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Paul Watson, fondateur de l'ONG Sea Shepherd, se cache de la police. Arrêté à l'aéroport de Francfort le 13 mai lors d'un trajet vers la France du fait d'un mandat d'arrêt international émis par le Costa Rica, Paul Watson est accusé d'avoir mis en danger la vie d'un équipage lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002. Bénéficiant d'une caution de 250.000 euros (payées par l'acteur Pierce Brosnan) il a été libéré le 18 mai et avait cessé de se présenter aux contrôles de police pour sa liberté conditionnelle à partir du 22 juillet. Selon son avocat, il aurait fuit l'Allemagne pour une destination non divulguée. Le 25 juillet, la justice allemande a autorisé son extradition.
L'affaire est rocambolesque: le Costa Rica le recherche en effet depuis dix ans pour avoir arraisonné un de leurs navires. A l'époque, Paul Watson et son équipage participent au tournage d'un documentaire sur les requins, "les seigneurs des mers". Avec la bénédiction du Guatemala, Watson et son équipe emmènent l'équipe de tournage à la chasse aux braconniers et tombent sur le Varadero, un navire costaricain dans les eaux territoriales guatemaltèques en train, comme le prouvent les images du documentaire, de couper les ailerons des requins avant de les relâcher à la mer, opération illégale du nom de finning. Les hommes de Sea Shepherd escortent alors le bateau jusqu'à un port du Guatemala pour que l'équipage puisse y être jugé. Mais ce dernier appelle à l'aide le Costa Rica, affirmant que les militants menacent de les assassiner (ce que contrediraient les images du documentaire). Une canonnière du Guatemala vient alors les récupérer et emmène les écologistes au Guatemala pour être emprisonnés. Deux fois, les cours guatémaltèques jugent que la plainte des braconniers n'est pas recevable. La troisième tentative est pour eux la bonne: la cour demande la détention préventive de Paul Watson qui s'enfuit du pays. Plus aucune nouvelle de cette procédure jusqu'à un mandat d'arrêt international émis en octobre 2011, qu'Interpol a d'ailleurs jugé non conforme à ses règlements et statuts. Dans le même temps, les braconniers, stoppés par l'équipage de Sea Shepherd, n'ont jamais été inquiétés par la justice.
Il n'en fallait pas plus pour que les amis de Watson y voient un complot politique. Sea Shepherd a en effet publié un communiqué sur son site accusant le gouvernement japonais d'être derrière la procédure internationale du Costa Rica. Les écologistes avaient en effet réussi l'an dernier à faire rebrousser chemin à la flotte de chasseurs de baleines japonaise dans l'Antarctique avec un dixième seulement de son quota de prises. Une procédure intentée par les chasseurs de baleines devant les tribunaux américains n'avait pas abouti, un juge fédéral donnant raison à Paul Watson en février. Autant dire que le mandat costaricain tombe à pic. Mais le Japon nie: si Tokyo reconnaît avoir déposé une demande d'extradition pour Paul Watson auprès de l'Allemagne le 19 juillet, les autorités japonaises affirment n'être pour rien dans l'affaire qui l'oppose au Costa Rica.
L'affaire est rocambolesque: le Costa Rica le recherche en effet depuis dix ans pour avoir arraisonné un de leurs navires. A l'époque, Paul Watson et son équipage participent au tournage d'un documentaire sur les requins, "les seigneurs des mers". Avec la bénédiction du Guatemala, Watson et son équipe emmènent l'équipe de tournage à la chasse aux braconniers et tombent sur le Varadero, un navire costaricain dans les eaux territoriales guatemaltèques en train, comme le prouvent les images du documentaire, de couper les ailerons des requins avant de les relâcher à la mer, opération illégale du nom de finning. Les hommes de Sea Shepherd escortent alors le bateau jusqu'à un port du Guatemala pour que l'équipage puisse y être jugé. Mais ce dernier appelle à l'aide le Costa Rica, affirmant que les militants menacent de les assassiner (ce que contrediraient les images du documentaire). Une canonnière du Guatemala vient alors les récupérer et emmène les écologistes au Guatemala pour être emprisonnés. Deux fois, les cours guatémaltèques jugent que la plainte des braconniers n'est pas recevable. La troisième tentative est pour eux la bonne: la cour demande la détention préventive de Paul Watson qui s'enfuit du pays. Plus aucune nouvelle de cette procédure jusqu'à un mandat d'arrêt international émis en octobre 2011, qu'Interpol a d'ailleurs jugé non conforme à ses règlements et statuts. Dans le même temps, les braconniers, stoppés par l'équipage de Sea Shepherd, n'ont jamais été inquiétés par la justice.
Il n'en fallait pas plus pour que les amis de Watson y voient un complot politique. Sea Shepherd a en effet publié un communiqué sur son site accusant le gouvernement japonais d'être derrière la procédure internationale du Costa Rica. Les écologistes avaient en effet réussi l'an dernier à faire rebrousser chemin à la flotte de chasseurs de baleines japonaise dans l'Antarctique avec un dixième seulement de son quota de prises. Une procédure intentée par les chasseurs de baleines devant les tribunaux américains n'avait pas abouti, un juge fédéral donnant raison à Paul Watson en février. Autant dire que le mandat costaricain tombe à pic. Mais le Japon nie: si Tokyo reconnaît avoir déposé une demande d'extradition pour Paul Watson auprès de l'Allemagne le 19 juillet, les autorités japonaises affirment n'être pour rien dans l'affaire qui l'oppose au Costa Rica.