En entrant dans le café Lorette rue de Chateaudun, Sandra Fellous se confond en excuses. Sa rencontre avec le Dailyneuvième était prévue la veille, mais elle a oublié le rendez-vous. La cause: une campagne réalisée avec peu de moyens et une équipe restreinte, qui l'oblige à résoudre, parfois seule, les problèmes administratifs. «Contrairement aux autres, nous ne disposons pas d'un appareil partisan pour soutenir financièrement notre campagne, et j'avoue parfois être pris par le temps», explique-t-elle.
Priorité à la jeunesse
Très active dans sa campagne, cette habitante du 9e l'est également dans sa vie personnelle. Ancienne représentante de parents d'élèves sur une liste indépendante, élue dans une Caisse des écoles, et responsable d'une association qui s'occupe d'enfants en situation de handicap, Sandra Fellous cumule les postes.
Des postes qui témoignent de son intérêt pour la jeunesse. Elle en fait d'ailleurs un de ses principaux axes de campagne. «Je souhaiterais améliorer la façon dont est géré le temps périscolaire des enfants, notamment en créant des lieux de rencontres, d'échanges culturels et sportifs adaptés».
Le sport paraît essentiel pour cette ancienne gymnaste. «Le sport permet un dépassement de soi, qui vous rend plus battant, plus déterminé et plus sûr de vous, argue Sandra Fellous. On manque de structures sportives dans le 9e. Et s'inscrire dans une salle coûte bien trop cher aujourd’hui.»
Des postes qui témoignent de son intérêt pour la jeunesse. Elle en fait d'ailleurs un de ses principaux axes de campagne. «Je souhaiterais améliorer la façon dont est géré le temps périscolaire des enfants, notamment en créant des lieux de rencontres, d'échanges culturels et sportifs adaptés».
Le sport paraît essentiel pour cette ancienne gymnaste. «Le sport permet un dépassement de soi, qui vous rend plus battant, plus déterminé et plus sûr de vous, argue Sandra Fellous. On manque de structures sportives dans le 9e. Et s'inscrire dans une salle coûte bien trop cher aujourd’hui.»
Une culture accessible pour tous
Les tarifs attractifs, c'est ce que prône Sandra Fellous concernant l'accès au sport et à la culture. Entrepreneure depuis sa sortie de l'Université Paris 10 de Nanterre, son diplôme de sciences économiques en poche, elle a créé une société permettant d'obtenir des places de spectacles à moindre coût.
«Mon idée, c'est de rendre la culture accessible à tous». D'ailleurs, tout ce qui touche à la culture l'intéresse. Même si elle avoue ne pas écouter beaucoup de musique, elle a ses artistes préférées. Elle sort son téléphone, et regarde ses écoutes récentes: Barbara Hendricks et Cesaria Evora sont en tête de liste.
«Mon idée, c'est de rendre la culture accessible à tous». D'ailleurs, tout ce qui touche à la culture l'intéresse. Même si elle avoue ne pas écouter beaucoup de musique, elle a ses artistes préférées. Elle sort son téléphone, et regarde ses écoutes récentes: Barbara Hendricks et Cesaria Evora sont en tête de liste.
Première campagne sans le Modem
Mais la liste qui marque son quotidien actuel, c'est surtout celle qu'elle mène dans le 9e, aux côtés de Charles Beigbeder. Même si Paris Libéré est ancré à droite, elle apprécie un mouvement initié par des membres de la «société civile». Car Sandra Fellous a toujours été centriste.
C'est en 2006 qu'elle décide de s'investir en politique, en intégrant l'Union pour la démocratie française (UDF). «Ce parti, fondateur du Modem ensuite, correspondait à mes idées, mes valeurs: un humanisme qui prend en compte le réalisme économique.»
Mais pour l'élection de mars prochain, Sandra Fellous n'a pas suivi Marielle de Sarnez, figure historique du Modem à Paris, avec qui elle avait bataillé en 2008 lors des municipales. «L'accord UMP-Modem-UDI a été mal ficelé. Je veux que les centristes aient leur mot à dire au premier tour», tonne-t-elle.
Etre sans étiquette, ne pas entrer dans le jeu politicien, parfois électoraliste, c'est ce que souhaite Sandra Fellous. «Même si je fais 2%, j'aurai l'occasion de faire connaître aux habitants du 9e, les idées que je partage avec mon équipe.»
Portraits de candidats avec le D9:
Retrouvez le portrait d'Annie Thierry pour le Front National
Retrouvez le portrait de Jonathan Sorel pour Europe Ecologie-Les Verts
Retrouvez le portrait de Benoît Schneckenburger pour le Parti de gauche
C'est en 2006 qu'elle décide de s'investir en politique, en intégrant l'Union pour la démocratie française (UDF). «Ce parti, fondateur du Modem ensuite, correspondait à mes idées, mes valeurs: un humanisme qui prend en compte le réalisme économique.»
Mais pour l'élection de mars prochain, Sandra Fellous n'a pas suivi Marielle de Sarnez, figure historique du Modem à Paris, avec qui elle avait bataillé en 2008 lors des municipales. «L'accord UMP-Modem-UDI a été mal ficelé. Je veux que les centristes aient leur mot à dire au premier tour», tonne-t-elle.
Etre sans étiquette, ne pas entrer dans le jeu politicien, parfois électoraliste, c'est ce que souhaite Sandra Fellous. «Même si je fais 2%, j'aurai l'occasion de faire connaître aux habitants du 9e, les idées que je partage avec mon équipe.»
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