(cache) Le conservatoire du vignoble charentais

Le conservatoire du vignoble charentais

mercredi, 9 septembre 2009

Bienvenue sur l'espace du Conservatoire du Vignoble Charentais


dimanche, 10 février 2013

Une année 2012 active pour le Conservatoire du Vignoble Charentais

 Le Conservatoire du Vignoble Charentais, créé en 1998, est installé sur 3 sites sur la commune de Cherves Richemont

• la collection ampélographique, à proximité du Moulin de Prézier, est la plus importante de la région avec près de 180 variétés

• l’Ampélopole, bâtiment technique et scientifique, équipé d’un chai de microvinification, d’un laboratoire et d’une serre, permet au Conservatoire l’étude en détail des cépages et porte-greffes locaux

• le siège social, à l’Institut de Formation de Richemont, site où la partie administrative est réalisée. Sur l’année 2012, plusieurs pistes de travail ont été explorées par le Conservatoire du Vignoble charentais :

• la poursuite des prospections de cépages anciennement cultivés dans les Charentes, avec maintenant 71 cépages recensés sur l’appellation (hors cépages utilisés «classiquement » par les productions viticoles charentaises).

• la production des premiers plants de Chauché gris. En effet, ce cépage, parmi les plus cultivés entre le 13ème et le 18ème siècle dans les Charentes, a fait l’objet d’une réhabilitation par le Conservatoire. 3 000 plants ont été vendus à deux viticulteurs de l’appellation afin qu’ils puissent procéder aux premières plantations à usage commercial.

• la poursuite et l’intensification des microvinifications à l’Ampélopole avec plus de 60 lots microvinifiés.

• la mise en place d’un projet important, destiné à valoriser des variétés anciennement cultivées dans les Charentes, notamment pour la production de vins à eaux de vie. Ce projet porte notamment sur :













- le cépage Monbadon («Frontignan des Charentes»)
- les métis et hybrides producteurs directs créés par Jean Louis Vidal au début du 20ème siècle (ancien directeur de la Fondation Fougerat).
- le Pleau (vieux cépage rétais)
- les porte-greffes créés par Jean Louis Vidal
Les premières plantations devraient voir le jour en 2014.

• enfin, la journée technique bisannuelle du Conservatoire du Vignoble Charentais a eu lieu le 5 décembre dernier sur le thème suivant « Diversité variétale de la vigne :
de l’antiquité à nos jours ».
Cette manifestation a connu un franc succès.
Le Conservatoire du Vignoble Charentais aborde la nouvelle année avec des projets importants et en bonne voie ; 2013 devrait donc être synonyme d’un développement notable pour le 15ème anniversaire de cette structure.

©Le Bulletin Municipal Janvier 2013

lundi, 11 juillet 2011

Le Chauché gris inscrit au catalogue officiel français

Le vignoble charentais, connu pour sa production d’eaux de vie de Cognac, n’a pas toujours été orienté vers la production de vins de chaudière. En effet, le développement de la distillation date du XVIIème siècle. Précédemment, les Charentes, et plus particulièrement l’Aunis (secteur de La Rochelle, des îles de Ré et Oléron), étaient axées sur la production de vins de bouche. Les vins d’Aunis étaient alors placés « parmi les meilleurs vins blancs » (Olivier de Serres, 1629, in Cantagrel et Lacouture, 1993).

 

            Les cépages utilisés à cette époque étaient alors :

-          en blanc : le « Chemère », le « Chauché gris »

-          en rouge : le « Chauché noir »

 

Des travaux de prospection menés par le Conservatoire du Vignoble Charentais à partir de 2003, en partenariat avec l'Institut Français de la Vigne et du Vin, l’INRA de Montpellier, l’INRA de Bordeaux et avec l’appui de la Station Viticole du BNIC et la Chambre d’Agriculture de Charente Maritime, ont permis de retrouver plusieurs cépages autochtones aux Charentes. Parmi ces cépages, quelques souches de Chauché ont été etrouvées.

 

Suite à la (re)découverte de ce cépage, des expérimentations ont été menés au laboratoire du Conservatoire du Vignoble Charentais (Ampélopole) avec le concours de viticulteurs charentais partenaires.

 

            Au terme de 8 années de travail, les efforts du Conservatoire du Vignoble Charentais sont récompensés. En effet, ce cépage, oublié depuis plusieurs siècles, vient d'être inscrit au catalogue officiel français depuis le 9 juin dernier. Ce qui signifie que les viticulteurs charentais vont pouvoir dès la prochaine campagne planter un cépage qui n'avait plus été cultivé de manière significative depuis l'époque médiévale.