Comme le dit @vincentglad, il y avait une sorte de fascination autour de ces types là. On se disait qu'Internet c'était eux, c'était nous dans leur sillage, c'était des nous moqueurs, des nous violents, des nous paumés sur une toile immaculée.
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A cette époque je me suis retrouvée en soirée avec certains et j'ai couché avec d'autres. Soumise à cette idée étrange qu'il était plus sûr d'être avec eux que contre eux. Avec cette étrange idée que c'est par le vagin qu'on faisait partie de cet Internet.
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Je me souviens très bien des Capucine, Daria, Florence x2, mais aussi de Matthias et d'autres encore. J'avais l'impression d'être du bon côté de la barrière, tout en flippant de voir ressortir un jour des photos ou vidéos de moi, à caractère sexuel bien entendu.
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Ces garçons étaient ce que sont les hommes dans une (micro)société où rien ne les stoppe et où tout les dédouane: des connards, des éléments de toute puissance à la masculinité violente, dominante, sexualisée et brutale.
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Cette période de ma vie a profondément marqué mon identité de femme, mon rapport aux hommes et à Internet. Cette idée de soumission et de crasse me hante encore souvent.
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Ces hommes n'ont fait "qu'être" ce que notre société leur permet d'être en toute légitimité. Une société d'omnipotence masculine, de culture du viol, d'élitisme parisien et de valorisation de l’humiliation. C'est tout cela qu'ils exprimaient.
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