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| Top des enchères |
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6 435 € frais compris.
Jean Sardi, Bonifacio, huile sur toile, 89 x 116 cm. |
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| Palette ensoleillée |
| Cette vente bourguignonne proposait une importante palette de paysages du Midi. Vivement disputés, la plupart des tableaux dépassaient largement les estimations, à l’exemple de notre toile signée Jean Sardi. Ce peintre toulonnais, formé auprès d’Eugène Baboulène, use d’hachures obliques, mêlant dynamisme et fougue chromatique. Celles-ci soulignent l’escarpement brutal des falaises de craie menant à la vieille ville de Bonifacio. Jouant des accords de jaunes, de verts, de bleus et de mauves, notre artiste inonde encore la toile de superbes tonalités flamboyantes. Au total, un bel hymne à la lumière méditerranéenne et à la couleur pure ! Quant à Roger Suraud, il était débattu jusqu’à 8 500 € avec une toile figurant L’Écrivain. Charles Malle cotait 1 750 € avec une toile montrant le Chargement à Notre-Dame. Roland Chanco atteignait 3 000 € avec une toile intitulée Chantal et Bertrand. On engageait 4 600 € pour décrocher des Rêves de bonheur, une toile signée du peintre contemporain Stéphane Gisclard. Du même artiste, on mentionnera encore les 2 400 € qui étaient obtenus sur La Fille au chapeau. |
Dijon, dimanche 17 janvier.
Hôtel des ventes Victor Hugo SVV. |
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7 200 € frais compris.
Six chaises en bois mouluré et relaqué gris, portant les estampilles des ébénistes Jacob Frères et Pierre-Benoît Marcion, les étiquettes des châteaux de Versailles et de Fontainebleau, 92 x 47,5 x 43 cm. |
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| Chaises impériales |
| Devenu empereur, Napoléon Ier exige un cadre somptueux pour sa vie publique, afin de renforcer son autorité impériale et son prestige international. Les palais officiels du Luxembourg, de Saint-Cloud et de Rambouillet sont ainsi pourvus de nouveaux et splendides décors. C’est aussi le cas du château de Fontainebleau qui fait alors peau neuve. Outre de magnifiques meubles destinés aux salles d’apparat, d’autres sièges sont également commandés pour garnir des pièces plus communes. Tel est le cas de deux chaises appartenant à notre suite, vendues avec une étiquette stipulant "cour des cuisines de Fontainebleau". Destinée également aux serviteurs du palais bellifontain, une deuxième paire porte cette fois l’estampille Pierre-Benoît Marcion (1769-1840). Établi à Paris rue Helvétius, cet ébéniste se range, au début du XIXe siècle, parmi les principaux fournisseurs de Napoléon Ier, réalisant des sièges aux proportions harmonieuses et aux décors discrets. Quant aux deux dernières chaises, l’une estampillée "Jacob Frères, rue Meslée" se distingue par une sobriété néoclassique ; proche de cette dernière, la sixième chaise provient enfin des petites écuries du château de Versailles. Annoncées autour de 1 000 €, nos six pièces étaient guerroyées ferme entre les musées, le négoce international et divers amateurs. Après une âpre bataille d’enchères entre la salle et le téléphone, elles franchiront l’océan Atlantique pour garnir la demeure d’un grand collectionneur américain. |
Vendôme, dimanche 17 janvier.
Rouillac SVV. |
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| 14 900 € frais compris. Fontaine de table anthropomorphe en grès gris, avec l’inscription "Fait par moi Marie Talbot", h. 69 cm. |
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| Une fontaine par Marie Talbot |
| Pièce phare de cette vente champenoise dédiée aux arts populaires, notre fontaine anthropomorphe tenait toutes ses promesses. Annoncée autour de 4 000 €, elle était fort débattue entre des musées, des collectionneurs et le commerce. À 10 000 € étaient encore en lice quatre enchérisseurs. Ses atouts ? Présentée dans un bel état de conservation, elle illustre la production de grès conçue au milieu du XIXe siècle à La Borne, village situé entre Bourges et Sancerre. Niché dans les bois du Cher, ce paradis pour potiers a vu se succéder de nombreuses générations d’artisans comme les Talbot. Cette dynastie est bien connue aujourd’hui grâce aux oeuvres pittoresques de Marie Talbot (1814-1874), fort recherchées des collectionneurs. Véritables objets d’art, elles allient élégance des formes, puissance d’expression, richesse d’imagination et perfection technique. Objet d’une monographie par Geneviève Bailly, notre céramiste a fait également le thème, en 2008, d’une exposition au musée de la Poterie, à La Borne, intitulée "Marie Talbot, une potière inspirée". Façonnées en grès, ses créations prennent souvent la forme de personnages féminins, à l’instar de notre fontaine. Parée d’une imposante coiffe berrichonne, elle porte une coquette robe garnie d’un col en dentelle et de manches à gigots. Proche d’une fontaine appartenant à la collection Guillaume dispersée en 1994, notre exemplaire d’une grande finesse d’exécution se distingue par des volumes bien modelés ainsi que par d’élégantes lignes graphiques. Triplant au final les estimations, il repart au bras d’un collectionneur français, enregistrant, selon l’étude, un prix record pour une fontaine de Marie Talbot présentant ces dimensions. |
Vitry-le-François, samedi 16 janvier.
Hôtel des ventes de Champagne Est SVV. |
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1 465 € frais compris.
Théâtre des Nouveautés. La Tortue, affiche en trois lés de O’Galop, imprimerie l’Art Mural, Paris, 94 x 193 cm. |
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| Marius Rossillon, dit O'Galop |
| Au cours de cette vente d’objets publicitaires, notre affiche était le thème d’une lutte fervente entre le négoce et plusieurs collectionneurs. Entoilée, elle est signée Marius Rossillon (1867-1946), plus connu sous le pseudonyme d’O’Galop, génial inventeur du fameux Bibendum Michelin. Illustrateur de livres et de revues satiriques comme Le Rire, O’Galop réalise également des affiches pour des pièces de théâtre. Tel est le cas de La Tortue, une comédie bouffe à la verve mordante signée Léon Gandillot. Jouée avec succès au Théâtre des Nouveautés, l’un des temples du vaudeville parisien, elle conte les curieuses aventures d’une tortue égarée dans un jardin provoquant maintes péripéties et même un divorce. Empreinte de l’esprit de marivaudage, notre affiche enlevée souligne bien les multiples rebondissements du scénario complexe. Triplant les estimations, elle gagne au final la collection d’un client français. |
Le Coudray, samedi 16 janvier.
Galerie de Chartres SVV. |
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