Pour comprendre un peu mieux les racines de la tragédie en Palestine, je vous propose maintenant une VIDÉO GÉOPOLITIQUE qui montre le JEU DE GUERRE MONDIAL joué par l’empire britannique (devenu ensuite l’empire anglo-américain sioniste) : son rôle central dans la destruction du Moyen-Orient, sa stratégie de diviser pour régner, sa tromperie totale envers les dirigeants arabes, mais aussi son rôle central dans la destruction de l’Europe.
Rôle destructeur qui perdure jusqu’à aujourd’hui grâce à la mise sous tutelle des pays d'Europe par l’empire anglo-américain sioniste dans l'entité non-élue appelée Union Européenne. On ne parle plus aujourd’hui des empires centraux qui existaient en Europe. Le documentaire éclaire un peu le jeu de massacre de l’empire britannique en Europe continentale. On comprendra mieux les raisons des alliances entre des pays européens à l’époque, et les choix de l’Allemagne dans ce jeu de massacre.
À tous ceux qui croient défendre leur pays en prenant les armes contre un autre pays, ou défendre leur liberté ou leur communauté en rejoignant une enthousiasmante révolution colorée pour faire tomber leur gouvernement, j’espère que ce documentaire rappellera pourquoi la guerre n’est qu’une escroquerie qui se joue à un tout autre niveau, faite seulement pour spolier les peuples au profit toujours des même vainqueurs.
PARTIE 6 Film documentaire : LA TERRE PARLE ARABE de Maryse GARGOUR http://www.youtube.com/watch?v=WzIy_WuQ-fY
Un document Humain sur la vie des Palestiniens en Palestine, qui se souviennent : "entre les arabes et les juifs, en ce temps là, il n'y avait aucune différence, nous vivions en paix"...
------Commentaire de Michel Collon: http://www.michelcollon.info/La-Terre-parle-arabe.html
"La réalisatrice nous amène à remonter le temps avec des scènes surprenantes de l’ancienne et trépidante ville de Jérusalem, avec des images de pêcheurs naviguant aussi bien sur la mer que sur des lacs ou des rivières, de paysans occupés à travailler de riches terres agricoles, de bergers surveillant leurs troupeaux, de femmes vêtues de robes brodées balançant des jarres d’eau sur leur tête, d’hommes coiffés de turbans pressant des olives pour en faire de l’huile ou cuisant le pain arabe typique dans des fours en terre, d’une volée de cloches d’église, de croyants agenouillés pour la prière, de familles posant pour des photos de mariage ou de vacances. Ces scènes d’une vie idyllique en Terre sainte nous poursuivent alors que nous sommes renvoyés vers des temps plus tourmentés.
La lecture d’extraits de lettres échangées dans des langues européennes entre des EUROPÉENS SIONISTES et des EUROPÉENS IMPÉRIALISTES est suivie par des scènes reflétant les conséquences de LEURS CONCEPTS D’INGÉNIERIE SOCIALE. La progression du projet de COLONISATION est relatée sur la base d’articles tirés des journaux de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle. Si, comme on peut le constater dans certains documents comme des reportages et des lettres, les colons sionistes parlaient de colonisation, bien de leurs écrits et de leurs discours traduisaient L’IDÉE DE REMPLACER LA POPULATION LOCALE PAR LA NOUVELLE POPULATION VENUE D’EUROPE. S’expriment notamment à ce sujet Ahad Haam, Israel Zanguill, Yosef Weitz, Chaim Weitzman, Theodor Herzl et Ben Gurion.
Le film nous montre comment des organisations armées clandestines juives telles que la Haganah, l’Irgun, et le groupe Stern se sont spécialisées dans diverses formes de TERRORISME allant de l’attentat à la bombe dans des marchés jusqu’aux assassinats (y compris de fonctionnaires britanniques). D’une voix calme et posée, l’historien Nur Masalha avance des faits et des chiffres précis pour nous guider à travers les dédales de l’histoire.
J’ai toujours été d’avis que le terme "documentaire" n’était pas approprié pour désigner ce type de films. Il arrive qu’un film non seulement nous informe sur la base de documents surprenants et nous fasse vivre une expérience mémorable, mais qu’il opère aussi en nous un changement fondamental, qu’il nous entraîne dans une profonde réflexion sur ce qui s’est produit et nous incite à agir.
Des réfugiés racontent, la voix empreinte de tristesse, comme la vie était facile avant 1948, lorsque les différentes religions cohabitaient sans heurts. Ils étaient de simples paysans ou de simples citadins, qui IGNORAIENT PRESQUE TOUT DES MACHINATIONS DU SIONISME ET DE L’IMPÉRIALISME, ET DES CONSPIRATIONS EN COURS POUR LES DÉPOUILLER DE LEURS TERRES et faire de leur pays un Etat juif.
Les titres des journaux locaux (sionistes juifs ou nationalistes arabes) en disent long : Les fonds affluent vers la Palestine, L’immigration sioniste augmente, Les Juifs s’opposent à toute limitation de l’immigration, Des milice juives s’entraînent, Promesse de récompense pour la capture de juifs recherchés, La presse arabe en grève, 59 arabes blessés dans un attentat à la bombe à Haifa, Le problème de la terre en Palestine, Pacte entre la Haganah et l’Irgun, Des armes pour les Juifs palestiniens.
Dans une interview, un résistant de 1948 explique pourquoi il a rejoint les combattants. "Nous avons vu qu’ils voulaient s’emparer de notre pays et nous chasser. Peu de fusils, peu de combattants, pas d’organisation ni d’expérience en matière de guerre, huit personnes rassemblant leur argent pour acheter un seul vieux fusil..." "
"Sur une image, on distingue une enseigne bilingue, qui affiche en anglais "Agence juive pour la Palestine" et en hébreu "Agence juive pour Israël", avant même que ce pays n’existe. LA SUPERCHERIE A TOUJOURS FAIT PARTIE DU PROGRAMME.
Le film aborde également le soulèvement de 1936 contre l’occupation britannique et la colonisation sioniste. Le mouvement sioniste propose d’y faire face en accélérant la colonisation et en transférant la population arabe hors de l’Etat juif prévu. Il conçoit ce projet d’ingénierie comme on prépare le drainage d’un marécage ou la déforestation d’une parcelle pour s’y installer. Les Britanniques instituent le bombardement de village, les châtiments collectifs, les pendaisons publiques, les expulsions, etc., des pratiques qu’adoptera plus tard l’armée israélienne face aux soulèvements palestiniens.
Malgré la multiplication des acquisitions et l’adoption d’autres méthodes, l’Agence juive ne peut acquérir que 3,5% du territoire palestinien. C’est finalement LA GUERRE qui LUI PERMET D’OBTENIR CE QU’ELLE VOULAIT VÉRITABLEMENT. Ben Gurion déclare "nous appartenant ou ne nous appartenant pas sont des concepts qui ne valent qu’en temps de paix ; en temps de guerre, ils n’ont plus aucun sens sens". Des réfugiés expliquent qu’ils ont fui parce que les forces sionistes prenaient intentionnellement pour cible des civils afin qu’ils s’en aillent. C’était souvent une question de vie ou de mort. Les forces sionistes disposaient déjà d’avions, de tanks, de blindés, d’artillerie lourde, alors que le peu de résistants palestiniens n’avaient que des pistolets à un coup datant pour la plupart de la période ottomane. Si les habitants ne s’en allaient pas et ne se rendaient pas, les hommes étaient rassemblés et fusillés en groupe à la mitraillette. Un survivant raconte comment il est resté à faire le mort une journée entière, couché parmi les cadavres, le corps criblé de balles. Un autre explique avoir vu le cadavre d’une femme enceinte, le ventre ouvert, et celui de son bébé. Les témoignages de personnes ayant survécu aux attentats à la bombe perpétrés par des ORGANISATIONS TERRORISTES JUIVES à l’hôtel King David et à l’hôtel Samiramis sont combinés avec des documents et des reportages d’actualités de l’époque.
Le film se termine sur le témoignage d’un vieil homme, autrefois habitant de Jérusalem, qui décrit les souffrances de l’exil et le mal du pays. L’approche historique combinant images, documents, faits et chiffres donne l’impression que ces événements sont survenus hier. C’est un film puissant.
« La Terre parle arabe » croise le regard de l’historien et du cinéaste pour soulever une vérité brûlante, celle du nettoyage et de la spoliation de la terre palestinienne par les sionistes. Fin XIXème le sionisme, mouvement politique( juif) minoritaire, apparaît sur la scène internationale. Son but est de créer un Etat pour les Juifs quelque part dans le monde. Ce choix se portera finalement sur la Palestine. Cependant cette terre palestinienne « parle arabe » et se trouve habitée par un peuple, les Palestiniens.
Pour mettre en avant leur projet, les leaders sionistes élaborent une solution bien avant la déclaration Balfour de 1917. Il s’agit de penser d’abord et d’organiser ensuite le transfert de la population locale palestinienne hors de sa terre. TOUS LES MOYENS seront utilisés pour cela et en particulier la force brutale. Ce projet, élaboré EN SECRET dans les premières années, sera progressivement mis en avant par ses leaders après la grande révolte palestinienne de 1936 au cours de laquelle toutes les formes d’oppositions à ce projet par les Palestiniens seront fortement réprimées par la puissance mandataire britannique."
PARTIE 8 - Vidéos : DISCOURS DE BENJAMIN FREEDMAN (sous-titres français, 1h 27)
• Benjamin Freedman en 1961 - Le rôle des sionistes dans les deux guerres mondiales (1/2) http://www.dailymotion.com/video/x1bin4d_benjamin-freedman-en-1961-le-role-des-sionistes-dans-les-deux-guerres-mondiales-1-2_news • Benjamin Freedman en 1961 - Le rôle des sionistes dans les deux guerres mondiales (2/2) http://www.dailymotion.com/video/x1bioo1_benjamin-freedman-en-1961-le-role-des-sionistes-dans-les-deux-guerres-mondiales-2-2_news
L’avertissement d'un Américain de "l'establishment" sioniste converti au catholicisme sur les causes des deux premières guerres européennes. En 1946, il a tenté en vain d’alerter l’ONU pour empêcher la création d’Israël et créé la Ligue pour la Paix et la Justice en Palestine. Il tente ici de prévenir une troisième guerre "mondiale". Je ne recopie qu'une partie tronquée de son long discours, qui vaut la peine d'être écouté en entier. Toute correspondance avec des situations connues aujourd'hui serait loin d’être fortuite :
"sanctions" (boycott) pour modifier la politique intérieure d'un état souverain, propagande de guerre subite contre l'ami d'hier, manipulation par les médias pour provoquer la haine dans l’opinion publique, accords secrets séparés, financement simultané des camps ennemis par les banquiers à condition que les belligérants choisissent les alliances voulues par les banquiers... Holocauste de la jeunesse européenne.
"Ici aux Etats Unis, les sionistes et leurs coreligionnaires exercent un contrôle total sur notre gouvernement. (…) Alors permettez moi de vous raconter ce qui c’était réellement passé tandis nous étions tous endormis. La première guerre mondiale survint durant l’été 1914. Il y a ici peu de gens de mon age qui se souviennent de cela. Cette guerre fut menée d’un coté par la Grande Bretagne, la France et la Russie, et de l’autre coté par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Turquie. En l’espace de deux ans, l’Allemagne avait remporté la guerre. Non seulement l’avait remportée nominalement mais aussi réellement. Les sous marins allemands, qui furent une totale surprise pour le monde, avaient balayé tous les convois de l’Océan Atlantique. La Grande Bretagne se trouvait sans munitions pour ses soldats, avec une dernière semaine de ravitaillement ; et après cela juste la famine. Au même moment l’armée française s’était mutinée. Ils avaient perdus 600 000 soldats à la fleur de l’age dans les batailles de défense de Verdun et de la Somme. L’armée russe avait déserté (…).
Durant exactement la même période, pas un seul feu n’avait encore été tiré en territoire allemand, pas un seul soldat ennemi n’avait encore franchi la frontière allemande. Pourtant, l’Allemagne proposait un accord de paix. Ils offraient à l’Angleterre une paix négociée appelée par les juristes un ’’STATUS QUO ANTE BASIS ’’ signifiant, « cessons le combat et retournons aux conditions d’avant la guerre.»
Durant l’été 1916, l’Angleterre considérait sérieusement cette proposition. Ils n’avaient d’ailleurs pas le choix. C’était soit accepter cette offre de paix noblement proposée par les allemands, soit aller vers une défaite certaine. Tandis que cela se discutait, les sionistes de l’Europe de l’Est rencontrèrent le British War Cabinet. Je vais être bref, car ceci est une longue histoire ; mais je détiens tous les documents prouvant mes déclarations. Ils dirent : « Ecoutez nous, vous pouvez encore remporter cette guerre….ne baissez pas les bras…vous n’êtes pas obligé d’accepter la proposition de paix faite par l’Allemagne. Vous pouvez gagner cette guerre si, l’Amérique venait à vos cotés en tant qu’allié. » Les USA étaient alors hors du conflit. (…).
"Ils dirent à l’Angleterre : « Nous vous garantissons d’embarquer les USA contre l’Allemagne dans cette guerre, SI VOUS NOUS PROMETTIEZ LA PALESTINE APRÈS LA VICTOIRE ». En d’autres termes ils firent ce pacte : « Nous nous chargeons de ramener les USA en tant qu’allié ; le prix à payer sera la Palestine, après bien sur, la défaite de l’Allemagne, Autriche-Hongrie, et Turquie. » L’Angleterre avait autant de légitimité de promettre la Palestine à quiconque, qu’aurait les USA de promettre le Japon à l’Irlande. (…)
En Octobre 1916 cette promesse fut faite malgré tout. Peu de temps après cela, je ne sais pas combien de vous s’en souviennent, les USA qui étaient presque totalement ’’pro Allemands’’, soudainement entraient en guerre aux cotés des britanniques. Je répète que les USA était quasiment pro Allemand ; parce que les journaux étaient tous contrôlés par des juifs, les banquiers étaient juifs, toute l’industrie des mass média et de l’information dans ce pays était sous contrôle juif. Et il s’avère que LES JUIFS étaient pro Allemand. Parce que beaucoup d’entre eux étaient venus d’Allemagne, et ils NE RÊVAIENT QUE D’UNE CHOSE, VOIR LES ALLEMANDS DÉPOSER LE TSAR. De tout temps les juifs n’aimaient pas le Tsar de Russie et ne voulaient pas le voir remporter la guerre.
Ces banquiers juifs allemands, comme Kuhn&Loeb, et beaucoup d’autres banques américaines, simplement refusaient de financer la France ou l’Angleterre du moindre sou. Par contre, ils versèrent des sommes colossales à l’Allemagne. Ils avaient choisi leur camp depuis le début de la guerre. Ils dirent : « TANT QUE L’ANGLETERRE ET LA FRANCE SONT LIÉS AVEC LA RUSSIE, ILS N’ENCAISSERONT PAS LE MOINDRE DOLLAR». Ils procurèrent à l’Allemagne des fonds monétaires pour défaire la Russie. Donc, ces mêmes banquiers juifs réalisant la possibilité de décrocher la Palestine, se rendirent en Angleterre et firent ce pacte.
A ce moment précis, tout changea, comme un feu rouge qui tournerait au vert. (…) Soudainement les allemands devinrent mauvais, tout d’un coup ils étaient horribles, maintenant c’étaient des ‘‘Huns’’ qui se mettaient soit disant à tirer sur les ambulances de la croix rouge et découpaient les mains de bébé. Peu de temps après cela le président Wilson déclara la guerre à l’Allemagne. Les sionistes de Londres avaient alors envoyé un télégraphe aux USA à l’adresse du juge Brandeiss lui disant : « Occupez vous de Wilson, on a eu ce qu’on voulait de Londres. Débrouillez vous pour engager les USA dans le conflit». (…)
On nous piégea et nous y emmena à notre insu ; on nous parachuta dans ce conflit, ou si je puis être vulgaire, on nous ’’aspira’’ dedans. Nous étions ‘‘le dindon de la farce’’, le pigeon d’une arnaque tendue par le sionisme internationale ; tout simplement pour qu’il puisse s’accaparer la Palestine. Ceci est quelque chose dont le public américain n’a jamais entendu parler. Ils ne furent jamais informés de la cause de notre participation à la première guerre mondiale.
Après avoir fait entrer l’Amérique dans le conflit, les sionistes s’en allèrent au British War Cabinet en Angleterre et tinrent à peu prés ce langage:«Voila que nous avons effectué notre part du marché, nous voudrions avoir quelque garantie écrite prouvant que vous honoreriez à votre tour votre part du contrat et donc que vous nous céderiez la Palestine ; bien entendu après que vous aillez vaincu. » A ce moment précis, personne ne pouvait dire si la guerre allait durer une année ou dix de plus.
Donc ils imaginèrent une sorte de facture, un genre de récépissé qui avait la forme d’une lettre écrite en des termes vicieux la rendant mystérieuse et incompréhensible pour tout le monde. Cela a été appelé la ’’Déclaration Balfour’’. Cette fameuse déclaration Balfour dont on a écrit tellement à propos, était simplement la promesse anglaise faite aux sionistes pour l’accord que ces derniers avaient passé pour embarquer les USA dans le conflit. (…)
"Les USA se jetèrent tête baissée dans la première guerre mondiale et l’Allemagne fut écrasée ; bien sur, après cela vous savez ce qu’il advint. A la fin de la guerre les Allemands s’en allèrent pour signer l’armistice à Paris, à la fameuse conférence de paix de 1919 à Versailles. Il y avait là cent dix neuf juifs représentant le sionisme international et à leur tête Bernard Baruch. J’y étais à cette fameuse conférence de paix à Versailles. Je dois donc de le savoir.
Que s’y était il donc passé ? Durant cette conférence où l’Allemagne fut découpée et l’Europe divisée pour les nations prétendant y avoir un droit sur le territoire. Les sioniste aussi réclamèrent leur part du gâteau en prétendant : « Ne nous aviez vous pas promis la Palestine ? » C’est alors qu’ils produisirent leur preuve, RÉVÉLANT POUR LA PREMIÈRE FOIS LA DÉCLARATION BALFOUR DEVANT DES YEUX ALLEMANDS ÉBAHIS.
C’est seulement à ce moment précis que les Allemands réalisèrent le genre de piège qu’il leur avait été tendu et la vraie cause de l’entrée des USA dans ce conflit. Ils comprirent alors l’étendue du coup qu’il leur a été asséné et souffrirent des terribles conséquences et des réparations de guerre qu’on leur infligea.
(…) Il faut signaler qu’avant cet événement, les juifs ne s’étaient jamais mieux sentis plus libre qu’en Allemagne. Vous aviez Mr Rathenau qui était là bas peut être cent fois plus important en industrie et finance que Bernard Baruch ici. Vous aviez Mr Balin qui possédait les deux plus grandes lignes maritimes, la North German Lloyds et la Hamburg-American. Vous aviez Mr Bleichroder qui était le banquier de la dynastie impériale des Hohenzollern. Vous aviez les Warburg à Hambourg qui étaient des grandes banques du négoce, peut être les plus importantes au monde. (…)
LES ALLEMANDS NE POUVAIENT PAS DIGÉRER CE QU’IL LEUR ÉTÉ FAIT ET PRIRENT CET ACCORD SECRET COMME UNE PARFAITE TRAHISON. Cette trahison pourrait être comparée à une hypothétique situation ; à supposer que les USA serait en guerre contre la Russie. Et nous gagnerions. Mais nous proposerions à la Russie de tout laisser tomber et lui offririons une paix sur un plateau d’argent qu’elle ne pourrait refuser. Mais soudainement, la Chine populaire surgit dans la guerre aux cotés de la Russie. De cette intervention chinoise se dessina notre défaite. Une défaite cuisante, avec de lourdes réparations de guerre qu’aucune imagination humaine ne puisse accepter.
Imaginez qu’après cette défaite on su que ces les chinois de notre propre pays, nos propre concitoyens qui tout le temps nous crûment loyaux à notre cause non seulement nous avaient vendus à la Russie et par-dessus le marché étaient responsables de l’intervention chinoise contre nous. Que ressentirions nous aux USA à l’égard des Chinois. Je ne pense pas qu’aucun d’entre eux puisse avoir le courage de se montrer en public. Ils n’y auraient pas assez de réverbère pour les y accrocher. Imaginez notre réaction. Voila ce que ressentirent les Allemands pour les juifs ; eux qui ont été si généreux avec les juifs depuis 1905, date qui vit la première révolution communiste en Russie tourner au désastre quand les juifs ont du fuir de Russie pour trouver refuge en Allemagne où ils trouvèrent l’hospitalité et furent traités avec clémence. Et voila qu’ils vendent l’Allemagne dans une combine pour aucune raison autre que l’accaparement de la Palestine en tant que soi disant ‘‘foyer juif’’.
On a Nahum Sokolow, ainsi que tous les grands noms et grandes figures dont vous entendez parler au sujet du sionisme aujourd’hui ; ils ont écrit en 1919, 1920, 1921, 1922 et 1923 en inondant la presse de déclarations concernant la réaction allemande contre les juifs, due au fait qu’ils réalisèrent que leur défaite cuisante fut causée par l’initiative sioniste de l’entrée américaine dans la guerre. Les juifs eux même le reconnaissaient.
"Et ce n'est pas qu’en 1919, les allemands soudainement découvrirent qu’un verre de sang juif avait meilleur goût qu’un Coca Cola ou qu’une bière munichoise. EN AUCUN CAS IL S’AGISSAIT D’UN SENTIMENT RELIGIEUX. TOUT ÉTAIT POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE. (…) Il eut une conspiration entre la Grande Bretagne, la France et la Russie, pour liquider l’Allemagne. Il n’y a pas un historien au monde qui puisse trouver une raison expliquant pourquoi ces trois pays décidèrent subitement de rayer l’Allemagne de la carte politique. (…)
Un petit rappel historique serait de rigueur. Entre 1918 et 1919, les communistes prirent contrôle de la Bavière durant un courte période quand même. Rosa Luxembourg avec Karl Liebknecht à la tête d’un groupe d’autres juifs, gouvernèrent trois jours. En fait, à la fin de la guerre, le Kaiser s’était enfui en Hollande, tout simplement parce qu’il craignait que les communistes allaient s’emparer de l’Allemagne comme ils l’avaient fait en Russie et qu’analogiquement lui serait réservé le même sort que celui fait au Tzar. (…)
Après que la menace communiste eut été balayée du sol allemand, les juifs étaient encore très actifs, essayant de recouvrer leur statut. (…) Rappelons quand même, qu’en ce temps là il y avait autour de 90 millions d’allemands pour seulement 460 000 juifs, qui représentaient donc à peu prés un demi pourcent de la population allemande. N’empêche qu’ils contrôlaient toute la presse et la presque totalité de l’économie. Car étant venus en Allemagne après la guerre avec beaucoup d’argent, d’autant plus que la dévaluation drastique du Mark leur permit de tout acheter pour une bouchée de pain. (…)
En toute logique de réflexivité, des mesures appropriées et conséquentes ont été prises par les allemands contre ceux qui les avaient vendus. En d’autre terme, ils les discriminèrent, évitèrent, identiquement comme nous discriminerions, éviterions, les chinois, les catholiques ou quiconque dans ce pays qui nous auraient vendu à l’ennemi et aurait ainsi causé notre défaite.
En juillet 1933, UNE CONFÉRENCE DU SIONISME INTERNATIONAL fut organisée à Amsterdam. Les juifs du monde entier y participèrent. Ils s’adressèrent à l’Allemagne en des termes impératifs ; à savoir qu’ils -les sionistes- LES SOMMAIENT DE LIMOGER Hitler et de faire réintégrer tout les juifs dans leur fonction, eussent t’ils été communistes ou non. En aucun cas les sionistes ne permettraient aux allemands de les traiter de la sorte ; et en toute chose qu’il fallait considérer cet avertissement comme un ULTIMATUM. On imagine aisément ce que fut la réponse des allemands. Mais c’est la réaction juive qui allait être des plus étonnantes.
En 1933, quand l’Allemagne refusa de se plier aux exigences sionistes à la conférence d’Amsterdam (…). Le président de cette conférence et chef de la délégation américaine était Samuel Untermeyer, qui la quitta aussitôt pour aller aux USA et directement du bateau monta aux studios de la CBS (Columbia Broadcasting System) et donna UN DISCOURS transmis sur tout le territoire américain. Dans lequel il dit : «LE SIONISME INTERNATIONAL MAINTENANT APPELLE À LA GUERRE SAINTE CONTRE L’ALLEMAGNE. Nous sommes maintenant engagés dans une bataille sacrée contre les allemands. Nous allons les forcer à se rendre. NOUS ALLONS EXERCER UN BOYCOTT INTERNATIONAL CONTRE EUX qui les détruira du fait qu’ils dépendent exclusivement de leurs exportations. »
Et c’est un fait que deux tiers 2/3 des besoins alimentaire allemands doivent être importés. Cela peut être obtenu qu’avec le produit de la vente de leur exportation. Donc si l’Allemagne n’exporte pas ; 2/3 de la population allemande mourrait de faim. Il n’y a simplement pas assez de nourriture pour plus de 1/3 de la population. (…)
Toutefois, les juifs de par le monde déclarèrent un BOYCOTT CONTRE L’ALLEMAGNE qui fut tellement efficace qu’on ne pouvait plus trouver en magasin un produit portant ’’ made in germany’’. A ce sujet, un représentant de la Woolworth Company me rapporta qu’ils avaient du jeter des millions de Dollar en vaisselle dans la rivière ; parce que leur magasin aurait été boycottés si quiconque viendrait et aurait trouvé des assiettes portant la mention ’’ made in germany’’. Ils auraient tout simplement subit des manifestations avec des slogans « Hitler assassin » et ainsi de suite ; identiquement à ces sit-in qui se sont déroulés dans le sud. (…)
On vit donc les magasins Macy’s boycottés, et où des centaines de gens manifestaient avec des banderoles portant les termes « Hitlériens » ou «assassin». (…) Naturellement les Allemands s’étonnèrent ; qui étaient donc ces gens qui non seulement les soumettaient à un boycott mais en plus jetaient tous leurs salariés au chômage ; bloquant leur économie et mettant à genoux leur commerce. Ils s’en offusquèrent, c’était un total désarroi. Evidemment ils dessinèrent des swastikas (croix gammée) sur les murs des magasins juifs. Pourquoi diable un allemand irait donner son argent à un commerçant faisant partie d’un blocus international poussant l’Allemagne à la famine ; la forçant à se plier aux exigences du sionisme qui voulait lui dicter quel chancelier elle devrait choisir.
(…) A présent on doit faire le point ; personnellement je déteste utiliser le terme « anti-sémite » car ce terme est complètement dénué et dénudé de sens à mes yeux ; toutefois il représente quelque chose pour vous, donc je dois de l’utiliser. La seule raison expliquant le sentiment allemand à l’encontre des juifs est le fait qu’ils étaient responsables pour la première guerre mondiale, ainsi que pour le boycott international. Automatiquement ils étaient responsables pour la deuxième guerre mondiale ; et parce que cela devenait apparent il fut nécessaire que les juifs et les allemands s’engagent vers un problème menant directement à une sorte de confrontation qui inéluctablement verrait la désignation d’un seul vainqueur. (…)
En Novembre 1933, les Américains reconnurent officiellement l’Union Soviétique qui commençait à devenir très puissant. L’Allemagne logiquement effrayée se réarma, appréhendant une éventuelle confrontation avec l’URSS ; pensant qu’elle aussi aller tomber dans le communisme. (…)
Si nous déclenchions une guerre mondiale qui risquerait de se développer en une guerre nucléaire, l’humanité n’y survivrait pas. Une telle guerre aurait elle la possibilité de voir le jour ? Cela aura lieu, car le rideau se lèvera pour le troisième acte. Le premier acte fut la première guerre mondiale ; le deuxième acte étant la deuxième guerre mondiale. Le ’’crescendo’’ va se jouer dans le troisième acte, en d’autre terme la troisième guerre mondiale. Le sionisme international et leurs coreligionnaires de par le monde sont déterminés à utiliser les USA une fois de plus afin de garder la Palestine en tant que tremplin de leur domination du monde. (…)
Comme d’ailleurs vous ne saviez pas qu’en 1916 à Londres, les sionistes firent un pacte avec le British War Cabinet, afin d’envoyer vos fils combattre en Europe. Le saviez vous alors ? Personne aux USA ne le savait. Il ne vous était pas autorisé de le savoir. Qui le savait ? Le président Wilson le savait, ainsi que le colonel House. Quelques autres hauts placés étaient au courant. Est-ce que je le savais ? J’avais une idée assez précise sur ce qui ce tramait. J’étais ’’attaché’’ à Henry Morgenthau Sr, durant la campagne présidentielle de 1912 qui vit l’élection du président Woodrow Wilson. (…) Et je les entendais rabattre les oreilles du président Wilson avec ce qui allait s’appeler la taxe sur le revenu, ainsi que ce qui devait devenir les Réserves Fédérales, en passant par l’endoctrinement sur le mouvement sioniste. (…)
"Le Président Wilson n’était juste qu’un INCOMPETENT quand il fallait déterminer une situation et se faisait diriger COMME UN ENFANT.
C‘est de cette façon qu’ils nous embarquèrent dans la première guerre mondiale. Alors que NOUS ÉTIONS DANS UN PROFOND SOMMEIL, ils envoyèrent nos enfants là bas pour se faire massacrer. Dans quel but ? Pour que les juifs puissent avoir la Palestine comme colonie. (…..........)"
--------Fin des citations
La suite est une séance de questions-réponses avec l'assemblée, très intéressante aussi pour comprendre le fonctionnement du malheur planétaire organisé et ce qui nous arrive aujourd'hui. Nous sommes déjà entraînés dans des "sanctions" boomerang contre la Russie que nous ne voulons pas, tandis qu'il est interdit de boycotter les boycotteurs d'hier. Ce sont des préparatifs de guerre. Des ultimatums et menaces de guerre sont déjà proférés en notre nom. Nous ne devons pas dormir comme les Américains dormaient, puisque nous savons. Nous pouvons compter sur nous-mêmes pour empêcher maintenant les manipulateurs internationaux de nous pousser vers un nouvel Holocauste européen. Nous sommes tous des Palestiniens.
Ce que le courageux M. Paul Craig Roberts – et ce n'est vraiment pas ironique de ma part – n'est peut-être pas en capacité de nous dire plus clairement, c'est qu'en réalité, le Gouvernement fédéral des Etats-Unis, Président en tête, est otage du Congrès américain, c’est-à-dire de la Chambre des Représentants et surtout du Sénat, qui sont eux-mêmes, totalement sous contrôle des lobbies sionistes par le truchement des milieux de la haute finance, des multinationales, notamment pétrolières et des complexes militaro-technologiques des industries de la guerre et de la mort. Des lobbies sionistes dont les membres ont tous la double nationalité américaine et israélienne, mais qui se fichent royalement de ce que peuvent devenir les Etats-Unis d'Amérique, pourvu que le projet satanique d'hégémonie sioniste sur le monde puisse se réaliser, même au prix de millions de cadavres de Palestiniens et des autres peuples arabes. http://abdelkader.dehbi.elctron-libre.over-blog.com/
et ; http://www.alterinfo.net/notes/HRW-Israel-a-tue-a-Gaza-des-civils-en-pleine-fuite-possible-crime-de-guerre_b6876447.html
Pendant que la France ne fait que son baratin, l'Allemagne agit (comme d'habitude ! )
Paul Craig Roberts a pour fonction d'appeler, par une large diffusion, à la réalisation des "prophéties" de destruction, non de les empêcher. Je ne sais pas effectivement s'il ignore sa propre programmation mentale. Si on comprenait le pouvoir des mots (et des pensées dont ils découlent), on ne publierait jamais les articles de Paul Craig Roberts littéralement, on les retraduirait complètement à l'endroit avant de les publier. Et on s'en servirait de contre-modèles pour montrer comment l'Humanité peut redresser sa pensée et sortir du conditionnement de la Caverne pour changer son Histoire.
• Les livres d'histoire dévoilent-ils que c'est l'internationale sioniste qui a déclaré la guerre à l'Allemagne en 1933 ? • Que c'est l'internationale sioniste qui a prolongé délibérément l'HOLOCAUSTE DE LA JEUNESSE EUROPÉENNE en 1916 ?
Ce sont les informations qu'il faudrait diffuser prioritairement à la place des lamentations des pronostiqueurs tels Paul Craig Roberts, pour que les peuples se réveillent, reprennent leur pouvoir et empêchent eux-mêmes la guerre.
L'internationale sioniste se moquait aussi très officiellement, en déclarant la guerre à l'Allemagne en 1933, du sort qui serait réservé aux juifs allemands. Au contraire on a pu constater l'immense bénéfice qu'elle a tiré ensuite et qu'elle continue à en tirer, et elle n’a pas caché son choix de sacrifier les juifs allemands à son objectif de domination mondiale.
"Des lobbies sionistes dont les membres ont tous la double nationalité américaine et israélienne, mais qui se fichent royalement de ce que peuvent devenir les Etats-Unis d'Amérique, pourvu que le projet satanique d'hégémonie sioniste sur le monde puisse se réaliser, même au prix de millions de cadavres de Palestiniens et des autres peuples arabes."
L'internationale sioniste n'est ni sémite, ni juive, ni israélienne. La société israélienne étouffe autant sous son terrorisme que la société américaine, allemande ou française. Elle a autant le pouvoir de s'en libérer que les peuples européens ont le pouvoir de s’en libérer.
Pour le cas de l'Allemagne, je vais continuer à poster ici des commentaires*, qui j'espère nous permettront un peu de voir quel rôle de trou noir des Bermudes l’Allemagne joue en Europe depuis 1945 (contre la volonté de son peuple). Elle est prise en étau entre les deux mâchoires de la tenaille anglo-américano sioniste pour fabriquer mécaniquement une troisième guerre dite "mondiale" en Europe. L'Allemagne a été conçue par l'empire en 1945 comme une arme de destruction de l'Europe à plusieurs coups.
C'est Vladimir Poutine qui a réussi à enrayer la machine de guerre de la mafia internationale jusqu'ici, sans lui nous serions déjà sous les bombes. Mais si nous, les peuples, ne nous unissons pas dans la détermination absolue, il ne pourra à lui seul empêcher un nouvel holocauste sur la planète.
Le projet satanique dont l'internationale sioniste est l'outil est clairement un holocauste des peuples arabes, oui et elle le documente d’ailleurs officiellement, mais son projet est aussi un NOUVEL HOLOCAUSTE DES PEUPLES EUROPÉENS.
Nous sommes TOUS des Palestiniens.
Brigitte * sauf si Hélios décide de les publier sous forme d'articles.
P.S. Human Rights Watch est juste un outil de l'internationale sioniste (George Soros) dont la fonction est le "damage control" = l'ingénierie de la perception. Israël est depuis avant sa création passible d'un tribunal pénal international. Ce n'est pas un "possible" crime de guerre dont il s'agit !
PARTIE 15 – "COMMENT TUER LES GOYIM ET INFLUENCER LES GENS : la vie et la haine dans le Grand Israël"
http://globalepresse.com/2013/10/03/comment-tuer-les-goyim-et-influencer-les-gens-la-vie-et-la-haine-dans-le-grand-israel/ Ce qui suit est un extrait de Goliath: Life and Loathing in Greater Israel, par Max Blumenthal (Nation Books, 2013).
« À sa publication en 2009, Torat Ha’Melech provoqua un tollé national. La polémique démarra quand le journal israélien Maariv décrivit le contenu du livre comme "230 pages sur les lois qui concernent le fait de tuer des non-Juifs, une espèce de manuel d’instructions pour quiconque se pose la question de savoir si et quand il peut être permis de prendre la vie d’un non-Juif." La description était parfaitement exacte.
Selon ses auteurs, le Rabbin Yitzhak Shapira et le Rabbin Yosef Elitzur, LES NON-JUIFS "N’ONT PAR NATURE AUCUNE COMPASSION" et peuvent être tués afin de "pallier à leurs inclinaisons mauvaises." "Si nous tuons un Gentil (non-Juif, ndt) qui a violé l’un des sept commandements [de Noé]… il n’y a rien de mal avec le meurtre," ont insisté Shapira et Elitzur. Citant la loi judaïque comme sa source (ou du moins une interprétation très sélective de celle-ci) il déclara, "Il y a une justification au fait de TUER DES BÉBÉS s’il est clair qu’ils vont grandir pour nous faire du mal, et dans une telle situation il est possible de leur faire délibérément du mal, et pas seulement pendant les combats avec les adultes."
Torat Ha’Melech fut écrit comme un guide pour les soldats et les officiers militaires à la recherche de conseils rabbiniques sur les règles d’engagement. S’appuyant sur un fouillis de textes rabbiniques qui semblaient soutenir LEURS OPINIONS GÉNOCIDAIRES, Shapira et Elitzur ont fait la promotion d’une politique impitoyable envers les non-Juifs, insistant que le commandement contre le meurtre "ne se réfère qu’à un Juif tuant un Juif, et pas à un Juif tuant un Goy, même si ce Goy est l’un des justes parmi les nations."
Les rabbins ont continué en déclarant "rodef" tous les citoyens de la population ennemie, c’est-à-dire des êtres malfaisants qui pourchassent les Juifs et sont donc des proies acceptables aux fins d’être abattues. Shapira et Elitzur ont écrit, "Tout citoyen dans le royaume qui est contre nous, qui encourage les guerriers ou exprime sa satisfaction devant leurs actions, est considéré rodef et le tuer est acceptable."
Shapira et Elitzur ont aussi justifié le MEURTRE DE JUIFS DISSIDENTS. "Un rodef est toute personne qui affaiblit notre royaume par la parole et le reste," ont-ils écrit. Enfin, les rabbins ont publié une justification exhaustive mais grossièrement raisonnée pour le meurtre d’enfants innocents, arguant qu’afin de vaincre le "royaume malfaisant", les règles de la guerre "permettent l’agression volontaire de bébés et de gens innocents, si c’est nécessaire pour la guerre contre les gens malfaisants." Ils ont ajouté, "Si faire du mal aux enfants d’un roi malfaisant peut lui imposer une grosse pression qui l’empêcherait de se comporter d’une manière malveillante – on peut leur faire du mal."
Shapira et Elitzur ont justifié le fait de tuer des bébés et de jeunes enfants sur la base de la satisfaction de la soif nationale de vengeance. "Parfois," ont écrit les rabbins, "on commet de mauvais actes qui sont censés créer un équilibre correct de peur, et une situation où les actes mauvais ne prospèrent pas… et en accord avec ce calcul, LES BÉBÉS NE SONT PAS TUÉS POUR LEUR PROPRE MAL, mais du fait qu’il y a un besoin général pour tout le monde de se venger des personnes malfaisantes, et LES BÉBÉS SONT CEUX QUI SATISFONT CE BESOIN."
En janvier 2010, Shapira et Elitzur furent brièvement détenus par la police israélienne, pendant que deux rabbins éminents et financés par l’état, Dov Lior et Yaakov Yosef, étaient convoqués pour répondre à des questions par le Shin Bet.
Cependant, les rabbins REFUSÈRENT de se présenter à leurs interrogatoires, faisant en gros un pied-de-nez à l’état et à ses lois. Et le gouvernement n’a rien fait. L’épisode souleva de graves questions sur la volonté du gouvernement israélien d’affronter la vague férocement raciste que connaît le rabbinat du pays. "UNE CHOSE PAREILLE NE S’EST JAMAIS PRODUITE AUPARAVANT, même s’il semble que tout ce qui est envisageable soit déjà arrivé," remarque avec stupéfaction le commentateur progressiste Yossi Sand. "Deux rabbins convoqués dans une enquête de police, et annonçant qu’ils n’iront pas. Même les colons sont assez conciliants pour s’y rendre."
(En 2011, les officiels de la sécurité britanniques interdirent au Rabbin Elitzur d’entrer au Royaume-Uni dans une lettre formelle signée par le ministre de l’intérieur pour "incitation à la défense de la violence terroriste… et pour chercher à inciter d’autres à commettre des actes terroristes.")
Le premier ministre Benjamin Netanyahu a conservé un silence spectral sur le dédain flagrant des rabbins pour la loi. Suivant la publication de Torat Ha’Melech, Netanyahu évita difficilement de critiquer son contenu ou les soutiens les plus visibles de ses auteurs.
L’ATTITUDE SOUMISE DE NETANYAHU DEVANT L’EXTRÊME DROITE RELIGIEUSE DU PAYS A MIS EN ÉVIDENCE LE POUVOIR QUE DES FIGURES RELIGIEUSES NATIONALISTES DÉTIENNENT, à la fois dans son propre parti et dans sa coalition au pouvoir. Pour le premier ministre, une confrontation avec les rabbins menaçait de défaire sa coalition, de faire dérailler son agenda, et de lui aliéner la base dure de son parti en "Judée et en Samarie".
Quand le premier premier ministre d’Israël, David ben Gourion, établit le Grand Rabbinat du pays, il puisa dans un pool de nationalistes religieux suivant la tradition du premier Grand Rabbin Ashkenaze, Abraham Isaac Kook, et de son fils, Zvi Yehuda Kook, LE LEADER SPIRITUEL des Gush Emunim qui étaient le FER-DE-LANCE DU MOUVEMENT COLONISATEUR de Cis-Jordanie et de la bande de Gaza après 1967.
"Je ne serai jamais d’accord avec la séparation de l’église et de l’état," ben Gourion dit un jour à Yeshayahu Leibowitz. "Je veux que l’état tienne la religion dans la paume de sa main." Ben Gourion entra dans UN ACCORD FAUSTIEN avec à la fois les ultra-orthodoxes non-sionistes et le camp nationaliste religieux encore marginal, achetant leur loyauté afin d’établir l’image que le gouvernement séculaire d’Israël croyait avoir besoin pour apparaître comme "Juif" aux yeux du monde.
Leibowitz réprimanda ben Gourion pour sa témérité, l’avertissant que même si les rabbins d’état pouvaient sembler médiocres et malléables, LEUR SOIF DE POUVOIR EST INSATIABLE, et leurs pulsions réactionnaires évidentes. Comme d’habitude, ses prophéties furent ignorées, et ses pires prédictions se sont accomplies.
Convaincus qu’ils vivaient à l’ère de la rédemption, Zvi Yehuda Kook et ses supporters ont exploité l’alliance tacite avec le sionisme laïc pour accomplir les objectifs dominateurs du nationalisme religieux, présentant l’état comme un âne que les Gush Emunim chevaucheraient jusqu’à "l’accomplissement de la vision sioniste dans sa totalité." L’affaire de la Torat Ha’Melech a démontré jusqu’où les Kookistes sont parvenus depuis qu’ils se sont embarqués pour leur mission céleste.
La dynamique que ben Gourion avait espéré créer a été complètement RENVERSÉE, avec LE RABBINAT ISRAÉLIEN TENANT L’ÉTAT DANS LA PAUME DE SA MAIN, et le modelant selon son gré.
Le 18 août 2010, un panthéon des plus éminents rabbins intégristes israéliens s’est réuni pour un congrès ad hoc à l’hôtel Ramada Renaissance de Jérusalem pour exhiber leur pouvoir. Je me tenais dans l’assistance avec les colons et les partisans de la droite dure, observant avec étonnement un rabbin attitré par l’état après l’autre se dresser du podium pour parler en défense des auteurs de Torat Ha‘Melech.
Mon colocataire, Yossi David, accepta de m’accompagner au congrès de Torat Ha’Melech. Il était la personne parfaite pour m’aider à traduire les formulations sensiblement compliquées de l’Hébreu qui allaient sûrement emplir les discussions lors de l’événement. Yossi fut élevé dans un foyer ultra-orthodoxe et a été contraint de passer son adolescence dans une yeshiva (école hébraïque, ndt) étouffante où le sport et l’étude des langues étrangères étaient interdits. Il souffrait sous plusieurs couches de vêtements religieux raides dans la chaleur accablante de l’été, mais ne se détourna jamais de la foi jusqu’à ce que l’ambiance extrémiste cultivée par les rabbins ne devienne intolérable.
Cinq mois après avoir quitté sa famille et la communauté ultra-orthodoxe, il s’était engagé dans l’armée, ayant entendu de par sa famille adoptive que c’était le meilleur moyen pour s’intégrer dans la société civile. Après ses classes, Yossi fut affecté à ce qui est connu dans le jargon de l’armée comme "l’usine de textiles à Dimona", mais qui est en fait le réacteur nucléaire secret israélien. Son affectation fut annulée, cependant, quand il fut découvert qu’il sortait avec une fille palestinienne, et il fut redéployé à Hatmar Etzion, une base près de l’implantation d’Efrat. "Je portais toujours un uniforme chaud, tout comme dans la yeshiva, et j’adorais toujours le Dieu d’Israël, mais désormais Dieu c’était mes commandants – les généraux et chefs d’état-major – et ma Torah était mon arme."
À la fin de son temps dans l’armée, Yossi remettait tout en question, pas seulement la vie religieuse et militaire, mais toute la PHILOSOPHIE DU SIONISME. "La société t’éduque à être stupide. Si tu poses des questions tu es automatiquement étiqueté comme une personne ennuyeuse. Si tu poses des questions, tu ne peux pas accepter le racisme," dit-il. "Si tu poses des questions, tu ne peux pas accepter la violence. Tu peux peut-être l’accepter pendant dix, vingt ans même, mais après un moment, si tu continues à poser des questions, TOUT S’ÉCROULE. Notre slogan national devrait peut-être être "Ne demandes pas, ne dis rien."
En 2005, Yossi assista à la première gay pride de Jérusalem par curiosité. Il arriva à la fin de l’événement, se retrouvant dans une scène de chaos. Un jeune homme venait juste de bondir parmi un groupe de marcheurs et de taillader trois hommes avec un couteau qu’il venait d’acheter. Le coupable s’avéra être un fanatique ultra-orthodoxe de 30 ans nommé Yishai Shlisel. "JE SUIS VENU TUER POUR LE COMPTE DE DIEU. Nous ne pouvons pas avoir une telle abomination dans le pays.", dit plus tard Shlisel, ne regrettant rien. Yossi se souvint de Shlisel et de ses jours à la yeshiva. "Je me suis rendu compte que SI J’ÉTAIS RESTÉ, si je n’avais pas posé de questions, que CELA AURAIT PU ÊTRE MOI," dit-il.
Ayant souffert au sein des DEUX PLUS PUISSANTES INSTITUTIONS DE LA SOCIÉTÉ ISRAÉLIENNE, L’ARMÉE ET LA SYNAGOGUE, Yossi trouva enfin un peu de liberté personnelle en étudiant pour son diplôme de quatrième cycle en sociologie à la Hebrew University. Là, il explora les questions d’identité et sa propre connexion au Moyen-Orient à travers le discours radical Mizrahite mené par des intellectuels tels Ella Shohat et Sami Shitrit.
Yossi était né dans une famille tunisienne et se voyait comme partie intégrante du monde arabe, différemment de L’ORIENTATION ISRAÉLIENNE TYPIQUE VERS L’EUROPE. Il se souvenait des jours précédant Oslo, avant la séparation, où il pouvait se rendre à Gaza avec son grand-père, qui parlait arabe et employait des Palestiniens sur sa ferme. Un jour, alors qu’ils étaient dans un marché à Gaza City, son grand-père pointa en direction d’Israël, vers les Ashkenazim, et remarqua, "Ceux-là sont nos cousins." Puis, démontrant les Palestiniens dans la rue, il déclara, "CEUX-CI SONT NOS FRÈRES."
"Il a complètement renversé la dynamique avec laquelle nous avions été élevés en Israël," me dit Yossi. "Cela a eu un grand impact sur moi." (…) Dans la salle, les prières venaient de commencer. Maintenant je me balançais dans un sens et dans l’autre avec une foule de colons barbus, chantant en chœur à chaque prière dont je pouvais me souvenir. Près de moi se tenait un jeune homme à l’air laïc avec un T-shirt rouge de la Brigade Golani. Yossi le reconnut comme un activiste d’Im Tirtzu de la Hebrew University. Son vêtement montrait un dessin grossier d’un tank au-dessus du slogan "Force Sans Merci".
À la fin des prières huit rabbins majeurs, financés par l’état marchèrent jusqu’à la plateforme au-dessus de la foule, la plupart représentant une yeshiva officielle d’une colonie ou d’une ville israélienne majeure. Avec leurs longues barbes grises, costumes noirs, fédoras noires et apparences de sages, ils ressemblaient au produit de l’imagination d’un quelconque anti-sémite dérangé. Et ils étaient là pour prendre la défense d’un livre qui justifiait ouvertement le massacre en masse de bébés Gentils, bien que pour sûr, ils n’étaient pas tous prêts à dire qu’ils étaient d’accord avec son contenu.
Le seul point sur lequel les rabbins se mirent d’accord, du moins ouvertement, était que l’état ne devrait jamais examiner ou punir la parole des autorités religieuses. Avec leur penchant pour la fabrication de tirades à l’encontre des Arabes, des homosexuels, et autres êtres malfaisants, ces rabbins savaient qu’ils étaient les prochains sur la liste si Shapira et Elitzur étaient officiellement mis en accusation.
Yaakov Yosef fut escorté dans le rassemblement par Baruch Marzel, un chef notoirement violent du groupe terroriste juif, Kach. Arrivé sur le podium, Yosef acclama Marzel en tant que "gever", ou grand homme d’honneur. Yosef était le fils d’Ovadiah Yosef, le guide spirituel du parti Shas et ancien Grand Rabbin Sépharade d’Israël.
Malgré le penchant d’Ovadiah Yosef pour les délires verbaux ("LES GOYIM NE SONT NÉS QUE POUR SERVIR. SANS CELA, ILS N’ONT AUCUNE PLACE DANS LE MONDE", proclama-t-il lors d’un sermon hebdomadaire), il s’opposa à la publication de Torat Ha’Melech, le décrivant comme "raciste" et dangereux pour l’image internationale d’Israël. Mais depuis qu’il avait rejoint la secte extrémiste, cultiste juive Chabad, Yaakov avait pris une position beaucoup plus radicale que son père. (Elitzur était un rabbin de Chabad.)
Dans son discours, Yosef essayait de RANGER TORAT HA’MELECH DANS LA TRADITION MAINSTREAM DE LA TORAH. Citant les Psaumes chapitre 79 afin de démontrer la supposée cohérence du livre avec les enseignements halakhiques établis, Yosef déclara, "DÉVERSES TA COLÈRE SUR LES NATIONS QUI NE TE RECONNAISSENT PAS, sur les royaumes qui n’en appellent pas à ton nom; car ils ont dévoré Jacob et détruit sa patrie." Il rappela ensuite à son auditoire l’histoire de la Pâque. "Nous avons demandé au peuple juif, ‘Ne voulez-vous pas lire de la Hagadah à la table de la Pâque [citant le massacre de non-Juifs]?’ Quiconque veut-il changer la Bible ou les déclarations de la Torah?" Le seul crime de Shapira et d’Elitzur, proclamait Yosef, était de rester fidèle aux déclarations orales et écrites contenues dans la Torah.
Ensuite, le Rabbin Haim Druckman se leva pour parler. Ancien membre de la Knesset et lauréat du Prix Israélien 2012 POUR L’ÉDUCATION, Druckman était une figure de proue de l’extrémisme juif en Israël. En 1980, après qu’un groupe de colons se soit embarqué dans un complot de terreur à moitié réussi pour MUTILER les principaux maires palestiniens de Cis-Jordanie (ils ont mutilé les maires de Naplouse et de Ramallah), Druckman s’égaya: "QU’AINSI PÉRISSENT TOUS LES ENNEMIS D’ISRAËL!". Penché sur le podium, Druckman et sa voix rauque fit bien attention d’éviter d’assumer le contenu de Torat Ha’Melech, ne se fendant que de son "espoir que ce qui s’est passé ici ne se reproduise jamais et que nous n’aurons plus jamais à faire ce genre de conférences."
Une déclaration plus stridente de soutien vint du Rabbin Yehoshua Shapira, directeur de la yeshiva suventionnée par l’état de la banlieue de Tel-Aviv à Ramat Gan. Yehoshua Shapira tonitrua, "L’obligation de sacrifier votre vie dépasse toutes les autres quand vous combattez ceux qui voudraient détruire l’autorité de la Torah. Ce n’est pas seulement vrai des non-Juifs qui essayent de la détruire mais de tout Juif de tout côté."
À l’extérieur de la salle de conférence, où le membre Kahaniste de la Knesset Michael Ben-Ari traînait avec Baruch Marzel et Itamar Ben-Gvir, un autre assistant qu’il avait tiré des rangs de Kach, Yossi et moi discutâmes avec un colon de 22 ans qui nous parlait avec un accent US. Nous voulions savoir s’il était prêt à prendre la défense des provisions dans Torat Ha’Melech JUSTIFIANT LE MEURTRE D’ENFANTS INNOCENTS.
Sans hésitation ou honte au départ, le jeune homme, qui refusa de donner son nom, nous dit, "Il y a un tel concept dans la loi judaïque qu’une population ennemie, et sous des circonstances très, très spécifiques, selon diverses opinions rabbiniques, IL SERAIT PERMISSIBLE DE TUER, euh, euh…" Pendant un instant, sa voix s’éteignit, et ses yeux firent le tour de la pièce. Mais le colon parvint à reprendre ses esprits et à terminer sa phrase. "Pour tuer DES ENFANTS," murmura-t-il, mal à l’aise.
La philosophie GÉNOCIDAIRE exprimée dans Torat Ha’Melech émergea de l’atmosphère enfiévrée d’une colonie nommée Yitzhar, située au nord de la Cis-Jordanie près de la ville palestinienne de Naplouse. Là, Shapira aide à diriger la yeshiva Od Yosef Chai de la colonie, ayant le contrôle d’une petite armée de fanatiques enthousiastes de TERRORISER LES PALESTINIENS qui s’occupent de leurs cultures et de leur bétail dans les vallées en contrebas.
Shapira a été élevé dans une famille religieuse nationaliste influente. Comme Yaakov Yosef, il a pris un tournant radical après avoir rejoint la secte Chabad sous le patronage du Rabbin Yitzchok Ginsburgh, le directeur de la yeshiva de Yitzhar Od Yosef Chai qui prit la défense de sept de ses étudiants qui avaient tué une fille palestinienne innocente en affirmant la SUPÉRIORITÉ DU SANG JUIF. En 1994, quand le fanatique juif Baruch Goldstein massacra 29 dévôts palestiniens dans la Caverne des Patriarches à Hébron, Ginsburgh encensa Goldstein dans un long article intitulé "Baruch, Hagever" ou "Baruch, le Grand Homme". Ginsburgh rangea la tuerie de Goldstein avec les actes cohérents avec les enseignements halakhiques de base, depuis l’importance de la VENGEANCE LÉGITIME à la nécessité de "l’éradication de la semence d’Amalek".
Sous la direction de Ginsburgh et de Shapira, Od Yosef Chai a raqué presque $50000 du ministère israélien des affaires sociales depuis 2007. Le ministère israélien de l’éducation a rajouté au soutien gouvernemental en pompant plus de $250000 dans les coffres de la yeshiva entre 2006 et 2007.
Od Yosef Chai a également grassement bénéficié de dons de la part d’une organisation caritative et non-imposable US dénommée la Central Fund of Israel. Située dans le magasin de textiles des Marc Brothers dans Midtown Manhattan, la Central Fund a transféré au moins $30000 à Od Yosef Chai entre 2007 et 2008. (Itamar Marcus, le frère du fondateur de la Central Fund Kenneth, est le directeur de Palestine Media Watch, une organisation pro-israélienne, ironiquement dévouée à l’exposition du bellicisme palestinien). En avril 2013, le gouvernement israélien a enfin annoncé qu’il cesserait de financer Od Yosef Chai, disant que la yeshiva était une MENACE À LA SÉCURITÉ PUBLIQUE.
Bien qu’il n’ait pas spécifié l’identité de l"‘ENNEMI" NON-JUIF dans les pages de son livre, la connexion de longue date du Rabbin Shapira avec les attaques terroristes contre des CIVILS PALESTINIENS expose la réelle identité de ses cibles. En 2006, un autre rabbin de la yeshiva de Shapira, Yossi Peli, fut brièvement retenu par la police israélienne pour avoir encouragé ses suiveurs à assassiner tous les mâles palestiniens ÂGÉS DE PLUS DE 13 ANS.
Deux ans plus tard, Shapira fut interrogé par le Shin Bet car il était suspecté d’avoir aidé à orchestrer une attaque à la roquette artisanale contre un village palestinien près de Naplouse. Bien qu’il ait été relâché, le nom de Shapira apparut en relation avec un autre acte de terreur, lorsqu’en janvier 2010 la police firent un raid dans sa colonie à la recherche des vandales qui avaient mis le feu à une mosquée avoisinante. Après avoir arrêté plus de 10 colons, le Shin Bet retint cinq des confédérés de Shapira, suspectés d’acte pyromane. Aucun d’entre eux NE VIT JAMAIS L’INTÉRIEUR D’UNE CELLULE DE PRISON.
Lorsqu’il lui est demandé si les étudiants de la yeshiva d’Od Yosef Chai prenaient la loi entre leurs propres mains en attaquant les Palestiniens, l’un des collègues de Shapira, le Rabbin David Dudkevitch, répondit, "La question n’est pas de prendre la loi entre nos propres mains, mais plutôt de PRENDRE L’ÉTAT TOUT ENTIER ENTRE NOS MAINS."
La violence des colons juifs a été une réalité de la vie dans la Cis-Jordanie occupée depuis les années 70. Depuis 2007, cependant, LA VIOLENCE DES COLONS A CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ.
Un article de 2008 dans Ha’aretz attribuait l’augmentation des attaques au retrait des colons de la bande de Gaza en 2005, après quoi LES COLONS DE CIS-JORDANIE AVAIENT JURÉ DE RÉPONDRE À CHAQUE ACTION DE L’ÉTAT CONTRE EUX PAR UN ASSAUT CONTRE LES PALESTINIENS EN GUISE DE "FACTURE", établissant ainsi un "équilibre de la terreur" dissuasif.
Mais une analyse détaillée d’attaques documentées par les colons qui se sont produites pendant la décennie passée par l’institut basé à Washington, le Palestine Center a révélé que la violence est STRUCTURELLE, non pas par réaction. Mises en scène sans prétexte et le plus souvent dans des zones de Cis-Jordanie sous contrôle sécuritaire israélien étroit, les colons ont agi sans être restreints.
Le rapporta identifié des colonies du nord comme Yitzhar comme étant des terreaux d’activités violentes, avec des attaques de tirs et des incendies volontaires en augmentation. Selon Yesh Din, un groupement israélien des droits de l’homme, la police israélienne a CLOS 91% DES ENQUÊTES sur les attaques par les colons sans mettre qui que ce soit en accusation, et ont généralement échoué à localiser les suspects. (…)
Alors que Ginsburgh et Shapira ont fourni le sceau halakhique d’approbation pour les saccages des colons dans le nord de la Cisjordanie, au sud, leur camarade Dov Lior, le premier rabbin de Hébron, a APPLAUDI LE MEURTRE de quiconque, juif ou non-juif, qui semblait interférer avec la cause rédemptrice du Grand Israël. Aux funérailles de Baruch Goldstein, Lior fit la LOUANGE DU MEURTRIER en masse comme d’un "homme juste" qui était "plus saint que tous les martyrs de l’Holocauste." En partie grâce aux efforts de Lior, un autel à Goldstein se dresse à l’intérieur de la colonie juive de Kyriat Arba, où Lior préside à la yeshiva.
En même temps, Lior DÉCLARA QUE LE PREMIER MINISTRE YITZHAK RABIN ÉTAIT UN MOSER (un Juif qui cafte aux Goyim) et un rodef (un traître MÉRITANT L’ÉLIMINATION), contribuant à établir la justification religieuse de Yigal Amir, l’un des admirateurs de Lior, aux fins de l’assassiner.
Le penchant de Lior pour les tirades surchauffées et fascisantes n’a pas diminué avec l’âge. Il a averti les femmes juives de ne pas permettre la fécondation in vitro avec le sperme de non-Juifs, affirmant que "le sperme des Gentils mène à des rejetons barbares", a décrit les Arabes comme des "chevaucheurs de chameaux malfaisants" et dit que les militants PALESTINIENS en détention pouvaient SERVIR DE COBAYES pour des expériences avec des êtres humains vivants.
Les petit rabbin à barbe grise s’est même exprimé sur les maux du "boogie-woogie", déclarant que le rock’n’roll "exprime les pulsions plus basses et animales des gens." Il a ajouté, "Quelque chose qui appartient aux rythmes des kushim [les Noirs] n’a pas sa place dans notre monde."
Grâce au NOMBRE CROISSANT DE JEUNES NATIONALISTES QUI S’ENRÔLENT POUR LE SERVICE MILITAIRE après avoir étudié dans des YESHIVAS HESDER, ou des INSTITUTIONS d’ENSEIGNEMENT RELIGIEUX qui ENTRAÎNENT LES JEUNES HOMMES POUR LES MILITAIRES, Lior s’est assuré une INFLUENCE CONSIDÉRABLE AU SEIN DU CORPS MILITAIRE.
En 2008, quand le grand rabbin de l’armée israélienne, Le Brigadier-Général Avichai Ronski, emmena un groupe d’officiers militaires du renseignement à Hébron pour une tournée spéciale, il termina la journée par une réunion privée avec Lior, qui put régaler les officiers de ses opinions sur la guerre moderne, qui comprend un soutien sans bornes à LA PUNITION COLLECTIVE DES PALESTINIENS. Ronski, pour sa part, a supervisé la distribution de tracts extrémistes à des soldats pendant l’opération Cast Lead, incluant "Baruch, Hagever" et un pamphlet affirmant, "Quand vous montrez de la merci à un ennemi cruel, vous êtes cruel avec des soldats purs et honnêtes."
En octobre 2009, un groupe de soldats du notoirement abusif Bataillon Shimshon ont tenu à bouts de bras une banderole jurant de ne pas évacuer des colonies lors d’une cérémonie d’intronisation au Mur Occidental – "Shimshon n’expulse pas". Quand l’armée a puni les deux soldats qui ont organisé l’étalage de déloyauté en les éjectant de l’unité, les rabbins Ginsburgh et Lior ont promptement prévu un rassemblement religieux à Jérusalem en leur honneur. Une source a dit au Jerusalem Post que la cérémonie inclurait la distribution en masse de la Torat Ha’Melech nouvellement publiée. des semaines après l’incident, DEUX BRIGADES supplémentaires de l’armée israélienne, Nahson et Kfir, décorèrent leurs bases d’entraînement avec des banderoles annonçant leur REFUS D’ÉVACUER DES COLONIES.
Moins de deux ans plus tard, Matanya Ofan, le co-fondateur d’une officine médiatique extrémiste basée à Yitzhar, est apparu sur une VIDÉO VIRALE en ligne en uniforme complet de l’armée, tenant un M-16 de l’armée dans une main et un exemplaire de Torat Ha’Melech dans l’autre. LE LIVRE ÉTAIT VENU À REPRÉSENTER LE CODE OFFICIEUX DU SOLDAT NATIONALISTE RELIGIEUX. Fixant la caméra, Ofan déclarait, "Quand je viens à la frontière, avec la grâce de Dieu, je n’écouterai pas les bêtises que me disent les commandants, et si je vois un ennemi s’approchant de la frontière je ferai tout pour l’arrêter de passer et J’ESSAIERAI DE LUI FAIRE DU MAL – parce que C’EST AINSI QUE NOUS POUVONS SAUVER LA VIE DES JUIFS. Seulement de cette manière, aucun Soudanais ou Syrien n’arrivera à Tel-Aviv." Un slogan à la fin de la vidéo lisait, "Juifs, à nous de gagner".
Dès lors, les RANGS DE L’ARMÉE ONT ÉTÉ SUBMERGÉS PAR LES NATIONALISTES RELIGIEUX, avec plus d’un tiers des officiers d’infanterie exprimant un point de vue de la droite religieuse – un bond de 30% depuis 1990. Une étude de 2010 a démontré que 13% des commandants de compagnies vivaient dans des colonies de Cisjordanie. Le Commandant en Second de l’armée, le Vice-Chef d’État-Major Yair Naveh, fut le premier officier religieux à être NOMMÉ À UN POSTE À L’ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL. Il était aussi l’officier impliqué dans le scandale d’Anat Kamm pour avoir ordonné l’assassinat de militants palestiniens en violation flagrante d’une décision de la Cour Suprême.
Un autre Sioniste religieux éminent était Yaakov Amidror, l’ancien directeur de l’aile d’analyse du renseignement militaire de l’armée et commandant de ses académies d’officiers. Un colon avec une barbe blanche touffue, Amidror fut désigné par le premier ministre Benjamin Netanyahu pour servir en tant que DIRECTEUR DE SON CONSEIL NATIONAL DE SÉCURITÉ. En plus de recommander la réoccupation de la bande de Gaza, Amidror a soulevé la controverse en APPELANT À DES EXÉCUTIONS SOMMAIRES DE SOLDATS ISRAÉLIENS qui refusaient d’avancer en bataille, et pour l’usage de la force disproportionnée contre la population civile de l’adversaire.
"Ce qui devrait être dit est, tuez plus de salopards que l’autre côté, pour que nous gagnions. C’est tout," hurla-t-il pendant un débat à plusieurs sur les "VALEURS NATIONALES dans les Forces de Défense Israéliennes". Bien que les opinions d’Amidror semblaient en accord avec certaines de celles des auteurs de Torat Ha’Melech, il n’osait pas les défendre. C’était un travail pour les rabbins Lior et Yaakov Yosef, qui devinrent les plus éminents défenseurs, sinon les promoteurs les plus enthousiastes, de Torat Ha’Melech.
Tôt en 2011, avec la polémique faisant toujours rage en Israël autour du livre, Yosef et Lior ont fourni le sceau suprême d’approbation rabbinique: une haskama, la sorte de référence donnée en préface d’ouvrages judaïques par des Lettrés attestant de leur valeur halakhique et de la véracité de leur contenu. "Je me suis réjoui, de voir cette merveilleuse création," a dit Lior du livre. Ce février-là, le ministre de la sécurité intérieure émit un mandat d’arrêt contre Lior après qu’il ait REFUSÉ DE VENIR RÉPONDRE À DES QUESTIONS sous la suspicion d’incitation à la haine raciale, un crime en Israël qui est rarement puni, mais qui comporte une peine maximale de cinq ans de prison ferme.
Lior rejeta l’ordre de l’état en arguant qu’il n’avait aucune obligation de se plier à ses règles; la Torah elle-même était mise en procès, proclamait-il. Par conséquent la voix auto-proclamée du Judaïsme dans sa forme la plus pure s’est placée AU-DESSUS DES LOIS.
Pendant ce temps, l’ordre d’arrestation provoqua des APPELS À LA RÉSISTANCE TOTALE de la part de MEMBRES DE L’AILE DROITE DE LA KNESSET comme Yaakov Katz, qui a dit que le gouvernement se comportait comme les "sombres régimes" qui ont persécuté les Juifs à travers l’histoire, mettant le ministre de la justice dans le rôle des Nazis ou des Pharaons.
VINGT-QUATRE MEMBRES DE LA COALITION DE NETANYAHU, dont David Rotem, le directeur du Comité de la Knesset sur la Constitution, la Loi et la Justice, ONT REJOINT KATZ POUR DÉNONCER L’ARRESTATION DE LIOR. Les deux Grands Rabbins d’Israël, Yona Metzger et Shlomo Amar, ont publié une déclaration conjointe dénonçant l’arrestation d’un homme qu’ils ont appelé "l’un des plus grands rabbins d’Israël".
L’ire de la droite religieuse a explosé lors d’une manifestation turbulente à l’extérieur de la Cour Suprême en juillet 2011, avec des centaines de jeunes colons franchissant un mur autour du palais de justice et essayant de prendre le bâtiment de force. Ce même mois, quand deux activistes de droite furent attrapés en train de s’introduire chez lui, Shai Nitzan, le procureur adjoint de l’état, fut contraint de se déplacer avec une unité de sécurité personnelle.
En mai 2011, EN MAI 2011, LE GOUVERNEMENT PLIA SOUS UNE PRESSION SANS RELÂCHE – l’aile droite se tordit jusqu’à l’extrême droite – avec le ministre de la justice Yehuda Weinstein décidant qu’il ne disposait pas de preuves suffisantes pour conclure que Torat Ha’Melech incitait au racisme, principalement parce que le livre était écrit d’une "manière générale".
Lior était libre avec les auteurs du livre, Shapira et Elitzur, CONSOLIDANT LEUR DOMINATION POLITIQUE tout en s’assurant que le tract qu’ils avaient produit continuerait à circuler librement au sein des rangs de l’armée. Abasourdi par la décision de l’état, Selif Rachlevsky, un chroniqueur progressiste de Ha’aretz, déclara Lior "LE DIRIGEANT D’ISRAËL".
Ayant exercé son influence avec succès sur les militaires et le système judiciaire, la droite religieuse est allée dans des villes mixtes en Israël pour PROMOUVOIR LA SÉGRÉGATION ET PUNIR LES UNIONS (et naissances) MIXTES dans une campagne qui s’est étendue pâté de maison par pâté de maison, rue par rue.
Source: http://www.alternet.org/books/how-kill-goyim-and-influence-people?page=0%2C0 FIN de l'extrait du livre de Max Blumenthal-----------------------
PARTIE 5 (les parties précédentes sont ici : http://bistrobarblog.blogspot.fr/2014/08/limage-du-jour.html)
RépondreSupprimerDocumentaire
PALESTINE, PROMESSES ET TRAHISONS NAISSANCE D'ISRAEL, EMPIRE BRITANNIQUE
Chaine Histoire
http://www.youtube.com/watch?v=f-QtW3Al18U
Pour comprendre un peu mieux les racines de la tragédie en Palestine, je vous propose maintenant une VIDÉO GÉOPOLITIQUE qui montre le JEU DE GUERRE MONDIAL joué par l’empire britannique (devenu ensuite l’empire anglo-américain sioniste) : son rôle central dans la destruction du Moyen-Orient, sa stratégie de diviser pour régner, sa tromperie totale envers les dirigeants arabes, mais aussi son rôle central dans la destruction de l’Europe.
Rôle destructeur qui perdure jusqu’à aujourd’hui grâce à la mise sous tutelle des pays d'Europe par l’empire anglo-américain sioniste dans l'entité non-élue appelée Union Européenne.
On ne parle plus aujourd’hui des empires centraux qui existaient en Europe. Le documentaire éclaire un peu le jeu de massacre de l’empire britannique en Europe continentale. On comprendra mieux les raisons des alliances entre des pays européens à l’époque, et les choix de l’Allemagne dans ce jeu de massacre.
À tous ceux qui croient défendre leur pays en prenant les armes contre un autre pays, ou défendre leur liberté ou leur communauté en rejoignant une enthousiasmante révolution colorée pour faire tomber leur gouvernement, j’espère que ce documentaire rappellera pourquoi la guerre n’est qu’une escroquerie qui se joue à un tout autre niveau, faite seulement pour spolier les peuples au profit toujours des même vainqueurs.
Brigitte
PARTIE 6
RépondreSupprimerFilm documentaire : LA TERRE PARLE ARABE
de Maryse GARGOUR
http://www.youtube.com/watch?v=WzIy_WuQ-fY
Un document Humain sur la vie des Palestiniens en Palestine, qui se souviennent : "entre les arabes et les juifs, en ce temps là, il n'y avait aucune différence, nous vivions en paix"...
------Commentaire de Michel Collon: http://www.michelcollon.info/La-Terre-parle-arabe.html
"La réalisatrice nous amène à remonter le temps avec des scènes surprenantes de l’ancienne et trépidante ville de Jérusalem, avec des images de pêcheurs naviguant aussi bien sur la mer que sur des lacs ou des rivières, de paysans occupés à travailler de riches terres agricoles, de bergers surveillant leurs troupeaux, de femmes vêtues de robes brodées balançant des jarres d’eau sur leur tête, d’hommes coiffés de turbans pressant des olives pour en faire de l’huile ou cuisant le pain arabe typique dans des fours en terre, d’une volée de cloches d’église, de croyants agenouillés pour la prière, de familles posant pour des photos de mariage ou de vacances. Ces scènes d’une vie idyllique en Terre sainte nous poursuivent alors que nous sommes renvoyés vers des temps plus tourmentés.
La lecture d’extraits de lettres échangées dans des langues européennes entre des EUROPÉENS SIONISTES et des EUROPÉENS IMPÉRIALISTES est suivie par des scènes reflétant les conséquences de LEURS CONCEPTS D’INGÉNIERIE SOCIALE. La progression du projet de COLONISATION est relatée sur la base d’articles tirés des journaux de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle. Si, comme on peut le constater dans certains documents comme des reportages et des lettres, les colons sionistes parlaient de colonisation, bien de leurs écrits et de leurs discours traduisaient L’IDÉE DE REMPLACER LA POPULATION LOCALE PAR LA NOUVELLE POPULATION VENUE D’EUROPE. S’expriment notamment à ce sujet Ahad Haam, Israel Zanguill, Yosef Weitz, Chaim Weitzman, Theodor Herzl et Ben Gurion.
Le film nous montre comment des organisations armées clandestines juives telles que la Haganah, l’Irgun, et le groupe Stern se sont spécialisées dans diverses formes de TERRORISME allant de l’attentat à la bombe dans des marchés jusqu’aux assassinats (y compris de fonctionnaires britanniques).
D’une voix calme et posée, l’historien Nur Masalha avance des faits et des chiffres précis pour nous guider à travers les dédales de l’histoire.
J’ai toujours été d’avis que le terme "documentaire" n’était pas approprié pour désigner ce type de films. Il arrive qu’un film non seulement nous informe sur la base de documents surprenants et nous fasse vivre une expérience mémorable, mais qu’il opère aussi en nous un changement fondamental, qu’il nous entraîne dans une profonde réflexion sur ce qui s’est produit et nous incite à agir.
Des réfugiés racontent, la voix empreinte de tristesse, comme la vie était facile avant 1948, lorsque les différentes religions cohabitaient sans heurts. Ils étaient de simples paysans ou de simples citadins, qui IGNORAIENT PRESQUE TOUT DES MACHINATIONS DU SIONISME ET DE L’IMPÉRIALISME, ET DES CONSPIRATIONS EN COURS POUR LES DÉPOUILLER DE LEURS TERRES et faire de leur pays un Etat juif.
Les titres des journaux locaux (sionistes juifs ou nationalistes arabes) en disent long : Les fonds affluent vers la Palestine, L’immigration sioniste augmente, Les Juifs s’opposent à toute limitation de l’immigration, Des milice juives s’entraînent, Promesse de récompense pour la capture de juifs recherchés, La presse arabe en grève, 59 arabes blessés dans un attentat à la bombe à Haifa, Le problème de la terre en Palestine, Pacte entre la Haganah et l’Irgun, Des armes pour les Juifs palestiniens.
Dans une interview, un résistant de 1948 explique pourquoi il a rejoint les combattants. "Nous avons vu qu’ils voulaient s’emparer de notre pays et nous chasser. Peu de fusils, peu de combattants, pas d’organisation ni d’expérience en matière de guerre, huit personnes rassemblant leur argent pour acheter un seul vieux fusil..." "
PARTIE 7 - (suite LA TERRE PARLE ARABE)
RépondreSupprimer"Sur une image, on distingue une enseigne bilingue, qui affiche en anglais "Agence juive pour la Palestine" et en hébreu "Agence juive pour Israël", avant même que ce pays n’existe. LA SUPERCHERIE A TOUJOURS FAIT PARTIE DU PROGRAMME.
Le film aborde également le soulèvement de 1936 contre l’occupation britannique et la colonisation sioniste. Le mouvement sioniste propose d’y faire face en accélérant la colonisation et en transférant la population arabe hors de l’Etat juif prévu. Il conçoit ce projet d’ingénierie comme on prépare le drainage d’un marécage ou la déforestation d’une parcelle pour s’y installer. Les Britanniques instituent le bombardement de village, les châtiments collectifs, les pendaisons publiques, les expulsions, etc., des pratiques qu’adoptera plus tard l’armée israélienne face aux soulèvements palestiniens.
Malgré la multiplication des acquisitions et l’adoption d’autres méthodes, l’Agence juive ne peut acquérir que 3,5% du territoire palestinien. C’est finalement LA GUERRE qui LUI PERMET D’OBTENIR CE QU’ELLE VOULAIT VÉRITABLEMENT.
Ben Gurion déclare "nous appartenant ou ne nous appartenant pas sont des concepts qui ne valent qu’en temps de paix ; en temps de guerre, ils n’ont plus aucun sens sens". Des réfugiés expliquent qu’ils ont fui parce que les forces sionistes prenaient intentionnellement pour cible des civils afin qu’ils s’en aillent. C’était souvent une question de vie ou de mort. Les forces sionistes disposaient déjà d’avions, de tanks, de blindés, d’artillerie lourde, alors que le peu de résistants palestiniens n’avaient que des pistolets à un coup datant pour la plupart de la période ottomane.
Si les habitants ne s’en allaient pas et ne se rendaient pas, les hommes étaient rassemblés et fusillés en groupe à la mitraillette. Un survivant raconte comment il est resté à faire le mort une journée entière, couché parmi les cadavres, le corps criblé de balles. Un autre explique avoir vu le cadavre d’une femme enceinte, le ventre ouvert, et celui de son bébé.
Les témoignages de personnes ayant survécu aux attentats à la bombe perpétrés par des ORGANISATIONS TERRORISTES JUIVES à l’hôtel King David et à l’hôtel Samiramis sont combinés avec des documents et des reportages d’actualités de l’époque.
Le film se termine sur le témoignage d’un vieil homme, autrefois habitant de Jérusalem, qui décrit les souffrances de l’exil et le mal du pays.
L’approche historique combinant images, documents, faits et chiffres donne l’impression que ces événements sont survenus hier. C’est un film puissant.
« La Terre parle arabe » croise le regard de l’historien et du cinéaste pour soulever une vérité brûlante, celle du nettoyage et de la spoliation de la terre palestinienne par les sionistes.
Fin XIXème le sionisme, mouvement politique( juif) minoritaire, apparaît sur la scène internationale. Son but est de créer un Etat pour les Juifs quelque part dans le monde. Ce choix se portera finalement sur la Palestine. Cependant cette terre palestinienne « parle arabe » et se trouve habitée par un peuple, les Palestiniens.
Pour mettre en avant leur projet, les leaders sionistes élaborent une solution bien avant la déclaration Balfour de 1917. Il s’agit de penser d’abord et d’organiser ensuite le transfert de la population locale palestinienne hors de sa terre. TOUS LES MOYENS seront utilisés pour cela et en particulier la force brutale. Ce projet, élaboré EN SECRET dans les premières années, sera progressivement mis en avant par ses leaders après la grande révolte palestinienne de 1936 au cours de laquelle toutes les formes d’oppositions à ce projet par les Palestiniens seront fortement réprimées par la puissance mandataire britannique."
(Michel Collon)
PARTIE 8 - Vidéos : DISCOURS DE BENJAMIN FREEDMAN (sous-titres français, 1h 27)
RépondreSupprimer• Benjamin Freedman en 1961 - Le rôle des sionistes dans les deux guerres mondiales (1/2) http://www.dailymotion.com/video/x1bin4d_benjamin-freedman-en-1961-le-role-des-sionistes-dans-les-deux-guerres-mondiales-1-2_news
• Benjamin Freedman en 1961 - Le rôle des sionistes dans les deux guerres mondiales (2/2)
http://www.dailymotion.com/video/x1bioo1_benjamin-freedman-en-1961-le-role-des-sionistes-dans-les-deux-guerres-mondiales-2-2_news
L’avertissement d'un Américain de "l'establishment" sioniste converti au catholicisme sur les causes des deux premières guerres européennes. En 1946, il a tenté en vain d’alerter l’ONU pour empêcher la création d’Israël et créé la Ligue pour la Paix et la Justice en Palestine.
Il tente ici de prévenir une troisième guerre "mondiale". Je ne recopie qu'une partie tronquée de son long discours, qui vaut la peine d'être écouté en entier. Toute correspondance avec des situations connues aujourd'hui serait loin d’être fortuite :
"sanctions" (boycott) pour modifier la politique intérieure d'un état souverain, propagande de guerre subite contre l'ami d'hier, manipulation par les médias pour provoquer la haine dans l’opinion publique, accords secrets séparés, financement simultané des camps ennemis par les banquiers à condition que les belligérants choisissent les alliances voulues par les banquiers... Holocauste de la jeunesse européenne.
-----------EXTRAIT :
http://kintou.unblog.fr/2009/11/17/comprendre-discours-de-benjamin-freedman-en-1961-sur-le-sionisme/
"Ici aux Etats Unis, les sionistes et leurs coreligionnaires exercent un contrôle total sur notre gouvernement. (…)
Alors permettez moi de vous raconter ce qui c’était réellement passé tandis nous étions tous endormis. La première guerre mondiale survint durant l’été 1914. Il y a ici peu de gens de mon age qui se souviennent de cela. Cette guerre fut menée d’un coté par la Grande Bretagne, la France et la Russie, et de l’autre coté par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et la Turquie.
En l’espace de deux ans, l’Allemagne avait remporté la guerre. Non seulement l’avait remportée nominalement mais aussi réellement. Les sous marins allemands, qui furent une totale surprise pour le monde, avaient balayé tous les convois de l’Océan Atlantique. La Grande Bretagne se trouvait sans munitions pour ses soldats, avec une dernière semaine de ravitaillement ; et après cela juste la famine. Au même moment l’armée française s’était mutinée. Ils avaient perdus 600 000 soldats à la fleur de l’age dans les batailles de défense de Verdun et de la Somme. L’armée russe avait déserté (…).
Durant exactement la même période, pas un seul feu n’avait encore été tiré en territoire allemand, pas un seul soldat ennemi n’avait encore franchi la frontière allemande. Pourtant, l’Allemagne proposait un accord de paix. Ils offraient à l’Angleterre une paix négociée appelée par les juristes un ’’STATUS QUO ANTE BASIS ’’ signifiant, « cessons le combat et retournons aux conditions d’avant la guerre.»
Durant l’été 1916, l’Angleterre considérait sérieusement cette proposition. Ils n’avaient d’ailleurs pas le choix. C’était soit accepter cette offre de paix noblement proposée par les allemands, soit aller vers une défaite certaine. Tandis que cela se discutait, les sionistes de l’Europe de l’Est rencontrèrent le British War Cabinet.
Je vais être bref, car ceci est une longue histoire ; mais je détiens tous les documents prouvant mes déclarations. Ils dirent : « Ecoutez nous, vous pouvez encore remporter cette guerre….ne baissez pas les bras…vous n’êtes pas obligé d’accepter la proposition de paix faite par l’Allemagne. Vous pouvez gagner cette guerre si, l’Amérique venait à vos cotés en tant qu’allié. » Les USA étaient alors hors du conflit. (…).
PARTIE 9 - Benjamin Freedman
RépondreSupprimer"Ils dirent à l’Angleterre : « Nous vous garantissons d’embarquer les USA contre l’Allemagne dans cette guerre, SI VOUS NOUS PROMETTIEZ LA PALESTINE APRÈS LA VICTOIRE ». En d’autres termes ils firent ce pacte : « Nous nous chargeons de ramener les USA en tant qu’allié ; le prix à payer sera la Palestine, après bien sur, la défaite de l’Allemagne, Autriche-Hongrie, et Turquie. » L’Angleterre avait autant de légitimité de promettre la Palestine à quiconque, qu’aurait les USA de promettre le Japon à l’Irlande. (…)
En Octobre 1916 cette promesse fut faite malgré tout. Peu de temps après cela, je ne sais pas combien de vous s’en souviennent, les USA qui étaient presque totalement ’’pro Allemands’’, soudainement entraient en guerre aux cotés des britanniques. Je répète que les USA était quasiment pro Allemand ; parce que les journaux étaient tous contrôlés par des juifs, les banquiers étaient juifs, toute l’industrie des mass média et de l’information dans ce pays était sous contrôle juif. Et il s’avère que LES JUIFS étaient pro Allemand. Parce que beaucoup d’entre eux étaient venus d’Allemagne, et ils NE RÊVAIENT QUE D’UNE CHOSE, VOIR LES ALLEMANDS DÉPOSER LE TSAR. De tout temps les juifs n’aimaient pas le Tsar de Russie et ne voulaient pas le voir remporter la guerre.
Ces banquiers juifs allemands, comme Kuhn&Loeb, et beaucoup d’autres banques américaines, simplement refusaient de financer la France ou l’Angleterre du moindre sou. Par contre, ils versèrent des sommes colossales à l’Allemagne.
Ils avaient choisi leur camp depuis le début de la guerre. Ils dirent : « TANT QUE L’ANGLETERRE ET LA FRANCE SONT LIÉS AVEC LA RUSSIE, ILS N’ENCAISSERONT PAS LE MOINDRE DOLLAR». Ils procurèrent à l’Allemagne des fonds monétaires pour défaire la Russie. Donc, ces mêmes banquiers juifs réalisant la possibilité de décrocher la Palestine, se rendirent en Angleterre et firent ce pacte.
A ce moment précis, tout changea, comme un feu rouge qui tournerait au vert. (…) Soudainement les allemands devinrent mauvais, tout d’un coup ils étaient horribles, maintenant c’étaient des ‘‘Huns’’ qui se mettaient soit disant à tirer sur les ambulances de la croix rouge et découpaient les mains de bébé. Peu de temps après cela le président Wilson déclara la guerre à l’Allemagne. Les sionistes de Londres avaient alors envoyé un télégraphe aux USA à l’adresse du juge Brandeiss lui disant : « Occupez vous de Wilson, on a eu ce qu’on voulait de Londres. Débrouillez vous pour engager les USA dans le conflit». (…)
On nous piégea et nous y emmena à notre insu ; on nous parachuta dans ce conflit, ou si je puis être vulgaire, on nous ’’aspira’’ dedans. Nous étions ‘‘le dindon de la farce’’, le pigeon d’une arnaque tendue par le sionisme internationale ; tout simplement pour qu’il puisse s’accaparer la Palestine. Ceci est quelque chose dont le public américain n’a jamais entendu parler. Ils ne furent jamais informés de la cause de notre participation à la première guerre mondiale.
Après avoir fait entrer l’Amérique dans le conflit, les sionistes s’en allèrent au British War Cabinet en Angleterre et tinrent à peu prés ce langage:«Voila que nous avons effectué notre part du marché, nous voudrions avoir quelque garantie écrite prouvant que vous honoreriez à votre tour votre part du contrat et donc que vous nous céderiez la Palestine ; bien entendu après que vous aillez vaincu. » A ce moment précis, personne ne pouvait dire si la guerre allait durer une année ou dix de plus.
Donc ils imaginèrent une sorte de facture, un genre de récépissé qui avait la forme d’une lettre écrite en des termes vicieux la rendant mystérieuse et incompréhensible pour tout le monde. Cela a été appelé la ’’Déclaration Balfour’’. Cette fameuse déclaration Balfour dont on a écrit tellement à propos, était simplement la promesse anglaise faite aux sionistes pour l’accord que ces derniers avaient passé pour embarquer les USA dans le conflit. (…)
PARTIE 11 - Benjamin Freedman
RépondreSupprimer"Les USA se jetèrent tête baissée dans la première guerre mondiale et l’Allemagne fut écrasée ; bien sur, après cela vous savez ce qu’il advint. A la fin de la guerre les Allemands s’en allèrent pour signer l’armistice à Paris, à la fameuse conférence de paix de 1919 à Versailles. Il y avait là cent dix neuf juifs représentant le sionisme international et à leur tête Bernard Baruch.
J’y étais à cette fameuse conférence de paix à Versailles. Je dois donc de le savoir.
Que s’y était il donc passé ? Durant cette conférence où l’Allemagne fut découpée et l’Europe divisée pour les nations prétendant y avoir un droit sur le territoire. Les sioniste aussi réclamèrent leur part du gâteau en prétendant : « Ne nous aviez vous pas promis la Palestine ? » C’est alors qu’ils produisirent leur preuve, RÉVÉLANT POUR LA PREMIÈRE FOIS LA DÉCLARATION BALFOUR DEVANT DES YEUX ALLEMANDS ÉBAHIS.
C’est seulement à ce moment précis que les Allemands réalisèrent le genre de piège qu’il leur avait été tendu et la vraie cause de l’entrée des USA dans ce conflit. Ils comprirent alors l’étendue du coup qu’il leur a été asséné et souffrirent des terribles conséquences et des réparations de guerre qu’on leur infligea.
(…) Il faut signaler qu’avant cet événement, les juifs ne s’étaient jamais mieux sentis plus libre qu’en Allemagne. Vous aviez Mr Rathenau qui était là bas peut être cent fois plus important en industrie et finance que Bernard Baruch ici. Vous aviez Mr Balin qui possédait les deux plus grandes lignes maritimes, la North German Lloyds et la Hamburg-American. Vous aviez Mr Bleichroder qui était le banquier de la dynastie impériale des Hohenzollern. Vous aviez les Warburg à Hambourg qui étaient des grandes banques du négoce, peut être les plus importantes au monde. (…)
LES ALLEMANDS NE POUVAIENT PAS DIGÉRER CE QU’IL LEUR ÉTÉ FAIT ET PRIRENT CET ACCORD SECRET COMME UNE PARFAITE TRAHISON. Cette trahison pourrait être comparée à une hypothétique situation ; à supposer que les USA serait en guerre contre la Russie. Et nous gagnerions. Mais nous proposerions à la Russie de tout laisser tomber et lui offririons une paix sur un plateau d’argent qu’elle ne pourrait refuser. Mais soudainement, la Chine populaire surgit dans la guerre aux cotés de la Russie. De cette intervention chinoise se dessina notre défaite. Une défaite cuisante, avec de lourdes réparations de guerre qu’aucune imagination humaine ne puisse accepter.
Imaginez qu’après cette défaite on su que ces les chinois de notre propre pays, nos propre concitoyens qui tout le temps nous crûment loyaux à notre cause non seulement nous avaient vendus à la Russie et par-dessus le marché étaient responsables de l’intervention chinoise contre nous. Que ressentirions nous aux USA à l’égard des Chinois. Je ne pense pas qu’aucun d’entre eux puisse avoir le courage de se montrer en public. Ils n’y auraient pas assez de réverbère pour les y accrocher. Imaginez notre réaction.
Voila ce que ressentirent les Allemands pour les juifs ; eux qui ont été si généreux avec les juifs depuis 1905, date qui vit la première révolution communiste en Russie tourner au désastre quand les juifs ont du fuir de Russie pour trouver refuge en Allemagne où ils trouvèrent l’hospitalité et furent traités avec clémence. Et voila qu’ils vendent l’Allemagne dans une combine pour aucune raison autre que l’accaparement de la Palestine en tant que soi disant ‘‘foyer juif’’.
On a Nahum Sokolow, ainsi que tous les grands noms et grandes figures dont vous entendez parler au sujet du sionisme aujourd’hui ; ils ont écrit en 1919, 1920, 1921, 1922 et 1923 en inondant la presse de déclarations concernant la réaction allemande contre les juifs, due au fait qu’ils réalisèrent que leur défaite cuisante fut causée par l’initiative sioniste de l’entrée américaine dans la guerre. Les juifs eux même le reconnaissaient.
PARTIE 12 - Benjamin Freedman
RépondreSupprimer"Et ce n'est pas qu’en 1919, les allemands soudainement découvrirent qu’un verre de sang juif avait meilleur goût qu’un Coca Cola ou qu’une bière munichoise. EN AUCUN CAS IL S’AGISSAIT D’UN SENTIMENT RELIGIEUX. TOUT ÉTAIT POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE. (…)
Il eut une conspiration entre la Grande Bretagne, la France et la Russie, pour liquider l’Allemagne. Il n’y a pas un historien au monde qui puisse trouver une raison expliquant pourquoi ces trois pays décidèrent subitement de rayer l’Allemagne de la carte politique. (…)
Un petit rappel historique serait de rigueur. Entre 1918 et 1919, les communistes prirent contrôle de la Bavière durant un courte période quand même. Rosa Luxembourg avec Karl Liebknecht à la tête d’un groupe d’autres juifs, gouvernèrent trois jours. En fait, à la fin de la guerre, le Kaiser s’était enfui en Hollande, tout simplement parce qu’il craignait que les communistes allaient s’emparer de l’Allemagne comme ils l’avaient fait en Russie et qu’analogiquement lui serait réservé le même sort que celui fait au Tzar. (…)
Après que la menace communiste eut été balayée du sol allemand, les juifs étaient encore très actifs, essayant de recouvrer leur statut. (…) Rappelons quand même, qu’en ce temps là il y avait autour de 90 millions d’allemands pour seulement 460 000 juifs, qui représentaient donc à peu prés un demi pourcent de la population allemande. N’empêche qu’ils contrôlaient toute la presse et la presque totalité de l’économie. Car étant venus en Allemagne après la guerre avec beaucoup d’argent, d’autant plus que la dévaluation drastique du Mark leur permit de tout acheter pour une bouchée de pain. (…)
En toute logique de réflexivité, des mesures appropriées et conséquentes ont été prises par les allemands contre ceux qui les avaient vendus. En d’autre terme, ils les discriminèrent, évitèrent, identiquement comme nous discriminerions, éviterions, les chinois, les catholiques ou quiconque dans ce pays qui nous auraient vendu à l’ennemi et aurait ainsi causé notre défaite.
En juillet 1933, UNE CONFÉRENCE DU SIONISME INTERNATIONAL fut organisée à Amsterdam. Les juifs du monde entier y participèrent. Ils s’adressèrent à l’Allemagne en des termes impératifs ; à savoir qu’ils -les sionistes- LES SOMMAIENT DE LIMOGER Hitler et de faire réintégrer tout les juifs dans leur fonction, eussent t’ils été communistes ou non. En aucun cas les sionistes ne permettraient aux allemands de les traiter de la sorte ; et en toute chose qu’il fallait considérer cet avertissement comme un ULTIMATUM. On imagine aisément ce que fut la réponse des allemands. Mais c’est la réaction juive qui allait être des plus étonnantes.
En 1933, quand l’Allemagne refusa de se plier aux exigences sionistes à la conférence d’Amsterdam (…). Le président de cette conférence et chef de la délégation américaine était Samuel Untermeyer, qui la quitta aussitôt pour aller aux USA et directement du bateau monta aux studios de la CBS (Columbia Broadcasting System) et donna UN DISCOURS transmis sur tout le territoire américain. Dans lequel il dit : «LE SIONISME INTERNATIONAL MAINTENANT APPELLE À LA GUERRE SAINTE CONTRE L’ALLEMAGNE. Nous sommes maintenant engagés dans une bataille sacrée contre les allemands. Nous allons les forcer à se rendre. NOUS ALLONS EXERCER UN BOYCOTT INTERNATIONAL CONTRE EUX qui les détruira du fait qu’ils dépendent exclusivement de leurs exportations. »
Et c’est un fait que deux tiers 2/3 des besoins alimentaire allemands doivent être importés. Cela peut être obtenu qu’avec le produit de la vente de leur exportation. Donc si l’Allemagne n’exporte pas ; 2/3 de la population allemande mourrait de faim. Il n’y a simplement pas assez de nourriture pour plus de 1/3 de la population. (…)
PARTIE 13 - Benjamin Freedman
RépondreSupprimerToutefois, les juifs de par le monde déclarèrent un BOYCOTT CONTRE L’ALLEMAGNE qui fut tellement efficace qu’on ne pouvait plus trouver en magasin un produit portant ’’ made in germany’’. A ce sujet, un représentant de la Woolworth Company me rapporta qu’ils avaient du jeter des millions de Dollar en vaisselle dans la rivière ; parce que leur magasin aurait été boycottés si quiconque viendrait et aurait trouvé des assiettes portant la mention ’’ made in germany’’. Ils auraient tout simplement subit des manifestations avec des slogans « Hitler assassin » et ainsi de suite ; identiquement à ces sit-in qui se sont déroulés dans le sud. (…)
On vit donc les magasins Macy’s boycottés, et où des centaines de gens manifestaient avec des banderoles portant les termes « Hitlériens » ou «assassin». (…) Naturellement les Allemands s’étonnèrent ; qui étaient donc ces gens qui non seulement les soumettaient à un boycott mais en plus jetaient tous leurs salariés au chômage ; bloquant leur économie et mettant à genoux leur commerce. Ils s’en offusquèrent, c’était un total désarroi.
Evidemment ils dessinèrent des swastikas (croix gammée) sur les murs des magasins juifs. Pourquoi diable un allemand irait donner son argent à un commerçant faisant partie d’un blocus international poussant l’Allemagne à la famine ; la forçant à se plier aux exigences du sionisme qui voulait lui dicter quel chancelier elle devrait choisir.
(…) A présent on doit faire le point ; personnellement je déteste utiliser le terme « anti-sémite » car ce terme est complètement dénué et dénudé de sens à mes yeux ; toutefois il représente quelque chose pour vous, donc je dois de l’utiliser. La seule raison expliquant le sentiment allemand à l’encontre des juifs est le fait qu’ils étaient responsables pour la première guerre mondiale, ainsi que pour le boycott international. Automatiquement ils étaient responsables pour la deuxième guerre mondiale ; et parce que cela devenait apparent il fut nécessaire que les juifs et les allemands s’engagent vers un problème menant directement à une sorte de confrontation qui inéluctablement verrait la désignation d’un seul vainqueur. (…)
En Novembre 1933, les Américains reconnurent officiellement l’Union Soviétique qui commençait à devenir très puissant. L’Allemagne logiquement effrayée se réarma, appréhendant une éventuelle confrontation avec l’URSS ; pensant qu’elle aussi aller tomber dans le communisme. (…)
Si nous déclenchions une guerre mondiale qui risquerait de se développer en une guerre nucléaire, l’humanité n’y survivrait pas. Une telle guerre aurait elle la possibilité de voir le jour ? Cela aura lieu, car le rideau se lèvera pour le troisième acte. Le premier acte fut la première guerre mondiale ; le deuxième acte étant la deuxième guerre mondiale. Le ’’crescendo’’ va se jouer dans le troisième acte, en d’autre terme la troisième guerre mondiale.
Le sionisme international et leurs coreligionnaires de par le monde sont déterminés à utiliser les USA une fois de plus afin de garder la Palestine en tant que tremplin de leur domination du monde. (…)
Comme d’ailleurs vous ne saviez pas qu’en 1916 à Londres, les sionistes firent un pacte avec le British War Cabinet, afin d’envoyer vos fils combattre en Europe. Le saviez vous alors ? Personne aux USA ne le savait. Il ne vous était pas autorisé de le savoir.
Qui le savait ? Le président Wilson le savait, ainsi que le colonel House. Quelques autres hauts placés étaient au courant. Est-ce que je le savais ? J’avais une idée assez précise sur ce qui ce tramait. J’étais ’’attaché’’ à Henry Morgenthau Sr, durant la campagne présidentielle de 1912 qui vit l’élection du président Woodrow Wilson. (…) Et je les entendais rabattre les oreilles du président Wilson avec ce qui allait s’appeler la taxe sur le revenu, ainsi que ce qui devait devenir les Réserves Fédérales, en passant par l’endoctrinement sur le mouvement sioniste. (…)
PARTIE 14 - Benjamin Freedman
RépondreSupprimer"Le Président Wilson n’était juste qu’un INCOMPETENT quand il fallait déterminer une situation et se faisait diriger COMME UN ENFANT.
C‘est de cette façon qu’ils nous embarquèrent dans la première guerre mondiale. Alors que NOUS ÉTIONS DANS UN PROFOND SOMMEIL, ils envoyèrent nos enfants là bas pour se faire massacrer.
Dans quel but ? Pour que les juifs puissent avoir la Palestine comme colonie. (…..........)"
--------Fin des citations
La suite est une séance de questions-réponses avec l'assemblée, très intéressante aussi pour comprendre le fonctionnement du malheur planétaire organisé et ce qui nous arrive aujourd'hui.
Nous sommes déjà entraînés dans des "sanctions" boomerang contre la Russie que nous ne voulons pas, tandis qu'il est interdit de boycotter les boycotteurs d'hier. Ce sont des préparatifs de guerre.
Des ultimatums et menaces de guerre sont déjà proférés en notre nom. Nous ne devons pas dormir comme les Américains dormaient, puisque nous savons. Nous pouvons compter sur nous-mêmes pour empêcher maintenant les manipulateurs internationaux de nous pousser vers un nouvel Holocauste européen.
Nous sommes tous des Palestiniens.
Ceci est aussi à savoir ;
RépondreSupprimerhttp://www.alterinfo.net/4-Juillet-Nazi-Washington-vomit-sa-propagande-militariste-Paul-Craig-Roberts_a103891.html
Ce que le courageux M. Paul Craig Roberts – et ce n'est vraiment pas ironique de ma part – n'est peut-être pas en capacité de nous dire plus clairement, c'est qu'en réalité, le Gouvernement fédéral des Etats-Unis, Président en tête, est otage du Congrès américain, c’est-à-dire de la Chambre des Représentants et surtout du Sénat, qui sont eux-mêmes, totalement sous contrôle des lobbies sionistes par le truchement des milieux de la haute finance, des multinationales, notamment pétrolières et des complexes militaro-technologiques des industries de la guerre et de la mort. Des lobbies sionistes dont les membres ont tous la double nationalité américaine et israélienne, mais qui se fichent royalement de ce que peuvent devenir les Etats-Unis d'Amérique, pourvu que le projet satanique d'hégémonie sioniste sur le monde puisse se réaliser, même au prix de millions de cadavres de Palestiniens et des autres peuples arabes.
http://abdelkader.dehbi.elctron-libre.over-blog.com/
et ; http://www.alterinfo.net/notes/HRW-Israel-a-tue-a-Gaza-des-civils-en-pleine-fuite-possible-crime-de-guerre_b6876447.html
Pendant que la France ne fait que son baratin, l'Allemagne agit (comme d'habitude ! )
Paul Craig Roberts a pour fonction d'appeler, par une large diffusion, à la réalisation des "prophéties" de destruction, non de les empêcher. Je ne sais pas effectivement s'il ignore sa propre programmation mentale.
RépondreSupprimerSi on comprenait le pouvoir des mots (et des pensées dont ils découlent), on ne publierait jamais les articles de Paul Craig Roberts littéralement, on les retraduirait complètement à l'endroit avant de les publier. Et on s'en servirait de contre-modèles pour montrer comment l'Humanité peut redresser sa pensée et sortir du conditionnement de la Caverne pour changer son Histoire.
• Les livres d'histoire dévoilent-ils que c'est l'internationale sioniste qui a déclaré la guerre à l'Allemagne en 1933 ?
• Que c'est l'internationale sioniste qui a prolongé délibérément l'HOLOCAUSTE DE LA JEUNESSE EUROPÉENNE en 1916 ?
Ce sont les informations qu'il faudrait diffuser prioritairement à la place des lamentations des pronostiqueurs tels Paul Craig Roberts, pour que les peuples se réveillent, reprennent leur pouvoir et empêchent eux-mêmes la guerre.
L'internationale sioniste se moquait aussi très officiellement, en déclarant la guerre à l'Allemagne en 1933, du sort qui serait réservé aux juifs allemands. Au contraire on a pu constater l'immense bénéfice qu'elle a tiré ensuite et qu'elle continue à en tirer, et elle n’a pas caché son choix de sacrifier les juifs allemands à son objectif de domination mondiale.
"Des lobbies sionistes dont les membres ont tous la double nationalité américaine et israélienne, mais qui se fichent royalement de ce que peuvent devenir les Etats-Unis d'Amérique, pourvu que le projet satanique d'hégémonie sioniste sur le monde puisse se réaliser, même au prix de millions de cadavres de Palestiniens et des autres peuples arabes."
L'internationale sioniste n'est ni sémite, ni juive, ni israélienne. La société israélienne étouffe autant sous son terrorisme que la société américaine, allemande ou française. Elle a autant le pouvoir de s'en libérer que les peuples européens ont le pouvoir de s’en libérer.
Pour le cas de l'Allemagne, je vais continuer à poster ici des commentaires*, qui j'espère nous permettront un peu de voir quel rôle de trou noir des Bermudes l’Allemagne joue en Europe depuis 1945 (contre la volonté de son peuple). Elle est prise en étau entre les deux mâchoires de la tenaille anglo-américano sioniste pour fabriquer mécaniquement une troisième guerre dite "mondiale" en Europe.
L'Allemagne a été conçue par l'empire en 1945 comme une arme de destruction de l'Europe à plusieurs coups.
C'est Vladimir Poutine qui a réussi à enrayer la machine de guerre de la mafia internationale jusqu'ici, sans lui nous serions déjà sous les bombes. Mais si nous, les peuples, ne nous unissons pas dans la détermination absolue, il ne pourra à lui seul empêcher un nouvel holocauste sur la planète.
Le projet satanique dont l'internationale sioniste est l'outil est clairement un holocauste des peuples arabes, oui et elle le documente d’ailleurs officiellement, mais son projet est aussi un NOUVEL HOLOCAUSTE DES PEUPLES EUROPÉENS.
Nous sommes TOUS des Palestiniens.
Brigitte
* sauf si Hélios décide de les publier sous forme d'articles.
P.S. Human Rights Watch est juste un outil de l'internationale sioniste (George Soros) dont la fonction est le "damage control" = l'ingénierie de la perception. Israël est depuis avant sa création passible d'un tribunal pénal international. Ce n'est pas un "possible" crime de guerre dont il s'agit !
PARTIE 15 – "COMMENT TUER LES GOYIM ET INFLUENCER LES GENS :
RépondreSupprimerla vie et la haine dans le Grand Israël"
http://globalepresse.com/2013/10/03/comment-tuer-les-goyim-et-influencer-les-gens-la-vie-et-la-haine-dans-le-grand-israel/
Ce qui suit est un extrait de Goliath: Life and Loathing in Greater Israel,
par Max Blumenthal (Nation Books, 2013).
« À sa publication en 2009, Torat Ha’Melech provoqua un tollé national. La polémique démarra quand le journal israélien Maariv décrivit le contenu du livre comme "230 pages sur les lois qui concernent le fait de tuer des non-Juifs, une espèce de manuel d’instructions pour quiconque se pose la question de savoir si et quand il peut être permis de prendre la vie d’un non-Juif." La description était parfaitement exacte.
Selon ses auteurs, le Rabbin Yitzhak Shapira et le Rabbin Yosef Elitzur, LES NON-JUIFS "N’ONT PAR NATURE AUCUNE COMPASSION" et peuvent être tués afin de "pallier à leurs inclinaisons mauvaises." "Si nous tuons un Gentil (non-Juif, ndt) qui a violé l’un des sept commandements [de Noé]… il n’y a rien de mal avec le meurtre," ont insisté Shapira et Elitzur. Citant la loi judaïque comme sa source (ou du moins une interprétation très sélective de celle-ci) il déclara, "Il y a une justification au fait de TUER DES BÉBÉS s’il est clair qu’ils vont grandir pour nous faire du mal, et dans une telle situation il est possible de leur faire délibérément du mal, et pas seulement pendant les combats avec les adultes."
Torat Ha’Melech fut écrit comme un guide pour les soldats et les officiers militaires à la recherche de conseils rabbiniques sur les règles d’engagement. S’appuyant sur un fouillis de textes rabbiniques qui semblaient soutenir LEURS OPINIONS GÉNOCIDAIRES, Shapira et Elitzur ont fait la promotion d’une politique impitoyable envers les non-Juifs, insistant que le commandement contre le meurtre "ne se réfère qu’à un Juif tuant un Juif, et pas à un Juif tuant un Goy, même si ce Goy est l’un des justes parmi les nations."
Les rabbins ont continué en déclarant "rodef" tous les citoyens de la population ennemie, c’est-à-dire des êtres malfaisants qui pourchassent les Juifs et sont donc des proies acceptables aux fins d’être abattues. Shapira et Elitzur ont écrit, "Tout citoyen dans le royaume qui est contre nous, qui encourage les guerriers ou exprime sa satisfaction devant leurs actions, est considéré rodef et le tuer est acceptable."
Shapira et Elitzur ont aussi justifié le MEURTRE DE JUIFS DISSIDENTS. "Un rodef est toute personne qui affaiblit notre royaume par la parole et le reste," ont-ils écrit. Enfin, les rabbins ont publié une justification exhaustive mais grossièrement raisonnée pour le meurtre d’enfants innocents, arguant qu’afin de vaincre le "royaume malfaisant", les règles de la guerre "permettent l’agression volontaire de bébés et de gens innocents, si c’est nécessaire pour la guerre contre les gens malfaisants." Ils ont ajouté, "Si faire du mal aux enfants d’un roi malfaisant peut lui imposer une grosse pression qui l’empêcherait de se comporter d’une manière malveillante – on peut leur faire du mal."
Shapira et Elitzur ont justifié le fait de tuer des bébés et de jeunes enfants sur la base de la satisfaction de la soif nationale de vengeance. "Parfois," ont écrit les rabbins, "on commet de mauvais actes qui sont censés créer un équilibre correct de peur, et une situation où les actes mauvais ne prospèrent pas… et en accord avec ce calcul, LES BÉBÉS NE SONT PAS TUÉS POUR LEUR PROPRE MAL, mais du fait qu’il y a un besoin général pour tout le monde de se venger des personnes malfaisantes, et LES BÉBÉS SONT CEUX QUI SATISFONT CE BESOIN."
PARTIE 16 – (Suite Max Blumenthal)
RépondreSupprimerEn janvier 2010, Shapira et Elitzur furent brièvement détenus par la police israélienne, pendant que deux rabbins éminents et financés par l’état, Dov Lior et Yaakov Yosef, étaient convoqués pour répondre à des questions par le Shin Bet.
Cependant, les rabbins REFUSÈRENT de se présenter à leurs interrogatoires, faisant en gros un pied-de-nez à l’état et à ses lois. Et le gouvernement n’a rien fait. L’épisode souleva de graves questions sur la volonté du gouvernement israélien d’affronter la vague férocement raciste que connaît le rabbinat du pays. "UNE CHOSE PAREILLE NE S’EST JAMAIS PRODUITE AUPARAVANT, même s’il semble que tout ce qui est envisageable soit déjà arrivé," remarque avec stupéfaction le commentateur progressiste Yossi Sand. "Deux rabbins convoqués dans une enquête de police, et annonçant qu’ils n’iront pas. Même les colons sont assez conciliants pour s’y rendre."
(En 2011, les officiels de la sécurité britanniques interdirent au Rabbin Elitzur d’entrer au Royaume-Uni dans une lettre formelle signée par le ministre de l’intérieur pour "incitation à la défense de la violence terroriste… et pour chercher à inciter d’autres à commettre des actes terroristes.")
Le premier ministre Benjamin Netanyahu a conservé un silence spectral sur le dédain flagrant des rabbins pour la loi. Suivant la publication de Torat Ha’Melech, Netanyahu évita difficilement de critiquer son contenu ou les soutiens les plus visibles de ses auteurs.
L’ATTITUDE SOUMISE DE NETANYAHU DEVANT L’EXTRÊME DROITE RELIGIEUSE DU PAYS A MIS EN ÉVIDENCE LE POUVOIR QUE DES FIGURES RELIGIEUSES NATIONALISTES DÉTIENNENT, à la fois dans son propre parti et dans sa coalition au pouvoir. Pour le premier ministre, une confrontation avec les rabbins menaçait de défaire sa coalition, de faire dérailler son agenda, et de lui aliéner la base dure de son parti en "Judée et en Samarie".
Quand le premier premier ministre d’Israël, David ben Gourion, établit le Grand Rabbinat du pays, il puisa dans un pool de nationalistes religieux suivant la tradition du premier Grand Rabbin Ashkenaze, Abraham Isaac Kook, et de son fils, Zvi Yehuda Kook, LE LEADER SPIRITUEL des Gush Emunim qui étaient le FER-DE-LANCE DU MOUVEMENT COLONISATEUR de Cis-Jordanie et de la bande de Gaza après 1967.
"Je ne serai jamais d’accord avec la séparation de l’église et de l’état," ben Gourion dit un jour à Yeshayahu Leibowitz. "Je veux que l’état tienne la religion dans la paume de sa main." Ben Gourion entra dans UN ACCORD FAUSTIEN avec à la fois les ultra-orthodoxes non-sionistes et le camp nationaliste religieux encore marginal, achetant leur loyauté afin d’établir l’image que le gouvernement séculaire d’Israël croyait avoir besoin pour apparaître comme "Juif" aux yeux du monde.
Leibowitz réprimanda ben Gourion pour sa témérité, l’avertissant que même si les rabbins d’état pouvaient sembler médiocres et malléables, LEUR SOIF DE POUVOIR EST INSATIABLE, et leurs pulsions réactionnaires évidentes. Comme d’habitude, ses prophéties furent ignorées, et ses pires prédictions se sont accomplies.
Convaincus qu’ils vivaient à l’ère de la rédemption, Zvi Yehuda Kook et ses supporters ont exploité l’alliance tacite avec le sionisme laïc pour accomplir les objectifs dominateurs du nationalisme religieux, présentant l’état comme un âne que les Gush Emunim chevaucheraient jusqu’à "l’accomplissement de la vision sioniste dans sa totalité." L’affaire de la Torat Ha’Melech a démontré jusqu’où les Kookistes sont parvenus depuis qu’ils se sont embarqués pour leur mission céleste.
La dynamique que ben Gourion avait espéré créer a été complètement RENVERSÉE, avec LE RABBINAT ISRAÉLIEN TENANT L’ÉTAT DANS LA PAUME DE SA MAIN, et le modelant selon son gré.
PARTIE 17 - (suite Max Blumenthal)
RépondreSupprimerLe 18 août 2010, un panthéon des plus éminents rabbins intégristes israéliens s’est réuni pour un congrès ad hoc à l’hôtel Ramada Renaissance de Jérusalem pour exhiber leur pouvoir. Je me tenais dans l’assistance avec les colons et les partisans de la droite dure, observant avec étonnement un rabbin attitré par l’état après l’autre se dresser du podium pour parler en défense des auteurs de Torat Ha‘Melech.
Mon colocataire, Yossi David, accepta de m’accompagner au congrès de Torat Ha’Melech. Il était la personne parfaite pour m’aider à traduire les formulations sensiblement compliquées de l’Hébreu qui allaient sûrement emplir les discussions lors de l’événement.
Yossi fut élevé dans un foyer ultra-orthodoxe et a été contraint de passer son adolescence dans une yeshiva (école hébraïque, ndt) étouffante où le sport et l’étude des langues étrangères étaient interdits. Il souffrait sous plusieurs couches de vêtements religieux raides dans la chaleur accablante de l’été, mais ne se détourna jamais de la foi jusqu’à ce que l’ambiance extrémiste cultivée par les rabbins ne devienne intolérable.
Cinq mois après avoir quitté sa famille et la communauté ultra-orthodoxe, il s’était engagé dans l’armée, ayant entendu de par sa famille adoptive que c’était le meilleur moyen pour s’intégrer dans la société civile.
Après ses classes, Yossi fut affecté à ce qui est connu dans le jargon de l’armée comme "l’usine de textiles à Dimona", mais qui est en fait le réacteur nucléaire secret israélien. Son affectation fut annulée, cependant, quand il fut découvert qu’il sortait avec une fille palestinienne, et il fut redéployé à Hatmar Etzion, une base près de l’implantation d’Efrat. "Je portais toujours un uniforme chaud, tout comme dans la yeshiva, et j’adorais toujours le Dieu d’Israël, mais désormais Dieu c’était mes commandants – les généraux et chefs d’état-major – et ma Torah était mon arme."
À la fin de son temps dans l’armée, Yossi remettait tout en question, pas seulement la vie religieuse et militaire, mais toute la PHILOSOPHIE DU SIONISME.
"La société t’éduque à être stupide. Si tu poses des questions tu es automatiquement étiqueté comme une personne ennuyeuse. Si tu poses des questions, tu ne peux pas accepter le racisme," dit-il. "Si tu poses des questions, tu ne peux pas accepter la violence. Tu peux peut-être l’accepter pendant dix, vingt ans même, mais après un moment, si tu continues à poser des questions, TOUT S’ÉCROULE. Notre slogan national devrait peut-être être "Ne demandes pas, ne dis rien."
En 2005, Yossi assista à la première gay pride de Jérusalem par curiosité. Il arriva à la fin de l’événement, se retrouvant dans une scène de chaos. Un jeune homme venait juste de bondir parmi un groupe de marcheurs et de taillader trois hommes avec un couteau qu’il venait d’acheter.
Le coupable s’avéra être un fanatique ultra-orthodoxe de 30 ans nommé Yishai Shlisel. "JE SUIS VENU TUER POUR LE COMPTE DE DIEU. Nous ne pouvons pas avoir une telle abomination dans le pays.", dit plus tard Shlisel, ne regrettant rien. Yossi se souvint de Shlisel et de ses jours à la yeshiva. "Je me suis rendu compte que SI J’ÉTAIS RESTÉ, si je n’avais pas posé de questions, que CELA AURAIT PU ÊTRE MOI," dit-il.
Ayant souffert au sein des DEUX PLUS PUISSANTES INSTITUTIONS DE LA SOCIÉTÉ ISRAÉLIENNE, L’ARMÉE ET LA SYNAGOGUE, Yossi trouva enfin un peu de liberté personnelle en étudiant pour son diplôme de quatrième cycle en sociologie à la Hebrew University. Là, il explora les questions d’identité et sa propre connexion au Moyen-Orient à travers le discours radical Mizrahite mené par des intellectuels tels Ella Shohat et Sami Shitrit.
PARTIE 18 - (suite Max Blumenthal)
RépondreSupprimerYossi était né dans une famille tunisienne et se voyait comme partie intégrante du monde arabe, différemment de L’ORIENTATION ISRAÉLIENNE TYPIQUE VERS L’EUROPE. Il se souvenait des jours précédant Oslo, avant la séparation, où il pouvait se rendre à Gaza avec son grand-père, qui parlait arabe et employait des Palestiniens sur sa ferme.
Un jour, alors qu’ils étaient dans un marché à Gaza City, son grand-père pointa en direction d’Israël, vers les Ashkenazim, et remarqua, "Ceux-là sont nos cousins." Puis, démontrant les Palestiniens dans la rue, il déclara, "CEUX-CI SONT NOS FRÈRES."
"Il a complètement renversé la dynamique avec laquelle nous avions été élevés en Israël," me dit Yossi. "Cela a eu un grand impact sur moi."
(…)
Dans la salle, les prières venaient de commencer. Maintenant je me balançais dans un sens et dans l’autre avec une foule de colons barbus, chantant en chœur à chaque prière dont je pouvais me souvenir. Près de moi se tenait un jeune homme à l’air laïc avec un T-shirt rouge de la Brigade Golani. Yossi le reconnut comme un activiste d’Im Tirtzu de la Hebrew University. Son vêtement montrait un dessin grossier d’un tank au-dessus du slogan "Force Sans Merci".
À la fin des prières huit rabbins majeurs, financés par l’état marchèrent jusqu’à la plateforme au-dessus de la foule, la plupart représentant une yeshiva officielle d’une colonie ou d’une ville israélienne majeure. Avec leurs longues barbes grises, costumes noirs, fédoras noires et apparences de sages, ils ressemblaient au produit de l’imagination d’un quelconque anti-sémite dérangé. Et ils étaient là pour prendre la défense d’un livre qui justifiait ouvertement le massacre en masse de bébés Gentils, bien que pour sûr, ils n’étaient pas tous prêts à dire qu’ils étaient d’accord avec son contenu.
Le seul point sur lequel les rabbins se mirent d’accord, du moins ouvertement, était que l’état ne devrait jamais examiner ou punir la parole des autorités religieuses. Avec leur penchant pour la fabrication de tirades à l’encontre des Arabes, des homosexuels, et autres êtres malfaisants, ces rabbins savaient qu’ils étaient les prochains sur la liste si Shapira et Elitzur étaient officiellement mis en accusation.
Yaakov Yosef fut escorté dans le rassemblement par Baruch Marzel, un chef notoirement violent du groupe terroriste juif, Kach. Arrivé sur le podium, Yosef acclama Marzel en tant que "gever", ou grand homme d’honneur. Yosef était le fils d’Ovadiah Yosef, le guide spirituel du parti Shas et ancien Grand Rabbin Sépharade d’Israël.
Malgré le penchant d’Ovadiah Yosef pour les délires verbaux ("LES GOYIM NE SONT NÉS QUE POUR SERVIR. SANS CELA, ILS N’ONT AUCUNE PLACE DANS LE MONDE", proclama-t-il lors d’un sermon hebdomadaire), il s’opposa à la publication de Torat Ha’Melech, le décrivant comme "raciste" et dangereux pour l’image internationale d’Israël. Mais depuis qu’il avait rejoint la secte extrémiste, cultiste juive Chabad, Yaakov avait pris une position beaucoup plus radicale que son père. (Elitzur était un rabbin de Chabad.)
Dans son discours, Yosef essayait de RANGER TORAT HA’MELECH DANS LA TRADITION MAINSTREAM DE LA TORAH. Citant les Psaumes chapitre 79 afin de démontrer la supposée cohérence du livre avec les enseignements halakhiques établis, Yosef déclara, "DÉVERSES TA COLÈRE SUR LES NATIONS QUI NE TE RECONNAISSENT PAS, sur les royaumes qui n’en appellent pas à ton nom; car ils ont dévoré Jacob et détruit sa patrie."
Il rappela ensuite à son auditoire l’histoire de la Pâque.
"Nous avons demandé au peuple juif, ‘Ne voulez-vous pas lire de la Hagadah à la table de la Pâque [citant le massacre de non-Juifs]?’ Quiconque veut-il changer la Bible ou les déclarations de la Torah?" Le seul crime de Shapira et d’Elitzur, proclamait Yosef, était de rester fidèle aux déclarations orales et écrites contenues dans la Torah.
PARTIE 19 – (suite Max Blumenthal)
RépondreSupprimerEnsuite, le Rabbin Haim Druckman se leva pour parler. Ancien membre de la Knesset et lauréat du Prix Israélien 2012 POUR L’ÉDUCATION, Druckman était une figure de proue de l’extrémisme juif en Israël. En 1980, après qu’un groupe de colons se soit embarqué dans un complot de terreur à moitié réussi pour MUTILER les principaux maires palestiniens de Cis-Jordanie (ils ont mutilé les maires de Naplouse et de Ramallah), Druckman s’égaya: "QU’AINSI PÉRISSENT TOUS LES ENNEMIS D’ISRAËL!". Penché sur le podium, Druckman et sa voix rauque fit bien attention d’éviter d’assumer le contenu de Torat Ha’Melech, ne se fendant que de son "espoir que ce qui s’est passé ici ne se reproduise jamais et que nous n’aurons plus jamais à faire ce genre de conférences."
Une déclaration plus stridente de soutien vint du Rabbin Yehoshua Shapira, directeur de la yeshiva suventionnée par l’état de la banlieue de Tel-Aviv à Ramat Gan. Yehoshua Shapira tonitrua, "L’obligation de sacrifier votre vie dépasse toutes les autres quand vous combattez ceux qui voudraient détruire l’autorité de la Torah. Ce n’est pas seulement vrai des non-Juifs qui essayent de la détruire mais de tout Juif de tout côté."
À l’extérieur de la salle de conférence, où le membre Kahaniste de la Knesset Michael Ben-Ari traînait avec Baruch Marzel et Itamar Ben-Gvir, un autre assistant qu’il avait tiré des rangs de Kach, Yossi et moi discutâmes avec un colon de 22 ans qui nous parlait avec un accent US. Nous voulions savoir s’il était prêt à prendre la défense des provisions dans Torat Ha’Melech JUSTIFIANT LE MEURTRE D’ENFANTS INNOCENTS.
Sans hésitation ou honte au départ, le jeune homme, qui refusa de donner son nom, nous dit, "Il y a un tel concept dans la loi judaïque qu’une population ennemie, et sous des circonstances très, très spécifiques, selon diverses opinions rabbiniques, IL SERAIT PERMISSIBLE DE TUER, euh, euh…" Pendant un instant, sa voix s’éteignit, et ses yeux firent le tour de la pièce. Mais le colon parvint à reprendre ses esprits et à terminer sa phrase. "Pour tuer DES ENFANTS," murmura-t-il, mal à l’aise.
La philosophie GÉNOCIDAIRE exprimée dans Torat Ha’Melech émergea de l’atmosphère enfiévrée d’une colonie nommée Yitzhar, située au nord de la Cis-Jordanie près de la ville palestinienne de Naplouse. Là, Shapira aide à diriger la yeshiva Od Yosef Chai de la colonie, ayant le contrôle d’une petite armée de fanatiques enthousiastes de TERRORISER LES PALESTINIENS qui s’occupent de leurs cultures et de leur bétail dans les vallées en contrebas.
Shapira a été élevé dans une famille religieuse nationaliste influente. Comme Yaakov Yosef, il a pris un tournant radical après avoir rejoint la secte Chabad sous le patronage du Rabbin Yitzchok Ginsburgh, le directeur de la yeshiva de Yitzhar Od Yosef Chai qui prit la défense de sept de ses étudiants qui avaient tué une fille palestinienne innocente en affirmant la SUPÉRIORITÉ DU SANG JUIF.
En 1994, quand le fanatique juif Baruch Goldstein massacra 29 dévôts palestiniens dans la Caverne des Patriarches à Hébron, Ginsburgh encensa Goldstein dans un long article intitulé "Baruch, Hagever" ou "Baruch, le Grand Homme". Ginsburgh rangea la tuerie de Goldstein avec les actes cohérents avec les enseignements halakhiques de base, depuis l’importance de la VENGEANCE LÉGITIME à la nécessité de "l’éradication de la semence d’Amalek".
Sous la direction de Ginsburgh et de Shapira, Od Yosef Chai a raqué presque $50000 du ministère israélien des affaires sociales depuis 2007. Le ministère israélien de l’éducation a rajouté au soutien gouvernemental en pompant plus de $250000 dans les coffres de la yeshiva entre 2006 et 2007.
PARTIE 20 - (suite Max Blumenthal)
RépondreSupprimerOd Yosef Chai a également grassement bénéficié de dons de la part d’une organisation caritative et non-imposable US dénommée la Central Fund of Israel. Située dans le magasin de textiles des Marc Brothers dans Midtown Manhattan, la Central Fund a transféré au moins $30000 à Od Yosef Chai entre 2007 et 2008. (Itamar Marcus, le frère du fondateur de la Central Fund Kenneth, est le directeur de Palestine Media Watch, une organisation pro-israélienne, ironiquement dévouée à l’exposition du bellicisme palestinien). En avril 2013, le gouvernement israélien a enfin annoncé qu’il cesserait de financer Od Yosef Chai, disant que la yeshiva était une MENACE À LA SÉCURITÉ PUBLIQUE.
Bien qu’il n’ait pas spécifié l’identité de l"‘ENNEMI" NON-JUIF dans les pages de son livre, la connexion de longue date du Rabbin Shapira avec les attaques terroristes contre des CIVILS PALESTINIENS expose la réelle identité de ses cibles. En 2006, un autre rabbin de la yeshiva de Shapira, Yossi Peli, fut brièvement retenu par la police israélienne pour avoir encouragé ses suiveurs à assassiner tous les mâles palestiniens ÂGÉS DE PLUS DE 13 ANS.
Deux ans plus tard, Shapira fut interrogé par le Shin Bet car il était suspecté d’avoir aidé à orchestrer une attaque à la roquette artisanale contre un village palestinien près de Naplouse. Bien qu’il ait été relâché, le nom de Shapira apparut en relation avec un autre acte de terreur, lorsqu’en janvier 2010 la police firent un raid dans sa colonie à la recherche des vandales qui avaient mis le feu à une mosquée avoisinante. Après avoir arrêté plus de 10 colons, le Shin Bet retint cinq des confédérés de Shapira, suspectés d’acte pyromane. Aucun d’entre eux NE VIT JAMAIS L’INTÉRIEUR D’UNE CELLULE DE PRISON.
Lorsqu’il lui est demandé si les étudiants de la yeshiva d’Od Yosef Chai prenaient la loi entre leurs propres mains en attaquant les Palestiniens, l’un des collègues de Shapira, le Rabbin David Dudkevitch, répondit, "La question n’est pas de prendre la loi entre nos propres mains, mais plutôt de PRENDRE L’ÉTAT TOUT ENTIER ENTRE NOS MAINS."
La violence des colons juifs a été une réalité de la vie dans la Cis-Jordanie occupée depuis les années 70. Depuis 2007, cependant, LA VIOLENCE DES COLONS A CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ.
Un article de 2008 dans Ha’aretz attribuait l’augmentation des attaques au retrait des colons de la bande de Gaza en 2005, après quoi LES COLONS DE CIS-JORDANIE AVAIENT JURÉ DE RÉPONDRE À CHAQUE ACTION DE L’ÉTAT CONTRE EUX PAR UN ASSAUT CONTRE LES PALESTINIENS EN GUISE DE "FACTURE", établissant ainsi un "équilibre de la terreur" dissuasif.
Mais une analyse détaillée d’attaques documentées par les colons qui se sont produites pendant la décennie passée par l’institut basé à Washington, le Palestine Center a révélé que la violence est STRUCTURELLE, non pas par réaction. Mises en scène sans prétexte et le plus souvent dans des zones de Cis-Jordanie sous contrôle sécuritaire israélien étroit, les colons ont agi sans être restreints.
Merci Brigitte pour ces recherches et toutes ces infos non connues.
Supprimerhttp://www.wikistrike.com/2014/08/du-jamais-vu-en-france-les-crs-rejoignent-les-manifestants-pour-gaza.html
RépondreSupprimer....???
Oui, ???, moi je dirai qu'ils sont là pour encadrer pacifiquement la manif et non pour y participer.
SupprimerSi c'était le cas, ils auraient des problèmes...
..ben, c'est déjà un progrès des CRS pacifiques !
RépondreSupprimerPARTIE 21 - (suite Max Blumenthal)
RépondreSupprimerLe rapporta identifié des colonies du nord comme Yitzhar comme étant des terreaux d’activités violentes, avec des attaques de tirs et des incendies volontaires en augmentation.
Selon Yesh Din, un groupement israélien des droits de l’homme, la police israélienne a CLOS 91% DES ENQUÊTES sur les attaques par les colons sans mettre qui que ce soit en accusation, et ont généralement échoué à localiser les suspects. (…)
Alors que Ginsburgh et Shapira ont fourni le sceau halakhique d’approbation pour les saccages des colons dans le nord de la Cisjordanie, au sud, leur camarade Dov Lior, le premier rabbin de Hébron, a APPLAUDI LE MEURTRE de quiconque, juif ou non-juif, qui semblait interférer avec la cause rédemptrice du Grand Israël. Aux funérailles de Baruch Goldstein, Lior fit la LOUANGE DU MEURTRIER en masse comme d’un "homme juste" qui était "plus saint que tous les martyrs de l’Holocauste." En partie grâce aux efforts de Lior, un autel à Goldstein se dresse à l’intérieur de la colonie juive de Kyriat Arba, où Lior préside à la yeshiva.
En même temps, Lior DÉCLARA QUE LE PREMIER MINISTRE YITZHAK RABIN ÉTAIT UN MOSER (un Juif qui cafte aux Goyim) et un rodef (un traître MÉRITANT L’ÉLIMINATION), contribuant à établir la justification religieuse de Yigal Amir, l’un des admirateurs de Lior, aux fins de l’assassiner.
Le penchant de Lior pour les tirades surchauffées et fascisantes n’a pas diminué avec l’âge. Il a averti les femmes juives de ne pas permettre la fécondation in vitro avec le sperme de non-Juifs, affirmant que "le sperme des Gentils mène à des rejetons barbares", a décrit les Arabes comme des "chevaucheurs de chameaux malfaisants" et dit que les militants PALESTINIENS en détention pouvaient SERVIR DE COBAYES pour des expériences avec des êtres humains vivants.
Les petit rabbin à barbe grise s’est même exprimé sur les maux du "boogie-woogie", déclarant que le rock’n’roll "exprime les pulsions plus basses et animales des gens." Il a ajouté, "Quelque chose qui appartient aux rythmes des kushim [les Noirs] n’a pas sa place dans notre monde."
Grâce au NOMBRE CROISSANT DE JEUNES NATIONALISTES QUI S’ENRÔLENT POUR LE SERVICE MILITAIRE après avoir étudié dans des YESHIVAS HESDER, ou des INSTITUTIONS d’ENSEIGNEMENT RELIGIEUX qui ENTRAÎNENT LES JEUNES HOMMES POUR LES MILITAIRES, Lior s’est assuré une INFLUENCE CONSIDÉRABLE AU SEIN DU CORPS MILITAIRE.
En 2008, quand le grand rabbin de l’armée israélienne, Le Brigadier-Général Avichai Ronski, emmena un groupe d’officiers militaires du renseignement à Hébron pour une tournée spéciale, il termina la journée par une réunion privée avec Lior, qui put régaler les officiers de ses opinions sur la guerre moderne, qui comprend un soutien sans bornes à LA PUNITION COLLECTIVE DES PALESTINIENS.
Ronski, pour sa part, a supervisé la distribution de tracts extrémistes à des soldats pendant l’opération Cast Lead, incluant "Baruch, Hagever" et un pamphlet affirmant, "Quand vous montrez de la merci à un ennemi cruel, vous êtes cruel avec des soldats purs et honnêtes."
En octobre 2009, un groupe de soldats du notoirement abusif Bataillon Shimshon ont tenu à bouts de bras une banderole jurant de ne pas évacuer des colonies lors d’une cérémonie d’intronisation au Mur Occidental – "Shimshon n’expulse pas". Quand l’armée a puni les deux soldats qui ont organisé l’étalage de déloyauté en les éjectant de l’unité, les rabbins Ginsburgh et Lior ont promptement prévu un rassemblement religieux à Jérusalem en leur honneur.
Une source a dit au Jerusalem Post que la cérémonie inclurait la distribution en masse de la Torat Ha’Melech nouvellement publiée. des semaines après l’incident, DEUX BRIGADES supplémentaires de l’armée israélienne, Nahson et Kfir, décorèrent leurs bases d’entraînement avec des banderoles annonçant leur REFUS D’ÉVACUER DES COLONIES.
PARTIE 22 - (suite Max Blumenthal)
RépondreSupprimerMoins de deux ans plus tard, Matanya Ofan, le co-fondateur d’une officine médiatique extrémiste basée à Yitzhar, est apparu sur une VIDÉO VIRALE en ligne en uniforme complet de l’armée, tenant un M-16 de l’armée dans une main et un exemplaire de Torat Ha’Melech dans l’autre. LE LIVRE ÉTAIT VENU À REPRÉSENTER LE CODE OFFICIEUX DU SOLDAT NATIONALISTE RELIGIEUX.
Fixant la caméra, Ofan déclarait, "Quand je viens à la frontière, avec la grâce de Dieu, je n’écouterai pas les bêtises que me disent les commandants, et si je vois un ennemi s’approchant de la frontière je ferai tout pour l’arrêter de passer et J’ESSAIERAI DE LUI FAIRE DU MAL – parce que C’EST AINSI QUE NOUS POUVONS SAUVER LA VIE DES JUIFS. Seulement de cette manière, aucun Soudanais ou Syrien n’arrivera à Tel-Aviv." Un slogan à la fin de la vidéo lisait, "Juifs, à nous de gagner".
Dès lors, les RANGS DE L’ARMÉE ONT ÉTÉ SUBMERGÉS PAR LES NATIONALISTES RELIGIEUX, avec plus d’un tiers des officiers d’infanterie exprimant un point de vue de la droite religieuse – un bond de 30% depuis 1990.
Une étude de 2010 a démontré que 13% des commandants de compagnies vivaient dans des colonies de Cisjordanie. Le Commandant en Second de l’armée, le Vice-Chef d’État-Major Yair Naveh, fut le premier officier religieux à être NOMMÉ À UN POSTE À L’ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL. Il était aussi l’officier impliqué dans le scandale d’Anat Kamm pour avoir ordonné l’assassinat de militants palestiniens en violation flagrante d’une décision de la Cour Suprême.
Un autre Sioniste religieux éminent était Yaakov Amidror, l’ancien directeur de l’aile d’analyse du renseignement militaire de l’armée et commandant de ses académies d’officiers. Un colon avec une barbe blanche touffue, Amidror fut désigné par le premier ministre Benjamin Netanyahu pour servir en tant que DIRECTEUR DE SON CONSEIL NATIONAL DE SÉCURITÉ.
En plus de recommander la réoccupation de la bande de Gaza, Amidror a soulevé la controverse en APPELANT À DES EXÉCUTIONS SOMMAIRES DE SOLDATS ISRAÉLIENS qui refusaient d’avancer en bataille, et pour l’usage de la force disproportionnée contre la population civile de l’adversaire.
"Ce qui devrait être dit est, tuez plus de salopards que l’autre côté, pour que nous gagnions. C’est tout," hurla-t-il pendant un débat à plusieurs sur les "VALEURS NATIONALES dans les Forces de Défense Israéliennes".
Bien que les opinions d’Amidror semblaient en accord avec certaines de celles des auteurs de Torat Ha’Melech, il n’osait pas les défendre. C’était un travail pour les rabbins Lior et Yaakov Yosef, qui devinrent les plus éminents défenseurs, sinon les promoteurs les plus enthousiastes, de Torat Ha’Melech.
Tôt en 2011, avec la polémique faisant toujours rage en Israël autour du livre, Yosef et Lior ont fourni le sceau suprême d’approbation rabbinique: une haskama, la sorte de référence donnée en préface d’ouvrages judaïques par des Lettrés attestant de leur valeur halakhique et de la véracité de leur contenu.
"Je me suis réjoui, de voir cette merveilleuse création," a dit Lior du livre. Ce février-là, le ministre de la sécurité intérieure émit un mandat d’arrêt contre Lior après qu’il ait REFUSÉ DE VENIR RÉPONDRE À DES QUESTIONS sous la suspicion d’incitation à la haine raciale, un crime en Israël qui est rarement puni, mais qui comporte une peine maximale de cinq ans de prison ferme.
Lior rejeta l’ordre de l’état en arguant qu’il n’avait aucune obligation de se plier à ses règles; la Torah elle-même était mise en procès, proclamait-il.
Par conséquent la voix auto-proclamée du Judaïsme dans sa forme la plus pure s’est placée AU-DESSUS DES LOIS.
PARTIE 23 - (suite et fin Max Blumenthal)
RépondreSupprimerPendant ce temps, l’ordre d’arrestation provoqua des APPELS À LA RÉSISTANCE TOTALE de la part de MEMBRES DE L’AILE DROITE DE LA KNESSET comme Yaakov Katz, qui a dit que le gouvernement se comportait comme les "sombres régimes" qui ont persécuté les Juifs à travers l’histoire, mettant le ministre de la justice dans le rôle des Nazis ou des Pharaons.
VINGT-QUATRE MEMBRES DE LA COALITION DE NETANYAHU, dont David Rotem, le directeur du Comité de la Knesset sur la Constitution, la Loi et la Justice, ONT REJOINT KATZ POUR DÉNONCER L’ARRESTATION DE LIOR.
Les deux Grands Rabbins d’Israël, Yona Metzger et Shlomo Amar, ont publié une déclaration conjointe dénonçant l’arrestation d’un homme qu’ils ont appelé "l’un des plus grands rabbins d’Israël".
L’ire de la droite religieuse a explosé lors d’une manifestation turbulente à l’extérieur de la Cour Suprême en juillet 2011, avec des centaines de jeunes colons franchissant un mur autour du palais de justice et essayant de prendre le bâtiment de force. Ce même mois, quand deux activistes de droite furent attrapés en train de s’introduire chez lui, Shai Nitzan, le procureur adjoint de l’état, fut contraint de se déplacer avec une unité de sécurité personnelle.
En mai 2011, EN MAI 2011, LE GOUVERNEMENT PLIA SOUS UNE PRESSION SANS RELÂCHE – l’aile droite se tordit jusqu’à l’extrême droite – avec le ministre de la justice Yehuda Weinstein décidant qu’il ne disposait pas de preuves suffisantes pour conclure que Torat Ha’Melech incitait au racisme, principalement parce que le livre était écrit d’une "manière générale".
Lior était libre avec les auteurs du livre, Shapira et Elitzur, CONSOLIDANT LEUR DOMINATION POLITIQUE tout en s’assurant que le tract qu’ils avaient produit continuerait à circuler librement au sein des rangs de l’armée.
Abasourdi par la décision de l’état, Selif Rachlevsky, un chroniqueur progressiste de Ha’aretz, déclara Lior "LE DIRIGEANT D’ISRAËL".
Ayant exercé son influence avec succès sur les militaires et le système judiciaire, la droite religieuse est allée dans des villes mixtes en Israël pour PROMOUVOIR LA SÉGRÉGATION ET PUNIR LES UNIONS (et naissances) MIXTES dans une campagne qui s’est étendue pâté de maison par pâté de maison, rue par rue.
Source: http://www.alternet.org/books/how-kill-goyim-and-influence-people?page=0%2C0
FIN de l'extrait du livre de Max Blumenthal-----------------------