psychologique et émotionnelle si elle s'applique au désir d'être réuni à son compagnon humain. L'histoire a déclenché en moi un tsunami de tristesse non seulement en raison de sa tragique issue mais aussi à cause de l'infini chagrin d'avoir perdu en début d'année mon berger belge.
Terrible, mais vrai ! Merci Hélios
RépondreSupprimerAfin que tous nous puissions continuer à profiter de la merveille de B.B.B. bien aimé, je poste là en H.S. je le sais, et demande excuses, mais je sais aussi que certains n'accèdent pas au tchat où je l'ai placé aussi (avec grandes difficultés car Tchat caractériel)
EXTRAORDINAIRE, faut faire la même chose partout dans le monde !
Dans Une salle de cinéma à Hong Kong...
On avait demandé aux spectateurs de laisser leurs portables branchés.
A un moment précis, un message leur est envoyé... :
https://www.youtube.com/embed/JHixeIr_6BM?rel=0&autoplay=1&iv_load_policy=3
C'est aussi une manière d'infantiliser les gens et de leur faire peur. Ils savent en principe qu'il ne faut pas téléphoner en conduisant.
SupprimerVidéo de 1967 : Le conflit Israël Palestine analysé par Charles de Gaulle :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=sFy2lDpE12U
De Gaulle :
« Israël organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions ; et il s’y manifeste contre lui une résistance qu’à son tour il qualifie de terrorisme »
Description de la vidéo :
"Le 27 novembre 1967, lors d'une conférence de presse à l'Élysée, le général de Gaulle dresse à grands traits les axes majeurs de la politique internationale française. A la question d'un journaliste qui lui demande son avis sur la situation au Proche-Orient (six mois après la guerre des Six-Jours), de Gaulle répond par une analyse géostratégique et historique puis expose la politique française dans la région."
PARTIE 1 - Article du Monde Diplomatique daté de juin 2007, qui revient sur le contexte des déclarations faites par de Gaulle sur la guerre des 6 jours dans cette conférence de presse de 1967.
RépondreSupprimerAccessoirement, l'article éclaire aussi, pour ceux qui veulent faire quelques connexions, sur l'une des raisons de la "révolution colorée" qui suivra en mai 1968 pour éliminer de Gaulle, le seul chef d'Etat européen résistant à l'empire anglo-américain sioniste.
On pourra aussi faire des connexions entre la propagande réalisée par la pouvoir de la presse et sa fonction d'outil de CONTRÔLE MENTAL -Mind Kontrol- du Peuple qui vit dans la Caverne.
---Citation :
Il y a quarante ans, la guerre des six jours
MÊME DE GAULLE ÉTAIT ISOLÉ...
par Alexis Berg et Dominique Vidal, juin 2007
« Les Egyptiens attaquent Israël », titre France-Soir ce 5 juin 1967. En fait, à l’heure où le quotidien sort sa première édition, c’est Israël qui a pris l’initiative, détruisant au sol l’aviation égyptienne. Ainsi commence une « guerre préemptive » (lire « Empire, stratèges et conflits ») au terme de laquelle ISRAËL AURA QUADRUPLÉ SON TERRITOIRE, occupant la Cisjordanie, Jérusalem-Est, le Sinaï et le Golan. LE MENSONGE EST SI GROS que, pour sa seconde édition, le journal de Pierre Lazareff rectifie – si l’on ose dire – le tir : « C’est la guerre au Moyen-Orient », affiche désormais sa « une ».
Caricatural, cet exemple symbolise l’attitude de l’essentiel de la radiotélévision et de la presse face à la guerre des six jours : plusieurs mois durant, la fin – la défense d’Israël – a justifié les moyens – jusqu’aux manipulations les plus flagrantes...
Dans les mois qui précèdent le conflit, LES MÉDIAS ONT PRÉSENTÉ LES DÉCISIONS DU PRÉSIDENT ÉGYPTIEN GAMAL ABDEL NASSER (lire « Erreurs tactiques, choc de stratégies ») COMME UNE TENTATIVE D’ANNIHILATION DE L’ETAT JUIF.
Même Le Canard enchaîné s’est laissé aller : le 31 mai, sous le titre « Vers la solution finale du problème d’Israël », il écrit que « le Raïs (nom égyptien du Führer) déclare solennellement, devant les représentants de la presse mondiale, que si Israël bouge seulement le petit doigt, il sera procédé à sa destruction totale, sans préciser toutefois par quels moyens (fours crématoires ? chambres à gaz ?) ».
A l’heure de l’offensive israélienne, on l’a vu, C’EST LE MONDE ARABE QUE LES JOURNALISTES ACCUSENT D’AGRESSION. Le 6 juin, le quotidien socialiste Le Populaire titre encore : « Attaqué de toutes parts, Israël résiste victorieusement ». Et, à l’issue du conflit, cette posture prétendument défensive justifiera les conquêtes de l’armée de Tel-Aviv. Combat [nom d'un journal, ndlr] célèbre, le 8 juin, « Le fantastique bilan de l’armée d’Israël ». Le même jour, dans Le Figaro, Yves Cuau écrit : « Il semble bien ce soir que la victoire de l’armée de David soit l’une des plus grandes de tous les temps et que jamais dictateur n’ait reçu si vite une pareille “volée”. »
PARTIE 2 (suite de l'article)
RépondreSupprimerCETTE MANIPULATION N’EST PAS SANS EFFET SUR L’OPINION, dont la mobilisation en faveur de la politique d’Israël va croissant tout au long de la crise et de la guerre. DES MILLIERS DE MANIFESTANTS DÉFILENT À PARIS et dans de nombreuses villes, avec, au premier rang, la classe politique au grand complet (sauf le Parti communiste français [PCF] et l’extrême gauche). « 50 000 “fans” au super show d’Israël », se réjouit Paris-Jour le 1er juin, insistant sur la présence de Johnny Hallyday, tandis que L’Aurore annonce : « Impressionnantes manifestations en faveur de LA NATION MENACÉE ».
Publié en pleine page par la quasi-totalité des quotidiens, l’appel du COMITÉ DE SOLIDARITÉ FRANÇAISE AVEC ISRAËL rassemble des centaines de signatures – Serge Gainsbourg, Juliette Gréco, Yves Montand, Simone Signoret et Michel Piccoli côtoient Raymond Aron, Michel Droit, Maurice Druon, Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand. Une autre pétition, lancée par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, et qui rassemble essentiellement des intellectuels et des artistes de gauche, remporte aussi un grand succès.
Dans Le Monde, le 14 juin, le professeur Maurice Duverger observe : « L’ENTHOUSIASME D’UNE GRANDE PARTIE DES FRANÇAIS POUR LA CAUSE ISRAÉLIENNE MET LE PCF EN SITUATION DIFFICILE, même à l’égard de ses propres partisans. »
Le président de la République lui-même a du mal à se faire entendre : « L’Etat qui le premier emploierait les armes n’aurait ni l’approbation ni, à plus forte raison, l’appui de la France », a déclaré le général de Gaulle au conseil des ministres du 2 juin. Logiquement, dès que le conflit éclate, il annonce un embargo sur toutes les armes à l’encontre de tous les belligérants. Quelques mois plus tard, dans une conférence de presse – dont on n’a retenu que la phrase controversée présentant les Juifs comme « UN PEUPLE SÛR DE LUI ET DOMINATEUR» –, il ajoutera qu’ISRAËL « ORGANISE, SUR LES TERRITOIRES QU’IL A PRIS, L’OCCUPATION QUI NE PEUT ALLER SANS OPPRESSION, RÉPRESSION, EXPULSIONS ; ET IL S’Y MANIFESTE CONTRE LUI UNE RÉSISTANCE QU’À SON TOUR IL QUALIFIE DE TERRORISME ».
Avec le recul, cette analyse a des allures de prophétie. Mais, à l’époque, elle choque.
Jusqu’au Nouvel Observateur, qui, le 7 juin, titre « Pourquoi de Gaulle a lâché Israël » et explique : « La France gaulliste n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts. » Il faut dire que LE CHOIX DU GÉNÉRAL ROMPT AVEC DEUX DÉCENNIES DE SOUTIEN INCONDITIONNEL AUX DIRIGEANTS D’ISRAËL, que la France a permis de se doter de la bombe A, puis H. Chez les uns, il se heurte au sentiment – légitime – de culpabilité engendré par le souvenir de la participation active de Vichy au génocide. Chez d’autres, il gâche la joie de la revanche sur « les Arabes » qu’Israël offre aux nostalgiques de l’Algérie française.
Il faudra l’invasion du Liban et les massacres de Sabra et Chatila en 1982, puis l’Intifada des pierres à partir de 1987, pour que les Français prennent nettement leurs distances avec Israël et appellent de leurs vœux la création, à ses côtés, d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale. L’Elysée les aura précédés, les successeurs du général de Gaulle – de Georges Pompidou à M. Jacques Chirac – ayant fait leur sa politique proche-orientale. En ira-t-il de même avec M. Nicolas Sarkozy ?
Dans les médias de 1967, à la seule exception de la presse communiste et d’extrême gauche et de Témoignage chrétien, un mot frappe par son absence : « Palestinien ». DES PRINCIPALES VICTIMES DE CETTE GUERRE, QUI COMPLÈTE LA NAKBA (« CATASTROPHE ») DE 1948, LA FRANCE NE SAIT RIEN, PAS MÊME LEUR NOM...
Alexis Berg
Dominique Vidal
Journaliste et historien, coauteur avec Alain Gresh de l’ouvrage Les 100 Clés du Proche-Orient, Fayard, Paris, 2011.
Merci Brigitte pour la vision du dernier grand président français...
SupprimerCe qu'Hitler a fait au juifs n'est même pas le centième de ce qu'ils font subir aux Palestiniens
RépondreSupprimerPARTIE 3 Mind Kontrol : "Dieu part en guerre avec vous"
RépondreSupprimerVidéo de propagande israélienne qui raconte la programmation mentale des soldats israéliens juste avant un combat. On sait que les citoyens israéliens subissent dès leur plus jeune âge un conditionnement permanent à la guerre, à l'apartheid et à la haine des "Arabes", comme ils appellent les Palestiniens.
Mais ici un soldat décrit le conditionnement spécifique au combat réalisée par un rabbin qui les met en transe hypnotique collective : "DIEU VA MENER LA BATAILLE POUR VOUS".
On disait aux Allemands : "Gott mit uns".
Miracles à Gaza : témoignage d'un soldat de Tsahal (Torah-Box)
http://www.youtube.com/watch?v=tbN-Btkk4LE
Au retour, après un déluge de feu dans Gaza, il s'attend à de nombreux morts dans son unité. Mais même pas un seul blessé. Le zombie-soldat conclut radieux : "Il est avec nous".
Brigitte
PARTIE 4 - Un film documentaire de Simone Bitton sur l'enchaînement des événements en Palestine depuis le 19e siècle. Une vision un tout petit peu différente de la propagande officielle... Il manque encore quelques éléments de l'histoire cachée, mais c'est déjà un grand pas vers la connaissance de la réalité.
RépondreSupprimerSimone Bitton est aussi la réalisatrice du film "Mur".
• PALESTINE, HISTOIRE D'UNE TERRE 1 (1880 1950) complet
http://www.youtube.com/watch?v=xsqm1pkrPhA
• PALESTINE, HISTOIRE D'UNE TERRE 2 1950-1991 (complet)
http://www.youtube.com/watch?v=JweoGUBprkg
"De la fin du XIXe siécle jusqu'a nos jours, l'histoire d'une terre, la Palestine, une terre où s'est établi, en 1948, l'Etat d'Israel, une terre revendiquée par Israéliens et Palestiniens, une terre devenue un enjeu pour la paix du monde. Un récit historique unique, a partir d'archives rares, pour comprendre si une négociation, un partage sont possibles aujourd'hui."
Brigitte
Je vais publier ces deux vidéos pour ceux qui veulent avoir de bonnes informations sur la Palestine. Merci Brigitte.
SupprimerOui, merci à toi et Brigitte - pour le coup de téléphone au cinéma, les gens savent bien des choses que par bêtiseS, incivisme, inconscience réelle, ne font pas. Seule la peur les tient, donc faut jouer sur cette "ficelle" bien employée pour d'autres choses...manipulations oblige !
SupprimerBeaucoup de Juifs sont hyper endoctrinés (comme les musulmans) et veulent rétablir le pays du roi Salomon... et mettent tout en oeuvre par leurs colonies, à cet effet ! Qui me suit ? je désire refaire la France de Napoléon ! Les italiens celle des romains ?
D'une part, c'est un hommage à un amour impossible à décrire en mots. D'autre part, c'est le récit tragique d'un être sensible coincé dans une forme grotesque ''d'éternel retour'', précisément parce qu'il n'a pas conscience du concept de mortalité. Il attend donc fidèlement avec l'espoir que peut-être un jour son ''papa'' reviendra à la maison. Aurait-il pu comprendre le caractère définitif de la mort, il aurait été libéré de dix ans de déceptions quotidiennes déchirantes. Il est au contraire astreint à revivre ce même ''Jour sans fin'' privé malgré tout du dénouement heureux qu'on trouve dans le film de 1993 du même nom.
SupprimerHatchi n'est pas enchaîné par la conscience de sa propre mortalité et en ce sens il peut vivre l'instant présent. D'un autre côté, cette ''liberté d'existence'' finit par être la forme la plus profonde de prison psychologique et émotionnelle si elle s'applique au désir d'être réuni à son compagnon humain. L'histoire a déclenché en moi un tsunami de tristesse non seulement en raison de sa tragique issue mais aussi à cause de l'infini chagrin d'avoir perdu en début d'année mon berger belge.