Jacques Raillane

Par pure charité chrétienne, je signale aux esprits les plus paresseux cette catégorie de mon modeste blog : http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/category/livres/bibliotheque-ideale/ … Je confirme qu'il va cependant falloir utiliser un clavier. Oui, je sais, c'est dur.

Et à la fin, vraiment à la fin de l'étude de toute cette pseudo littérature, on réalise que les auteurs, y compris d'anciens hauts fonctionnaires, ne comprennent RIEN au phénomène dans son ensemble et valent pas mieux que le citoyen de base, inquiet et mal informé.

Forcément, il aurait fallu les lire avant d'écrire des trucs publiés comme on publie des romans de gare et faire autre chose que de croire qu'on analyse quand on ne fait que recopier quelques notes écrites par d'autres.

Dès le fin des années 90, des rapports étaient publiés. Des livres, sérieux, réfléchis, ont été publiés au début des années 2000. Ils montraient la complexité du jihad humanitaire, celle des flux financiers.

Ils ont des décennies de retard, refusent la complexité aussi bien par principe que parce qu'ils sont incapables de l'envisager. Leurs livres sont des compilations d'anecdotes sans réflexion, sans vision, sans rien, en fait.

Comme la radicalisation, phénomène d'une désespérante complexité, la lutte contre le financement du terrorisme mobilise - 19 ANNEES après l'adoption d'une convention de l'ONU ! - quantités de faux experts et de vrais escrocs, paniqués, sidérés, ignorants, pétris de certitudes.

On sait ce qu'il faut penser de ceux qui pensent que les SR mènent leur propre politique. Et on sait ce qu'il faut penser de ceux qui oublient qui les ont libérés lors d'un certain événement et qui ont oublié qui armait alors les jihadistes irakiens.https://twitter.com/Malbrunot/status/990115156783976448 …

On sait ce qu'il faut penser de ceux qui disent La Piscine. On sait ce qu'il faut penser de la rigueur de ceux qui situent la DGSE dans le 19e arrondissement. On sait ce qu'il faut penser de ceux qui ignorent le travail fait par les SR depuis 1995 contre le financement du jihad.