Déraillement mortel à Brétigny

Le 12 juillet, le train Paris-Limoges déraille dans l'Essonne, faisant six morts.

Société

A Bretigny, la plus grave catastrophe ferroviaire depuis 25 ans

(Mis à jour: )
A la gare de Brétigny (Essonne), vendredi soir.
A la gare de Brétigny (Essonne), vendredi soir. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)

Le récit de la journée de vendredi L’accident s’est produit à 17h15 au niveau de Brétigny-sur-Orge sur un train Paris-Limoges. Selon les policiers, le bilan actuel est de 6 morts et 30 blessés. Trois enquêtes ont été ouvertes.

Libération

L'essentiel

Un train a déraillé ce vendredi vers 17h15 dans l’Essonne, à Brétigny-sur-Orge, un accident qui a fait 6 morts et plus d'une dizaine de blessés graves. Il s'agit d'un Paris-Limoges qui venait de partir, avec 385 passagers à son bord.

La préfecture a déclenché un «le plan rouge» et tous les hôpitaux parisiens sont en alerte. La SNCF va mettre en place un numéro vert : 0800 130 130.

Les images de la gare après le déraillement sont à voir dans notre diaporama, ainsi que dans la vidéo filmée par notre journaliste.

 

Minuit. L’accident ferroviaire a fait six morts et 30 blessés dont huit graves, selon un bilan provisoire donné à minuit à la presse par Jean-Marc Ayrault, qui s’est rendu sur les lieux de la catastrophe. «Le bilan est actuellement de 6 morts, de 30  blessés dont 8 dans un état grave», a déclaré le Premier ministre, ajoutant qu’ils étaient «tous pris en charge dans les hôpitaux de la région parisienne». «Aujourd’hui, il est impossible de donner une information» sur les causes de cet accident, a-t-il dit à la presse, rappelant que trois enquêtes étaient en cours et que les autorités informeraient la population dans «la plus grande transparence».

23h10. Le président de la SNCF Guillaume Pépy rend hommage vendredi aux cheminots «qui ont permis d’arrêter le train et d’éviter qu’il ne percute un autre train qui venait en sens inverse» à Brétigny-sur-Orge, dans une courte déclaration à la presse sur place.

22h45. Frederic Cuvilier, ministre des Transports déclare que «le train roulait à une vitesse normale : 137 km/h. La vitesse est limitée sur cette zone a 150 km/h. Le déraillement s’est produit à hauteur d'un aiguillage situé 200 mètres avant la gare.»

22h40. Les travaux récemment effectués sur un aiguillage en gare de Brétigny-sur-Orge ne concernaient pas la voie où a déraillé vendredi le train Paris-Limoges, précise la direction de la SNCF à l’AFP. Des travaux sur un aiguillage à Brétigny avaient été effectués fin juin pour remédier à «un défaut majeur», selon une vidéo réalisée par la SNCF elle-même pour se féliciter de la rapidité des travaux.

 

22h30. Toutes les personnes blessées dans la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge «ont été évacués soit par la route soit par hélicoptères pour les plus graves», déclare à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet. «Les opérations de recherche vont se poursuivre» dans la nuit «pour voir si des victimes restent éventuellement coincées sous le wagon ou entre le train et les quais», a ajouté le porte-parole. Peu avant 22H30, le bilan provisoire restait établi à 6 morts, neuf blessés «en urgence absolue», 22 blessés légers et 227 autres voyageurs pris en charge.

22 heures. Jean-Marc Ayrault sera «à 23h00» vendredi sur les lieux du déraillement du train Paris-Limoges, pour «faire le point» notamment sur «le déroulement des secours, des prises en charge dans les hôpitaux, la prise en charge des familles et des voyageurs», annoncé Matignon à l’AFP. Le Premier ministre sera accompagné des ministres Marisol Touraine (Affaires sociales) et Frédéric Cuvilier (Transports).

21h53. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls annonce qu'il se rendra sur les lieux du drame dans la soirée.

 21h45. François Hollande annonce que la gare, empruntée notamment par des RER C, sera fermée «pendant trois jours». «Pendant trois jours, il n’y aura plus de circulation dans cette gare donc ça va entraîner des conséquences sur un certain nombre de trains, et notamment RER. Et je veux que tous ceux qui empruntent ces voies de communication comprennent de quoi il s’agit et que ça aura des conséquences sur leurs propres moyens de transports pendant trois jours», déclare le chef de l’Etat sur place. «Ca ira très vite car j’ai demandé là encore que les travaux puissent être engagés dans un délai le plus prompt possible», ajoute Hollande.

21h25. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, adresse un message à François Hollande. «Alors qu’un grave accident de train à Brétigny-sur-Orge vient d’entraîner la mort de plusieurs voyageurs et de causer de nombreux blessés, je tiens à vous adresser, au nom de la Commission européenne et en mon nom propre, mes plus sincères condoléances et pensées attristées pour les familles des victimes, ainsi que mes souhaits de rapide et complet rétablissement pour les blessés», déclare Barroso. «Le déraillement de ce train vient endeuiller une période de grands départs en vacances et touche votre pays à la veille de la Fête nationale», ajoute-t-il. «Je vous exprime toute ma solidarité dans cette épreuve et vous prie, Monsieur le Président, de croire en l’expression de ma très haute considération», conclut Barroso.

21h21. Le trafic du RER C restera coupé toute la soirée sur une portion de voie dans l’Essonne. Le reste de la ligne est opérationnel malgré des gros retards.

Conseils pratiques de la RATP:
- Les voyageurs circulant entre Paris, Versailles-Chantiers ou Saint-Quentin-en-Yvelines, dans un sens ou dans l’autre, sont invités à emprunter les trains de la ligne N (Paris-Montparnasse) ou de la ligne U (La Défense/La Verrière).
- Les usagers circulant entre Paris et Juvisy (Essonne), dans un sens ou dans l’autre, doivent prendre les trains de la ligne D du RER, dont le fonctionnement est normal.

21h10. La SNCF annonce sur Twitter qu'elle va proposer «quatre bus longue distance pour les voyageurs qui souhaitent poursuivre leur voyage», et  8 à 10 bus de la RATP sont en route vers Brétigny pour rapatrier les autres voyageurs vers Paris». «150 chambres d’hôtels ont également été réquisitionnées à Montparnasse» et «300 autres vers Paris».

21h05. Les secours ont été autorisés exceptionnellement vendredi soir à survoler les abords de l’aéroport d’Orly pour évacuer les blessés, entre les passages de vols commerciaux, selon une source aéroportuaire. «Des facilités de vol ont été accordées aux secours autour d’Orly» après l’accident.

21 heures. Hollande dit «sa solidarité aux familles» et salue «la mobilisation des secours». Arrivé sur place peu après 20 heures, le chef de l’Etat a dit que «tous ceux qui pouvaient intervenir vite l’ont fait dans des conditions qui ne souffrent aucune discussion», ajoutant que «l’enquête devra déterminer la cause de ce qui s’est produit dans cette gare». Il annonce que «trois enquêtes ont été diligentées». 

20h45. François Hollande est actuellement sur les lieux de l'accident, où il s'entretient avec les secours et les victimes.

«Les 4 voitures de queue ont déraillé, l’une d’entre elle est couchée sur la voie. Les 3 voitures de tête sont sur les rails», précise la SNCF sur son site.

A lire aussi Les précédents déraillements de train en France

20h40. Les secours en action. Images filmées par notre journaliste, Willy Le Devin, à la gare de Brétigny : 

 

Quelque 300 pompiers, 20 équipes médicales Smur et huit hélicoptères sont mobilisés à Brétigny-sur-Orge, selon le ministère de l’Intérieur.

20h15. Joint par téléphone, Willy Colin, porte-parole de l’association des usagers des transports ferroviaires, s’interroge. Le Paris-Limoges faisait partie de la liste des 12 lignes qualifiées de «malades» par le président de la SNCF, Guillaume Pépy, en janvier 2011. «Ces 12 lignes avaient besoin de sérieux travaux. Ce soir, on pose cette question : "qu’a fait la SNCF depuis 2011 ?" En France, il y a deux sortes de lignes : les lignes TGV et les autres où circulent les TER, à la charge des régions, les Transiliens en région parisienne et les Intercités gérés par la SNCF directement.

«Les Intercités, on les appelle dans le jargon, les "trains d’équilibre du territoire", ils relient les cités enclavées où il n’y a pas de TGV comme Limoges ou Clermont-Ferrand. Autre élément à souligner : dans la flotte des trains en circulation, les Intercités sont souvent plus anciens. La flotte des TER a été rénovée il y a peu, pareil pour les TGV. Mais les trains Intercités datent souvent d’une bonne trentaine d’années. Les voitures sont séparées alors que dans les trains plus récents, elles sont liées. Ce sont des convois d’un seul tenant, qui ont moins de risques de dérailler.»

A lire Le bilan de ces lignes «malades», un an après

20h10. La SNCF informe ses usagers sur Twitter et poste des photos de l'accident :

20 heures. Les précisions de Gilbert Garrel, secrétaire général de la fédération des cheminots CGT : «Pour l’instant, la priorité est donnée à l’évacuation des victimes. Nous ne pouvons pas nous répandre ou polémiquer : il est impossible à l’heure actuelle d’expliquer pourquoi c’est arrivé. L’enquête va démarrer immédiatement après l’évacuation des victimes. L’élément qui a provoqué le déraillement peut apparaitre très rapidement et l’enquête se régler en quelques jours, mais cela peut demander également beaucoup plus de temps.

En termes de déraillement, les deux causes possibles sont soit un problème lié à la voie, soit à un problème matériel, de rupture d’essieu d’une des voitures. Si c’est un problème lié à la voie, cela peut concerner n’importe quel train. Les rames compactes style TGV, RER ou TER sont moins sensibles que celles de trains composés de plusieurs voitures comme les trains Intercités. Mais à l’heure actuelle, on ne saura si le déraillement est lié à la voie ou au matériel qu’une fois l’enquête réalisée.»

A voir Davantage de photos dans notre diaporama

19h50. Frédéric, informaticien, habite un immeuble qui surplombe l’entrée de la gare, avec sa femme, Christiane (citée plus tôt, à 19h10). Il raconte : «On a entendu un barouf assourdissant, en deux temps, d’abord le son des roues du train qui raclent le ballast puis un un grand bruit de tôle froissée. De grosses pierres de ballast ont été projetées à une dizaine de mètre à la ronde, tombant sur les rues attenantes. J’ai vu une passante se tenir le bras après en avoir reçu une. Même notre immeuble a tremblé.»

«De mon balcon, j’ai vu un nuage de poussière s’élever, puis j’ai vu le carnage. Je ne voyais pas de corps mais j’entendais les cris. On voyait des gens fuir de la gare en courant. Je suis ensuite allé sur le parking de l’immeuble, qui est en hauteur, et de là je voyais nettement que le train avait commencé à dérailler à partir de l’aiguillage, qui se situe à 50-70 mètre du crash. On voit bien que les rails sont nickel avant, puis après tout est défoncé. Les voitures qui se sont couchées ont touché le quai ; il y avait un RER sur le départ et probablement des gens sur le quai qui ont été touchés à ce moment là. Au-dessous de cet aiguillage, où le train semble avoir déraillé, il y a un passage routier souterrain, une double voie. Il y a des travaux constamment depuis qu’il l’ont creusé il y a 6 mois. Très souvent la nuit on les entend travailler dessus.»

Frédéric (@Hoopnod) a posté sur Twitter une photo du passage souterrain qu'il évoque : 

 

19h45. Selon une source policière à Brétigny, le bilan est de 6 morts, 19 blessés graves, 17 blessés légers, 4 wagons sont concernés dont 3 couchés et 200 sauveteurs mobilisés. Guillaume Pepy, depuis Brétigny, précise : «Il y aura trois enquêtes, une de la justice, une du ministère des Transports et une interne à la SNCF.» François Hollande est en route pour la gare de Brétigny.

L’Etablissement français du sang (EFS), de son côté, est «totalement mobilisé», a déclaré son porte-parole Jean-Marc Ouazan. «Au lendemain de la Journée mondiale des dons de sang, nous avons un bon niveau de stock, de 18 jours, équivalant à 110 000 poches de sang disponible (globules rouges)», a-t-il précisé à l’AFP.

19h35. De son côté, Didier Le Reste, ancien leader de la CGT Cheminots, témoigne : «Comme tout les cheminots, je garde en tête le souvenir de la catastrophe ferroviaire de la gare de Lyon en 1988. Mais après chaque catastrophe ferroviaire vient le temps des enquêtes réelles. Un train peut dérailler pour n’importe quelle raison. La machine ferroviaire est très complexe: rien ne sert de se lancer dans des supputations.»

19h25. Six wagons ont déraillé lors de l’accident de train survenu vendredi en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), indique le président de la SNCF Guillaume Pepy, présent sur place : «Il y a deux voitures, les voitures 3 et 4 du train (...) qui ont déraillé et le train ensuite a connu, pour ce qui concerne les quatre autres voitures, un déraillement également.»

19h20. Le «plan blanc» a été déclenché par l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), c’est à dire «la mise en alerte de tous les hôpitaux qui disposent de services de réanimation et de salles d’opérations, pour un afflux massif possible de victimes».

19h15. «Sur l’autoroute A6, une interminable colonne d’ambulances se faufile au milieu des embouteillages. La voie de droite leur est quasi réservée. Beaucoup de vacanciers stationnent sur la bande d’arrêt d’urgence», témoigne un journaliste de Libération.

19h10. Christiane habite «en face» de la gare de Brétigny : «On a entendu un énorme boum qui a fait vibrer les fenêtres. Puis on a vu le gros nuage de fumée marron et la voie affaissée. Très vite les policiers sont arrivés, le Samu...En une heure toute la rue était bouclée. Il y a encore beaucoup, beaucoup de monde et on a entendu il y a peu les hélicoptères voler au dessus de nous. ça fait une atmosphère très bizarre.» Christiane, habitante de Bretigny, qui vit «en face» de la ligne et dont le mari Hoopnod met les photos de l’accident sur Twitter.

Photo de la gare publiée sur Twitter par @Hoopnod, le mari de Christiane, habitant Brétigny-sur-Orge : 

19 heures. La préfecture indique un bilan provisoire : «6 morts et 12 blessés graves.»

A lire aussi «Nous demandons depuis quatre ans la modernisation de la ligne Paris-Limoges» :  l’ancien député Jean-Claude Sandrier, président de l’association Urgence ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, raconte.

18h55. Le président de la SNCF, Guillaume Pépy, sur place, devant les caméras, précise : «Il y avait 370 personnes au bord de ce train. Le bilan des victimes sera donné dans les heures qui viennent. Nous mettrons en place un numéro vert : 0800 130 130. Il sera activé dans les minutes qui viennent.»

18h50. Jean-Paul Martial, habitant en face de la gare RER de Brétigny-sur-Orge, raconte par téléphone : «J’ai entendu comme un grand bruit assourdissant, doublé d’une grande secousse, un peu comme un tremblement de terre… même si ce n’était pas aussi fort. Puis j’ai regardé, il y avait une fumée énorme qui s’échappait au-dessus des rails. C’est en écoutant la radio ensuite que j’ai compris ce qui s’était passé.» 

Une habitante de l’immeuble face à la gare : «Tous les trains sont maintenant arrêtés. Il y a des gens aux arrêts de bus, je pense qu’ils essayent de quitter la gare. Et depuis plus d’une heure et demie, j’entend des sirènes, et des sirènes, sans arrêt.»

Les camions de pompiers devant la gare. (Photo de @julienmonier91 sur Twitter)

18h45. Lors d'un déplacement à Nîmes, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a évoqué «7 morts et plusieurs dizaines de blessés». Un responsable des secours a également parlé de «plusieurs morts» et «plusieurs dizaines» de blessés à l'AFP.

18h40. Le ministère des Transports, joint par téléphone : «On ne sait rien pour l’instant. Il est encore trop tôt pour connaître les raisons de ce déraillement. Une cellule de crise a été mise en place. Le ministre est en route pour se rendre sur place.»

18h40. A la gare d’Austerlitz, la cohue est générale, des centaines de voyageurs sont sur les quais. Les trains TER et Intercités sont vidés de leurs passagers. La SNCF invite tous les voyageurs à reporter leur voyage. «Tous les trains au départ d’Austerlitz sont annulés, pas de circulation avant demain matin minimum», selon un responsable SNCF.

18h30. Joint par Libération, le service de communication de la SNCF indique qu’il s’agit du train Intercités numéro 3657 au départ de Paris Austerlitz à 16h53 et à destination de Limoges. Les trains Intercités sont des trains classiques de la SNCF reliant les grandes agglomérations entre elles. «L’accident s’est produit à 17h15 probablement au niveau de Brétigny-sur-Orge. On ne sait pas combien de passagers étaient à l’intérieur, c’est un train régulier mais nous sommes un jour de départ de vacances. Le président de la SNCF, Guillaume Pépy devrait être sur les lieux d’ici quelques minutes.»

La SNCF indique que «des investigations en interne ont été lancées immédiatement» pour connaitre les causes de l’accident, jusqu’ici inconnu. Un numéro vert sera prochainement activé.

18h25. Nicolas Sansu, député du Cher, maire de Vierzon, est impliqué sur le dossier et va conduire 20 parlementaires à la rentrée pour que le ministre des Transports fasse de la modernisation de cette ligne une priorité. Joint par Libération, il témoigne : 

«On a une très grande action depuis quelques temps pour la modernisation de cette ligne en terme d’infrastructures et de matériel. C’est la plus grande radiale de France, cette ligne Paris-Toulouse, elle passe par Brétigny, Vierzon... Je vais porter auprès de Cuvillier une demande de modernisation de cette ligne dans le cadre de la commissison Mobilité 21. Je sais pas exactement comment ça a déraillé, je n’ai pas d’éléments. Il y a sur cette ligne un certain nombre de virages et passages à niveau à changer (mais ce n’est probablement pas le cas à Brétigny) et un certain nombre d’équipements de contresens à mettre en place, des tunnels à réaménager, pour faire de cette ligne une ligne à vitesse importante sur du réseau classique, qui peut être un exemple de régénération du réseau existante, d’aménagement du territoire et permettre la liaison avec le réseau européen.

«Cette ligne n’est pas vétuste, c’est une ligne extrêmement empruntée, sur 600 kilomètres, qui dessert plus de 5 millions de personnes, 6 grandes régions, mais il est clair qu’elle doit être modernisée. Elle est électrifiée de bout en bout, il y a des choses à faire pour l’améliorer, et être le fer de lance de l’amélioratioon du réseau existant, pour l’instant renvoyée à 2035-2040. Au lieu de mettre 15 milliards pour une ligne neuve, à un ou deux milliards on aura un bon réseau en modernisant cette ligne.»

18h20. Un utilisateur d'Instagram, tgorguet, poste de nombreuses photos du train en gare de Brétigny : 

18 heures. Jérome Galichon, passager du train, raconte à Libération : «J’étais assis dans la voiture 5, le train était plein. En approchant de la gare, on a eu la sensation que le train se mettait à sursauter pendant une minute à peu près, et puis il a déraillé. Ma voiture, à l’avant du train, est restée sur les rails mais les voitures à l’arrière se sont couchées.

De ce que j’ai pu voir, il y a des gens en mauvais état, ça c’est clair. Ça a l’air très sérieux. On voit beaucoup de pompiers, on nous a mis à l’écart et on nous a distribué de l’eau. On espère qu’on va nous ramener à Paris bientôt.»

Photo d'un utilisateur Twitter, @R_imk

17h20. Le plan rouge, qui a été déclenché à 17h23, est «destiné à organiser» les secours en cas «d’événement provoquant un nombre élevé de victimes», selon le site du ministère de l’Intérieur. Le ministère de l’Intérieur a confirmé cet accident ferroviaire, sans être en mesure de donner un bilan dans l’immédiat.

«Le train est arrivé en gare à grande vitesse. Il a été séparé en deux pour une raison encore inconnue. Une partie du train a continué à rouler tandis qu’une autre s’est couchée sur le flanc sur le quai», a indiqué une source policière, selon qui il y a «apparemment une personne décédée».

17h15. Un train a déraillé dans l’Essonne, à Brétigny-sur-Orge, un accident qui a fait «de nombreuses victimes», ont annoncé les autorités, sans donner plus de détail dans l’immédiat. Il s’agit d’un Paris-Limoges. Le site de la gare de Brétigny-sur-Orge fait état du «déraillement d’un train Intercités», sans plus de détails.

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