mardi 15 juillet 2014

Selon certains scientifiques, la conscience siège dans le cerveau...et on peut donc la contrôler


Le transhumanisme avance à grands pas...

Des spécialistes du contrôle mental prétendent pouvoir désactiver la conscience


Nicholas West, Activist Post
4 juillet 2014
Traduction par Hélios pour le BBB.
Un large éventail de techniques de contrôle mental direct a été annoncé à la suite de l'investissement de gouvernements via le projet US BRAIN et sa contrepartie européenne, Human Brain Project [Note d'Hélios, je traduis le contenu de ce projet européen pour que nous sachions ce qu'on réserve à nos pauvres cerveaux d'européens, voir en fin d'article] – une dépense au total de milliards de dollars pour décoder ce qui trotte dans notre tête et comment le modifier.

On nous a présenté des gadgets qui créent un interface cerveau-ordinateur, une manipulation magnétique via une "poussière neurale" ["neural dust,", capteurs dans le cerveau], des lasers super-puissants qui utilisent des faisceaux lumineux en dehors du crâne, l'implantation et l'effacement des souvenirs et même le chargement direct des contenus de notre cerveau.

Malgré tout ceci, certains soulignent que le cerveau n'est pas la conscience ; il existe donc toujours une protection intégrée que peut ériger l'esprit conscient pour bloquer les attaques extérieures. Des neuroscientifiques prétendent cependant avoir trouvé pour la première fois une preuve que la conscience serait complètement dépendante de la structure cérébrale. En fait, cela ressemblerait à un interrupteur marche-arrêt qu'on peut déclencher par stimulation électrique, faisant ainsi cesser toute activité consciente instantanément. 


Voici quelques passages-clé de leurs découvertes :
Dans une étude publiée la semaine dernière, Mohamad Koubeissi de l'université de Washington et ses confrères décrivent comment ils sont arrivés à désactiver et réactiver la conscience d'une femme en stimulant le claustrum [fine couche de matière grise qui entretient des relations avec les autres aires du cerveau]. La femme est épileptique, l'équipe a donc utilisé des électrodes profondes pour enregistrer les signaux de différentes zones du cerveau et déterminer l'endroit à l'origine de ses crises. Une électrode a été placée près du claustrum, aire qui n'avait jamais été stimulée auparavant.
Quand l'équipe a exposé la zone à des impulsions électriques à haute fréquence, la conscience de la femme a été désactivée. Elle a arrêté de lire et a regardé dans le vide, n'a plus répondu aux commandes auditives ou visuelles et sa respiration a ralenti. Dès que la stimulation a cessé, elle a immédiatement repris conscience sans aucun souvenir de l'événement. La même chose s'est produite à chaque stimulation de la zone pendant les deux jours qu'ont duré les expériences.
Pour confirmer qu'ils affectaient bien la conscience de la femme plutôt que simplement sa capacité à parler ou bouger, l'équipe lui a demandé de répéter le mot "maison" ou de faire claquer ses doigts avant de démarrer la stimulation. Si la stimulation mettait hors service la région du cerveau responsable du mouvement ou du langage, elle aurait cessé de bouger ou de parler presque immédiatement. Au contraire, elle a parlé de plus en plus lentement ou bougé de moins en moins jusqu'à basculer dans l'inconscience. Comme il n'y avait aucun signe d'activité épileptique du cerveau pendant ou après la stimulation, l'équipe est sûre que ce n'était pas un effet secondaire d'une crise épileptique.
Koubeissi pense que les résultats suggèrent bien que le claustrum joue un rôle vital dans le déclenchement de l'expérience sur la conscience. "Je comparerais avec une voiture", dit-il. "Une voiture sur la route possède plusieurs éléments qui facilitent son déplacement – le carburant, la transmission, le moteur – mais il n'y a qu'un seul endroit où tourner la clé pour mettre le contact et faire fonctionner l'ensemble. Donc même si la conscience est un processus compliqué créé via de nombreuses structures et réseaux – il est possible que nous ayons découvert la clé de contact". [le soulignement est ajouté]
Anil Seth, professeur de neuroscience, est l'une des personnes qui incite à la prudence en tirant des conclusions à partir d'une seule patiente déjà atteinte d'une déficience biologique. Le claustrum était la région exacte mentionnée en 2005 par Francis Crick (qui a identifié la structure de l'ADN) et son confrère Christof Koch. Bien que Crick soit aujourd'hui décédé, Koch a résumé la signification de ces découvertes.
"Finalement, si nous savons comment la conscience est créée et quelles parties du cerveau sont concernées, alors nous pouvons déduire qui en possède et qui n'en possède pas", dit Koch. "Les robots en ont-ils une ? Les fœtus ? Les chats ou les chiens ou les vers de terre ? Cette étude est intrigante au plus haut point mais ce n'est qu'une brique dans le grand édifice de la conscience que nous tentons de construire".
C'est ce réductionnisme scientifique typique qui trouve ces arguments séduisants, juste comme Koubeissi cité plus haut qui compare l'organisme humain à une voiture avec un contact d'allumage identique pour tout mettre en mouvement – le claustrum. Tout comme une machine, la conscience peut alors aussi être construite matériellement – ou détruite.
D'autres comme le chercheur Jon Rappoport y voient une erreur logique bâtie sur un mode scientifique parce qu'ils supposent déjà ce qu'ils tentent de prouver – que le siège de la conscience est quelque part dans le cerveau et qu'il est impossible qu'elle soit non-matérielle.

Et pourtant un grand nombre de recherches scientifiques et spirituelles qui se focalisent sur le rôle des fréquences, l'holographique, le quantique et la nature multidimensionnelle de l'univers semblent suggérer que la conscience humaine est presque certainement non-matérielle ; ou du moins qu'elle est un peu des deux.

Avec la science conventionnelle qui poursuit ses investigations sur ce qu'elle suppose être une machinerie humaine en nous découpant en morceaux toujours plus petits, elle reconnaît qu'il existe quelque chose de spécial qui laisse supposer qu'il y a un chef d'orchestre qui fait tout fonctionner. Si ce chef d'orchestre organise les choses de l'intérieur, il peut donc être remplacé par un contrôle mental direct. S'il vient de l'extérieur, il est libre de vagabonder et de communiquer au moyen du temps et de l'espace et d'être éternellement hors d'atteinte de toutes les tentatives pour construire les prisons matérielles désirées par les technocrates.


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Voici la présentation du Human BrainProject, tel que décrit dans la base de données des communiqués de presse de la Commission Européenne.



Commission Européenne - MEMO/14/201   20/03/2014

Autres langues disponibles: aucune


Le Human Brain Project continue de s'enrichir

L'une des plus grandes initiatives financée par l'UE, le Human Brain Project (HBP), a annoncé aujourd'hui les bénéficiaires de son appel d'offres concurrentielles de 8,3 millions d'euros pour de nouveaux partenaires. 32 organisations de 13 pays – l'Autriche, la Belgique, Chypre, la Finlande, la France, l'Allemagne, Israël, l'Italie, les Pays-Bas, la Slovénie, l'Espagne, la Suisse et le Royaume-Uni – rejoindront le partenariat. Ce qui représente une augmentation de 40 % du nombre de partenaires dans le consortium HBP.

Le HBP a démarré en octobre 2013 dans le but de créer la plus grande installation expérimentale au monde pour une recherche révolutionnaire sur la structure et le fonctionnement du cerveau humain ; les causes, le diagnostic et le traitement des maladies cérébrales ; et le développement de nouvelles technologies informatiques comme des systèmes informatiques à basse énergie copiant le cerveau. Cette recherche a le potentiel d'améliorer de façon spectaculaire la qualité de vie de millions d'européens et de stimuler le rôle de l'Europe dans ce domaine scientifique clé. Un budget de 1 milliard d'euros pour le HBP sera financé par l'UE, les états membres et d'autres sources.

Les nouveaux partenaires réaliseront des travaux de recherche spécifiques en réunissant des données, en développant des cadres théoriques de référence et en réalisant le travail technique nécessaire au développement futur des 6 plate-formes ICT [Information and Communications Technology] du HBP. [Ces 6 plate-formes sont : la neuroinformatique, la simulation cérébrale, une informatique à haute performance, l'informatique médicale, l'informatique neuromorphique et la neuro-robotique]

La vice-présidente de la Commission Européenne, Neelie Kroes, chargée de l'agenda numérique,a inauguré le partenariat : "Le cerveau est une chose fascinante. Les outils numériques nous permettent de faire d'immenses progrès dans la compréhension du cerveau, mais aussi pour en apprendre sur lui : depuis un meilleur traitement des maladies du cerveau jusqu'à la construction de la prochaine génération de super-ordinateurs. C'est le défi de notre temps et un investissement d'avenir. Je suis enchantée de ce travail collectif avec de nouveaux partenaires – plus il y aura de cellules cérébrales au travail dans ce domaine, mieux ce sera !"

Henry Markram, professeur de neuroscience à l'école polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse et coordinateur du HBP a dit : "L'appel concurrentiel a généré une réponse fantastique. Des chercheurs européens reconnaissent que le HBP rend la science plus collaborative et ils veulent tous en faire partie. Nous sommes très reconnaissants à tous ceux qui nous rejoindront pour des propositions et aux presque 200 examinateurs experts indépendants qui nous ont aidé à faire le processus d'évaluation. Nous avons reçu d'excellentes propositions. Grâce à l'appel concurrentiel, le HBP deviendra un partenariat encore plus important et plus compétent".

L'appel a attiré au total 350 propositions éligibles qui incluaient 561 organisations de 36 pays. Pour les propositions éligibles, 22 projets proposés par 32 organisations ont été sélectionnés pour les 8,3 millions d'euros disponibles.

Contexte
Le Human Brain Project fait partie des projets phares des technologies d'avenir émergentes comme annoncé par la Commission Européenne en janvier 2013. Le but du programme de ces technologies est d'encourager une recherche visionnaire avec le potentiel pour délivrer des avancées et des bénéfices majeurs à la société et à l'industrie européennes. Ce sont des initiatives extrêmement ambitieuses impliquant une proche collaboration entre les agences de financement nationales et régionales, l'industrie et les partenaires extérieurs à l'UE.

Une recherche vers une nouvelle génération de technologies est une clé pour la compétitivité européenne. C'est pourquoi seront investis 2,7 milliards d'euros dans le projet sous l'égide du nouveau programme de recherches Horizon 2020 (2014-2020). Ce qui représente une triple augmentation de budget par rapport au précédent programme de recherches. Les actions des technologies d'avenir émergentes font partie du pilier Excellent science de l'Horizon 2020.

Les projets et organisations invités sont listés ci-dessous [je ne traduis pas, c'est compréhensible]


Austria: Institute of Science and Technology Austria
Belgium: Katholieke Universiteit Leuven
Cyprus: Edex-Educational Excellence Corporation Ltd
Finland: Helsingin yliopisto; TTY-SAATIO
France: Université d’Aix Marseille; Université Joseph Fourier Grenoble 1; Université Lyon 1 Claude Bernard; Université Pierre et Marie Curie - Paris 6
Germany: Stiftung FZI Forschungszentrum Informatik am Karlsruher Institut fur Technologie; Universitaet Bielefeld; Universitätsklinik um Hamburg- Eppendorf
Israel: The Foundation for Medical Research Infrastructural Development and Health Services next to the Medical Center Tel Aviv
Italy: Consiglio Nazionale delle Ricerche; European Brain Research Institute Rita Levi - Montalcini Fondazione; Scuola Normale Superiore di Pisa; Scuola Superiore di Studi Universitari e di Perfezionamento Sant’Anna
Netherlands: Academisch Ziekenhuis Leiden – Leids Universitair Medisch Centrum; Koninklijke Nederlandse Akademie van Wetenschappen – Knaw; Synaptologics BV; Universiteit Maastricht; Universiteit van Amsterdam
Slovenia: Institut Jozef Stefan
Spain: Agencia Estatal Consejo Superior de Investigaciones Cientificas; Universidad de Castilla – La Mancha
Switzerland: Swiss Institute of Bioinformatics; Universitaet Basel
United Kingdom : Middlesex University Higher Education Corporation; Synome Ltd; University of Leeds; University of Surrey; University of Sussex

14 commentaires:

  1. On arrête pas le progrès, selon certains scientifiques, la conscience siège dans le cerveau.
    J'ai du mal a imaginer que la conscience puisse siéger dans le gros orteil du pied gauche ou l'index de la main droite ! Par contre, qu'on nous annonce un beau matin qu'elle siège dans un cloud virtuel propriété de Microsoft, ça risque de nous pendre au nez !
    68WS

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  2. La conscience ? ce sur quoi nous portons attention !

    Plus elle s'éveille plus le champ d'expérimentation s'élargit.
    Nous ne pouvons appréhender le mystique avec les lois de la matière.Le propre du mystère c'est d'être mystérieux.Notre problème c'est de vouloir saisir ce qui nous dépasse au lieu d'en vivre pleinement les effets et de nous réjouir d'en être un des aspects.
    Le Tout,par définition,n'a ni opposé,ni limite,ni rupture.Seuls nos esprits distordus et nos jugements prétentieux réduisent par la peur ce que l'amour inconditionnel multiplie à l'infini.
    Lâcher l'idée de comprendre et réduire ce qui nous dépasse et nous embrasse au-delà de toutes nos tentatives de contrôle.
    c'est dans cet abandon confiant,en ne vibrant qu'au rythme de la vie qui nous traverse dans l'éternel présent,que nous pouvons ressentir ce qui est indicible pour l'intellect.
    C'est là que nous sommes tous attendus en cette fin des temps.Dans ce plein renoncement à nos stratégies mentales si pleines d'arrogances !
    Je sais que je ne sais rien !
    Je n'ai rien à craindre car la vie,dont je suis,est absolument parfaite et infinie !
    Quand la peur s'estompe,l'Amour peut reprendre son cours et nous ramener au foyer de nos origines,là où tout est réponse !

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  3. Tant que la conscience passe par le filtre de l'Amour l'Homme est ... Humain au sens Divin.
    Si "on" le filtre au sens électrique il devient juste animal et là tout est possible .... MAL (pas) heureusement !

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    1. Faisons une rapide incursion au coeur de nos cellules. Dans leur noyau, au sein des chromosomes, se pelotonne la molécule en double hélice que l'on nomme ADN, qui condense en son sein notre patrimoine génétique. Elle est ainsi la "quintessence" de notre conscience, puisque cet ADN renferme, dans son programme, l'essentiel, de la mémoire de toute l'histoire de la vie, depuis son origine il y a plus de trois milliards d'année. Cette mémoire est condensée dans les noyaux de toutes les cellules de tous les individus de l'espèce humaine, avec, chez chacun, de minimes différences qui ne nous empêchent pas de nous reconnaître entre nous comme étant tous des "Homo sapiens".

      Notre ADN condense ainsi en son sein tous les attributs de notre "conscience" qui est biface. Elle est "conscience intériorisée" puisque nous avons tous une "conscience de soi", autrement dit pleinement conscience d'être un individu-homme unique au sein de la société humaine. Elle est d'autre part "conscience extériorisée", car nous avons tous conscience de recevoir des échos de notre environnement. Notre pleine conscience est en quelque sorte biface, elle est une égo-conscience doublée d'une éco-conscience. Elle mérite bien, de ce fait, le qualificatif syncrétique de "transconscience".


      La transconscience

      L'homme partage avec les animaux et les plantes, qui ont comme nous un ADN, mais différent, cette transconscience. C'est chez l'homme que cette transconscience, véritable interface entre l'égo de sa minuscule personne et l'écho en lui de l'immensité du monde, est la plus développée. De plus, entre
      tous les hommes, elle est amplifiée grâce à la communication à l'aide du langage articulé qui nous caractérise. Chacun de nous peut exprimer en paroles ce qu'il perçoit des autres et dialoguer avec eux sur ce sujet car nous sommes d'inséparables jumeaux langagiers transconscients. Cela fonctionne toujours par mémorisation puis ressouvenance. Cette mémorisation ainsi que cette ressouvenance fonctionnent par blocs. Pour mémoriser le visage d'un ami, je n'engrange pas les millions de pixels qu'il faudrait pour rerstituer son visage à l'identique, mais seulement quelques traits majeurs reliés entre eux. Lorsque je me remémore cet ami, c'est ce bloc de traits majeurs qui refait surface. C'est
      à partir de lui que j'aggrège d'autres souvenirs pour le restituer plus complètement dans son environnement notamment.

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  4. Quand ils auront trouvé ou siège l’Amour,ils l’éradiqueront.
    rtb

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    1. dans cette attente ils vont trouver le siège de la bêtise , de l'arrogance , du mensonge et éradiquer ,et peut être qu'a ce moment ils n'auront plus envie

      d'éradiquer l'Amour , ce sera superflu me direz vous

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    2. Qu’est-ce que l’expérience consciente ; d’où provient-elle ; est-elle àl’inverse la provenance du « où » ? Il ne s’agit pas là d’une question quelconque, mais plutôt de l’une des appellations les plus plausibles de la question dernière, de la question-limite, de la question-défi qui nous habite.Une question qui, dès qu’on consent à s’y livrer, se montre exemplairement aporétique : il est impossible de s’avancer intact à travers elle, au-delà d’elle,vers une réponse plausible. La poser dans toute son ampleur, c’est prendre lerisque d’amorcer un retournement lancinant sur soi-même, jusqu’à ce quel’auto-réalisation qui s’ensuit devienne réponse substitutive.Cette question est-elle d’ailleurs
      formulable
      à bon droit ? L’usage de
      mots
      pour l’exprimer n’a-t-il pas pour seul effet de nous y rendre aveugles ?Deux chapitres seront consacrés à cet écart fondateur du disant et du dire, qui

      menace de trancher à la base toute prétention de parler ou d’écrire au sujet del’expérience consciente. Mais rien n’empêche d’en offrir un avant-goût ecommentant une formulation sibylline de Wittgenstein. Après une série deremarques sur l’absence d’un
      référent
      auquel renverraient les termes« douleur », « sensation », « expérience », Wittgenstein se prête à un dialoguecontradictoire avec un interlocuteur imaginaire : « “Vous ne cessez d’enarriver à la conclusion que la sensation elle-même n’est rien.” — Pas du tout.Elle n’est pas
      quelque chose
      , mais elle n’est pas
      rien
      1
      ! » L’exclamationfinale devient moins hermétique pour peu qu’on dresse un inventaire des« choses » qui peuvent être indiquées au moyen du langage : objets, propriétés, phénomènes. Tout d’abord, l’expérience n’est pas un objet.L’objet est une entité supposée exister par-delà les situations, les étatssubjectifs et l’être-présent. Au contraire, l’expérience consciente est
      située
      ,elle est
      ce que cela fait
      d’être en ce moment. L’expérience n’est pasdavantage une propriété, puisque, au lieu de l’attribuer à nos interlocuteursaprès avoir cherché (en vain) à prouver qu’ils en ont une
      2
      , nous nouscontentons de la présupposer dans une coprésence empathique. Enfin,l’expérience n’est pas un phénomène, car celui-ci ne se spécifie pas mieuxque comme une apparition
      au sein de l’expérience
      . Ainsi, l’expérienceconsciente n’est pas quelque chose d’isolable par une dénomination ou une prédication. Elle n’est ni un objet, ni une propriété, ni un phénomène. Et pourtant, elle n’est pas
      rien
      ! Pour nous, à cet instant, pendant que j’écris ceslignes ou pendant que vous les lisez, l’expérience pourrait même être
      tout
      .Elle n’est pas quelque chose de séparé, mais le déploiement entier du sansdistance. Elle n’est pas une caractéristique que nous avons, mais infiltre ceque nous sommes. Elle n’est pas un apparaissant, mais le fait intégral del’apparaître.

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  5. Où siège donc l’esprit ? De Descartes aux neuroscientifiques modernes, on retrouve régulièrement la même réponse : dans le cerveau. D’où l’idée actuellement très répandue que pour comprendre les états de conscience (sensation, perception, réflexion, etc.), il suffirait d’étudier la configuration et la dynamique du cerveau. C’est d’ailleurs cet organe qui définirait notre identité. Contre cette idée, Alva Noë défend dans ce livre la thèse que la conscience n’est pas une chose qui réside en nous : c’est une manière d’être dans le monde. Ainsi, selon ce philosophe, nous ne sommes pas notre cerveau. Nous sommes des êtres vivants, avec certes un cerveau mais aussi un corps, connectés à un environnement. Du coup, on ne pourrait expliquer la conscience comme on explique la digestion. Pour illustrer sa thèse, A. Noë propose plusieurs analogies. Par exemple, contre la tentation de réduire la vie aux processus chimiques ou métaboliques présents dans les organismes vivants, il objecte que la vie est un processus d’interactions particulier qu’entretient un organisme avec son environnement. Autre exemple : qu’est-ce qui fait qu’un morceau de papier représente « un dollar » ? Là encore, il serait vain de chercher la réponse uniquement dans la constitution physique de ce bout de papier. Sa valeur monétaire dépend certes de cette constitution mais provient avant tout du rapport qu’il entretient avec un ensemble de conventions et d’institutions qui lui sont extérieures. Il en irait de même pour la conscience. Comment peut-on encore croire qu’elle réside dans le cerveau ?

    Cette thèse de l’extériorité de la conscience n’est pas nouvelle. Mais A. Noë a le mérite de l’exposer avec clarté et, surtout, de montrer comment de nombreuses expériences en psychologie expérimentale et en neurobiologie ne semblent avoir de sens que si l’on regarde au-delà de la seule activité neuronale. Par là même, A. Noë lance un défi aux neurosciences qui laissent entendre depuis des années que les progrès considérables dans les techniques d’observation du cerveau et dans la connaissance des mécanismes cérébraux vont bientôt permettre de comprendre le fonctionnement de la conscience. Gageons que les scientifiques portés par cette ambition seront tentés de lui adresser des critiques.

    Indépendamment de ces éventuelles querelles de spécialistes, la plus grave objection à laquelle doit faire face A. Noë provient probablement de l’expérience du rêve. Si ma conscience n’est pas dans mon cerveau, mais est mon mode d’être au monde, comment expliquer que dans mes rêves, où je suis coupé du monde, j’ai apparemment les mêmes états de conscience que lorsque je n’en suis pas coupé ? Cela ne prouve-t-il pas que mes états de conscience sont internes à mon cerveau ? A. Noë a bien sûr anticipé cet argument classique. Il le récuse en soulignant entre autres qu’une expérience dans un rêve n’est jamais identique à celle que l’on fait en état d’éveil : la seconde, contrairement à la première, est répétable. Cette différence tiendrait au fait qu’une expérience en état d’éveil est en prise directe avec le monde, qui est plus stable que nos états internes. Soit, mais A. Noë ne dit pas de quoi l’expérience du rêve est l’expérience.

    Alors ? La conscience est-elle interne ou externe à notre cerveau ? La réponse n’est pas si simple. Une chose est sûre. Il ne faut pas hésiter à sortir certaines idées reçues de sa tête pour aller lire ce livre très stimulant.

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  6. Le contrôle, encore le contrôle, toujours le contrôle...c'est quoi leur problème ??

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  7. La conscience de soi se trouve juste derrière les yeux

    Le Monde.fr avec AFP | 16.09.2010 à 20h26 • Mis à jour le 17.09.2010 à 08h35


    Une région particulière du cerveau, située juste derrière les yeux, paraît être plus développée chez des personnes ayant une plus grande capacité d'introspection, selon des travaux britanniques publiés jeudi aux Etats-Unis.

    Ces chercheurs sont parvenus à cette conclusion après avoir soumis un groupe de trente-deux personnes en bonne santé à un test destiné à évaluer leur degré de confiance dans leurs réponses à des questions. Ils ont ensuite examiné le cerveau des participants à l'aide d'un système d'imagerie par résonance magnétique (IRM).

    UN INDICATEUR DE LA CAPACITÉ À RÉFLÉCHIR SUR SOI-MÊME

    Les auteurs de la recherche, conduite par le professeur Geraint Rees, de l'University College de Londres, ont conclu que le volume de matière grise dans la partie antérieure du lobe frontal du cerveau est un important indicateur de la capacité de réflexion sur elle-même de la personne.

    Cette partie du cerveau est le siège de différentes fonctions cognitives supérieures comme celles du langage, de la mémoire de travail et du raisonnement. C'est également l'une des zones du cerveau qui ont subi le plus important développement au cours de l'évolution des primates jusqu'aux hominidés.

    Dans l'avenir, cette découverte pourrait aider les neurologues à mieux comprendre comment certains traumatismes du cerveau affectent la capacité d'un individu à réfléchir sur ses propres pensées et actions, estiment les auteurs de l'étude, parue dans la revue américaine Science datée du 17 septembre. Une telle compréhension pourrait potentiellement aboutir au développement de thérapies ciblées pour des victimes d'attaque cérébrale ou ayant subi un important traumatisme du cerveau et qui ne peuvent de ce fait comprendre leur état.

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  8. Tout ce que la "Science actuel et officiel nous propose est tres loin d'un moralitè humain. Jouets mentale pour rendre l'homme une machine. On ne veut pas soigner l'homme , on ne veut plus del l'homme!!! Si on pense que la "science officielle veut nous soigner nous faison partie della corrente molto pericolosa del transumanesimo

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  9. Y a d'autres moyens, connus depuis l'éternité, dont la cuite au gros rouge pour oublier ces psychopathes menteurs voleurs tueurs, auxquels il faudrait obéir.... Là, il faut que j'aille pisser de rire aux chiottes, avec l'état dans lesquelles je l'ai trouvé.
    La reine des pédophiles et le pape des satanistes sont condamnés pour crimes contre l'humanité dont trafic d'enfants. A quand l'annonce sur TF0 ?

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  10. Article très intéressant en perspective sur le contrôle ! J'expose la même chose dans mon blog mais d'un point vue ésotérique pour ceux que sa intéressent ! Sur le contrôle occulte.
    http://gnose-ancestrale.blogspot.fr/2014/07/le-controle-occulte.html

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