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Top des enchères |
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1 020 836 € frais compris.
Chine, époque Yongzheng (1723-1736). Vase balustre à décor en émaux doucai de nuages formés de champignon lingzhi, porte une marque Yongzheng en bleu sous couverte à six caractères dans un double cercle, h. 27 cm.
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Chine Yongzheng |
Avec, en pleine crise mondiale, une croissance économique chinoise estimée à au moins 8 % en 2009, les prix de l’art de l’empire du Milieu ne sont pas près de faiblir... La preuve, cette semaine, avec les 840 000 € obtenus par le petit vase reproduit, modestement estimé 15 000 € et portant une marque de Yongzheng. Le court règne de cet empereur est marqué par une consolidation de la puissance impériale. Un train de réformes centralise le gouvernement et renforce la fiscalité, assurant ainsi les bases de la prospérité qui allait marquer le règne de son successeur et quatrième fils, Qianlong. Les porcelaines Yongzheng se caractérisent par leur délicatesse et leur raffinement qui s’expriment aussi bien dans les productions de la toute nouvelle famille rose que dans des techniques plus anciennes, comme le «doucai». Ce terme désigne un décor de couleurs contrastées, réalisé en deux cuissons : l’une à haute température, pour le motif en bleu sous couverte, la seconde à basse température concernant les émaux permettant d’obtenir les autres couleurs. Notre pièce témoigne, enchère à l’appui, de l’excellence technique atteinte sous ce règne. |
Lundi 25 janvier, salle 4 - Drouot-Richelieu.
Pescheteau-Badin SVV. Mme Fouchet, MM. Froissart, L’Herrou. |
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346 976 € frais compris.
Époque Louis XV, attribué à Bernard Van Risenburgh, bureau de pente en laque de Chine rouge et vernis Martin, ornementation de bronze doré, 86 x 98 x 55 cm. |
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Laque de Chine et vernis Martin |
Non estampillé, mais attribué au grand Bernard Van Risenburgh, ce bureau de pente toutes faces en laque de Chine et vernis Martin partait à 280 000 €, estimation non atteinte. Les bronzes qui ornent notre pièce s’avèrent caractéristiques des productions de l’ébéniste et sont peut-être l’oeuvre de Caffieri. L’abattant dévoile six tiroirs et trois casiers obstrués par des tirettes coulissantes, dont le décor chinoisant s’harmonise à celui des laques du meuble. Rappelons que, travaillant pour les plus grands marchands-merciers, BVRB produira aussi bien des meubles en marqueterie qu’ornés de plaques de porcelaine ou, comme ici, en laque. Il excellera dans ce dernier domaine grâce à deux marchands-merciers ayant donné le la en la matière, Lazare Duvaux et Thomas-Joachim Hébert. Il revient au second d’avoir inauguré en 1737 les nombreuses commandes de meubles en laque pour la Cour, avec une commode livrée pour Marie Leszczynska, qui fut réalisée par notre ébéniste. |
Vendredi 29 janvier, salle 7 - Drouot-Richelieu.
Europ Auction SVV. M. Burgi. |
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116 640 € frais compris. XVIIIe siècle, 10 panneaux ou parecloses en cuir gaufré, partiellement laqué polychrome ou doré, 27 petits, dim. des panneaux à décor de personnages : 115,5 x 222,5 cm. |
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Cuir gaufré |
Cet ensemble de cuirs gaufrés polychromes du XVIIIe siècle était disputé à hauteur de 102 000 €, dépassant très largement son estimation. Les dix panneaux principaux sont à décor de personnages, dont quelques-uns tirés de la commedia dell’arte. Il est toujours difficile de donner l’origine de ce type d’ouvrage, réalisé de Venise à Malines. On sait toutefois que la technique est née en Afrique du Nord et qu’elle fut introduite en Europe via l’Espagne au IXe siècle, au moment des conquêtes arabes. Son appellation espagnole, guadameci, renvoie à l’antique cité de Ghadamès, bâtie en plein désert dans l’actuelle Libye. Le musée du Louvre conserve un moule en pierre seljoukide, du XIIe-XIIIe siècle, destiné à estamper le cuir. En Europe, ce sont des moules en bois que l’on utilisera, et la technique se développera au XIVe siècle jusque dans les Pays-Bas, proposant une alternative aux tapisseries - tout aussi colorée et plus résistante - pour habiller les murs. |
Vendredi 29 janvier,
salle 1 - Drouot-Richelieu. Chayette & Cheval SVV. M. Dillée. |
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18 838 € frais compris.
Fin XIXe, début XXe siècle, collier à transformation en platine serti de diamants taillés à l’ancienne et en rose. |
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En toutes occasions |
Il fut un temps où porter un bijou nécessitait un minimum de savoir-vivre. Femmes du monde - et celles qui aspiraient à le devenir - n’arboraient pas diamants, rubis et autres perles à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, ni dans n’importe quelles circonstances, sous peine de se voir mondainement disgraciées... Vendu 15 500 €, une estimation doublée, notre collier illustre comment des diamants pouvaient accompagner une élégante tout au long de la journée. Une telle parure ne peut décemment se porter que lors d’une soirée où il faut briller de tous ses feux… Pour les autres occasions, et plutôt que de remiser ces joyaux dans l’obscurité d’un coffre, ce collier est démontable, son motif central se transformant en broche susceptible de relever un corsage et deux diamants se détachant pour venir agrémenter la monture d’une bague. L’écrin du bijou contient tous les éléments permettant ces métamorphoses. |
Jeudi 28 janvier, salle Rossini.
Rossini SVV. Mme Simon. |
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23 528 € frais compris.
Jules Nicolas Steiner (1832-1902), bébé modèle série G, tête en biscuit pressé, bouche fermée, yeux fixes bruns en émail, corps articulé, robe d’origine, h. 57 cm. |
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Bébé Steiner |
D’un cheveu, 1 000 €, ce bébé de la maison Jules Nicolas Steiner damait le pion, à 20 000 €, à un bébé Bru de la période Henri Chevrot, vers 1883. Horloger de formation, Steiner fonde sa fabrique de poupées en 1855. Fidèle à son métier d’origine, il va d’abord s’intéresser à l’introduction de mouvements mécaniques dans ses créations, imaginant par exemple un bébé gigoteur voué à un grand succès. En 1876, avec l’installation de son usine rue de Charonne, il oriente franchement sa production vers les bébés articulés. C’est ainsi que notre poupon, libre de ses mouvements, ne propose aucun raffinement mécanique. En revanche, la tête est de belle qualité et notre exemplaire appartient à la série G, relativement rare. Steiner produira plusieurs séries, dont les lettres d’identification vont de A à H, les plus fréquentes étant la A et la C. |
Samedi 30 janvier, salle 16 - Drouot-Richelieu.
Lombrail-Teucquam SVV. M. Theimer. |
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33 459 € frais compris.
Curtius Grölig (1805-1863), Horace Vernet (1789-1863), La Marne : chasse aux environs de Paris, huile sur toile, 120 x 170 cm. |
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Chasse en Marne |
On est immédiatement séduit par l’ampleur et la lumière de ce paysage, qui recèle en réalité une scène de chasse à courre au cerf, dans la Marne, avec au loin Paris. Un enchérisseur déboursait 27 000 €, sur une estimation haute de 12 000 €, pour profiter de ce souvenir d’un panorama aujourd’hui anéanti par l’urbanisation. Le titre allemand du tableau, probablement celui-ci, exposé à l’Académie de Dresde en 1847, est explicite quant au sujet : Blick auf Paris mit Hirschjagd. Il précise (Die figuren v. Vernet) que les figures sont d’Horace Vernet, grand spécialiste de cavalcades endiablées, le paysage étant dû à un collaborateur de ce dernier, Curtius Grölig. Le cavalier cornant sur son blanc destrier ravive la mémoire d’une époque révolue, ce que n’avait sans doute pas imaginé Vernet. |
Vendredi 29 janvier, salle 6 - Drouot-Richelieu.
Le Floc’h Guillaume SVV. M. Auguier. |
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5 700 € frais compris.
Chaise à porteurs en bois peint et toile, à décor sur fond doré de guirlandes de fleurs, rocaille et armoiries de marquis, XVIIIe et XIXe siècles (restauration des peintures), 184 x 74 x 84 cm. |
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Locomotion de luxe |
Légère, pratique et maniable, la chaise à porteurs se développe en France au début du XVIIe siècle. Conçue sur le principe d’une simple chaise transportable, elle se dote rapidement de tout le confort nécessaire : une caisse couverte entre des brancards, ouvrant par une porte et dotée de fenêtres aux vitres coulissantes. L’intérieur est rembourré afin d’atténuer les cahots de la route. Face aux conditions de circulation déplorables, en particulier dans la capitale, la chaise à porteurs est rapidement préférée aux lourds carrosses et - cela va sans dire - à la dangereuse et salissante marche à pied. Si un service de chaises de louage est rapidement mis en place, l’aristocratie dispose de ses propres caisses, qu’elle orne de ses armoiries. La forme du bâti et l’ornementation de nos chaises suivent la mode du temps et expriment au grand jour la richesse de son propriétaire. Stationnées avec ostentation sous les porches des hôtels particuliers, veillées par un personnel en livrée, certaines servent de faire valoir à leur propriétaire. Hélas, Les embouteillages de la fin du XVIIIe siècle auront peu à peu raison des chaises à porteurs, dont les trajets se bornent aujourd’hui à passer de collection en collection ! |
Fontainebleau, dimanche 31 janvier.
Jean-Pierre Osenat Fontainebleau SVV. |
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73 200 € frais compris.
Émile Gallé (1846-1904), lampe de table, verre multicouche rouge et rouge foncé, décor de rhododendrons en semi-relief, signature en camée sur le pied et sur le chapeau, h. 48 cm, diam. 35,5 cm. |
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Gallé, magicien du verre |
L’art nouveau était à l’honneur lors de cette vente bretonne. Attendue autour de 19 000 €, une importante salle à manger ornée de branchages feuillagés, créée par l’ébéniste parisien Paul Dumas, était disputée jusqu’à 24 100 €. Quant à notre lampe, espérée autour de 11 000 € - elle était placée à la une du catalogue - elle faisait l’objet d’une vive lutte d’enchères entre la salle et plusieurs téléphones. Présentée en excellent état de conservation, elle porte, à deux reprises, la signature Gallé et offre un charmant décor floral. Dès l’adolescence, le jeune Émile herborise avec passion. Devenu un botaniste fervent, il emprunte ses formes à la nature, fleurs et plantes devenant dans toute leur exubérance les inspirations majeures de l’école de Nancy. Sans jamais renoncer à une exigence de haute qualité, notre artiste repense ainsi l’art du verre. Gallé renoue avec les couleurs et mène des recherches chimiques sur la matière et la cuisson. Il expérimente ainsi le façonnage à chaud, la taille, la gravure à l’acide ou à la roue, la marbrure, les émaux et la marqueterie. Véritables sculptures en verre, les lampes deviennent des prouesses de virtuosité, tant technique qu’esthétique, comme en témoigne notre modèle. Réalisé en verre soufflé moulé, il est avivé de flamboyants rhododendrons se détachant sur un fond jaune. Tirant des effets magiques de l’éclat électrique, notre lampe suscitait l’enthousiasme des amateurs. Sextuplant au final les estimations, elle brillera désormais dans la demeure d’un acheteur français. |
Rennes, lundi 25 janvier.
Bretagne Enchères SVV. |
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49 171 € frais compris.
Tête de divinité féminine, Aphrodite, marbre grec, Asie Mineure, IIe - Ier avant J.-C., h. 27 cm. |
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Déesse de la beauté |
Notre ravissante tête antique était la vedette de cette vacation lavalloise. Aiguisant la convoitise des amateurs, elle était l’objet d’une âpre rixe d’enchères entre la salle et le téléphone. Espérée autour de 10 000 €, elle était acquise largement au quadruple des estimations en dépit de manques et de restaurations. Son principal atout ? Une provenance prestigieuse. Avant d’être en possession du vendeur, elle avait fait partie des importantes collections constituées par les frères Salomon et Théodore Reinach. Historien et helléniste passionné, Théodore s’était fait construire au début du XXe siècle sur la Côte d’Azur la villa Kerylos, dont le décor était entièrement inspiré des arts de la Grèce antique. Salomon, son aîné de deux ans, est le fondateur du musée des Antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye et le directeur de La Revue archéologique, l’un des plus anciens magazines scientifiques français. Archéologue de terrain, Salomon Reinach avait aussi organisé autour de la Méditerranée de nombreuses fouilles, qui ont apporté une meilleure connaissance des civilisations du Proche-Orient. Menant des chantiers à Kymé, à Myrina en Éolide près de Smyrne, il entreprend d’importantes investigations en Asie Mineure. Venant justement de cette région, notre gracieuse tête de divinité représente probablement Aphrodite, en faveur à l’époque hellénistique. Notre jolie déesse se distingue par ses qualités plastiques. Idéal de la beauté féminine, elle sera dès le IIe siècle assimilée à la Vénus des Romains. |
Laval, dimanche 31 janvier.
Hiret-Nugues SVV. M. Roudillon. |
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14 400 € frais compris.
École française du XVIIe siècle, suiveur de Léonard de Vinci, La Joconde, toile, 77 x 53 cm. |
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Fascinante Monna Lisa |
Provenant des collections de François Ier, La Joconde est aujourd’hui l’oeuvre phare du musée du Louvre, ainsi que le tableau le plus célèbre et le plus commenté au monde. Le roi l’avait acquis directement de son auteur, Léonard de Vinci. Peint sans doute à Florence vers 1503-1506, le tableau portraiture probablement Lisa Maria Gherardini (1479-1542), épouse du notable florentin Francesco del Giocondo. Figurée assise dans une loggia, la jeune femme se détache d’un paysage montagneux, cerné d’horizons lointains drapés de brume. Au-delà de la représentation d’un modèle précis, le tableau constitue la quintessence des recherches menées au XVe sur le portrait. Expression de la féminité, voire de la maternité, la Joconde de Léonard de Vinci surprend le spectateur par son sourire, l’une des énigmes du tableau. Mystérieux à bien des égards, il intriguera plusieurs générations d’artistes ; des peintres le prennent comme référence et certains reproduisent même l’oeuvre originale avec plus ou moins de brio. Tel est le cas de notre toile, attribuée à l’école française du XVIIe siècle. Elle provient de la collection Wolff, qui fut conservateur au Louvre durant l’entre-deux-guerres. Estimée prudemment autour de 2 000 €, elle soulevait l’enthousiasme des amateurs en dépit d’accidents. À 8 000 € étaient encore en lice cinq enchérisseurs. Au final, notre belle Joconde repart au bras d’un acheteur viennois contre deux amateurs anglo-saxons. Un bel happy end européen ! |
Vendôme, dimanche 31 janvier.
Rouillac-Vendôme SVV. M. Millet. |
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13 200 € frais compris.
Nikolaï-Egorovich Sverchkov (1817-1898), Chasseurs d’ours dans le blizzard, huile sur toile, 1886, 48 x 73 cm. |
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Sverchkov ambulant russe |
Lors de cette vente champenoise, la course aux enchères était gagnée par un tableau tout à fait de saison. Il est signé Nikolaï-Egorovich Sverchkov, ou Svertschkoff, paysagiste russe du XIXe siècle. Né à Saint-Pétersbourg, ce fils de bonne famille voyage en France, en Allemagne puis en Hollande.
Il complète ainsi sa formation picturale en étudiant dans divers musées européens. Nommé en 1852 membre de l’académie des beaux-arts de sa ville natale, il est mentionné dans le Voyage en Russie de Théophile Gautier : Sverchkov, membre des jeunes peintres russes de la «société du vendredi», dessine «aux crayons de couleur un cheval reposant amicalement sa tête sur le col de son compagnon». Réputé pour ses portraits d’animaux et ses tableaux de chasse, notre peintre envoie sous le second Empire ses oeuvres aux salons. Ainsi, en 1863, l’empereur Napoléon III lui achète-t-il un spectaculaire Retour de la chasse à l’ours. Proche de l’école de Barbizon, Sverchkov représente des thèmes typiquement russes. Comme les autres Ambulants, il se fait aussi l’écho de diverses préoccupations sociales, à l’exemple du Palefrenier qui appartient aujourd’hui aux collections municipales de Joigny. Traitée avec autant de réalisme, notre composition est animée d’une frappante image du mouvement. Soulevant et fouettant des couches de neige déjà formées, un violent et tempétueux blizzard occupe toute la scène. Ardemment bataillé entre la salle et plusieurs téléphones, notre tableau, décroché par un acheteur russe, regagne donc son pays d’origine. |
Troyes, dimanche 31 janvier.
Boisseau-Pomez SVV. |
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6 486 € frais compris.
André Frénaud (1907-1993), Jacques Villon (1875-1963), Poèmes de Brandebourg avec six compositions gravées en couleurs, Paris, Gallimard, 1947, in-4°. |
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Jacques Villon à Puteaux |
Influencé d’abord par Degas et Toulouse-Lautrec, Gaston-Émile Duchamp, d’origine normande, étudie le droit à Paris et s’installe en 1894 sur la butte Montmartre. Au côté de Willette, de Chéret et de Forain, le jeune homme collabore à de nombreux journaux humoristiques sous le pseudonyme de Jacques Villon, en hommage au poète du Moyen Âge. Peintre, il participe aussi aux recherches esthétiques des mouvements fauviste et cubiste. Après plusieurs années sur la Butte, Villon décide toutefois de s’isoler de la bourdonnante communauté artistique montmartroise. Il déménage donc en 1906 à Puteaux, village de la banlieue ouest de Paris. Dans son atelier rue Lemaître, notre artiste va ainsi diriger un cénacle d’artistes comprenant ses frères le sculpteur Raymond et le peintre Marcel Duchamp. Connu sous le nom de groupe de Puteaux, celui-ci revendique une démarche artistique singulière : «Là où le cubisme déracine, la Section d’Or enracine». Soucieux de s’inscrire dans la modernité, nos artistes s’entretiennent de futurisme, d’art africain, de géométrie... Travaillant les arts graphiques, Jacques Villon apporte également son concours à divers livres et albums, en exécutant de nombreuses gravures originales. Notre artiste se rapproche aussi des poètes postsurréalistes, comme André Frénaud. Après Les Mystères de Paris, en 1945, il réalise les six eaux-fortes en couleurs illustrant les Poèmes de Brandebourg. Notre édition originale, habillée d’une reliure signée Germaine de Coster et Hélène Dumas se distingue encore par une dédicace : «à Germaine de Coster... octobre 1951». Bataillé ferme entre des musées, plusieurs bibliophiles et le commerce international, il était au final acquis par la municipalité de Puteaux, qui compte l’exposer lors d’un prochain hommage à Jacques Villon. |
Troyes, mardi 26 janvier.
Boisseau-Pomez SVV. M. Lardanchet. |
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