La Gazette Drouot
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La Gazette de l'Hôtel Drouot - Top des enchères
644 800 € frais compris.
Raoul Dufy (1877-1953), Bateaux et barques aux Martigues, fin 1907, début 1908, huile sur toile, 46 x 54,4 cm.
Collection Gérard Oury : 6,5 M€
La vente de la collection Gérard Oury remportait un succès autant public - 6 000 visiteurs se sont pressés à l’hôtel Dassault - que commercial, avec 6,535 M€ récoltés (84 % en lots – 150 % des estimations basses). La clientèle était internationale, les enchérisseurs étant issus de plus de 15 pays. L’invité vedette de la dispersion était sans conteste Raoul Dufy, artiste qui a entretenu des liens privilégiés avec la mère du cinéaste, Marcelle Oury. Vivement combattues par les amateurs, les 75 oeuvres proposées témoignaient de cette amitié. Entrons dans le vif du sujet, les 14 enchères à six chiffres de la vente étant le fait de Dufy. La palme, 520 000 €, revenait à notre huile sur toile, acquise par un collectionneur français. Peinte à la fin de l’année 1907 et au début de l’année suivante, elle appartient à la période fauve de l’artiste. À l’automne 1908 et durant l’hiver, Dufy séjourne d’abord à Marseille puis à Martigues, où il explore la leçon cézannienne. Il restreint sa gamme chromatique et use de la perspective redressée. Il libère littéralement la forme, sans cependant renoncer à la couleur, comme en témoigne ce tableau. Changement de tonalité et de sujet, à 460 000 €, avec une huile sur toile de 1949 figurant une Scène de pesage. Commandée par un grand amateur de chevaux de course, le prince Aly Khan, cette toile a été acquise par un marchand anglo-saxon, contre un sous-enchérisseur libanais. Les figures en haut-de-forme assistant à la scène sont présentées sur un fond vert, très légèrement nuancé. Après les courses, la voile, avec les 360 000 € de Régates à Deauville, saisies à la sortie du port. Les oeuvres sur papier étaient dominées par les 380 000 € de la gouache et mine de plomb marouflée sur toile de la Visite de l’escadre anglaise au Havre, de 1927-1929. Elle rejoint une collection française et égalise le record pour une gouache de l’artiste, réalisé à Londres en février 2007. Retrouvons à 180 000 € un thème musical, avec une des oeuvres de la série des grands orchestres, sur laquelle l’artiste travaille en 1941, un Orchestre au pupitre vert à l’encre et gouache sur papier. L’année précédente, il exécutait à l’aquarelle et à la gouache une Nature morte au jardin, Saint-Émilion, adjugée 160 000 € sur une estimation n’en excédant pas 40 000. L’aquarelle et gouache préparatoire au tableau de la Scène de pesage, adjugé 460 000 €, se négociait pour sa part à 115 000 €. Dans la foulée, une gouache vers 1930-1935, Turfiste sur la pelouse , nécessitait 120 000 €. Citons encore les 100 000 €, une estimation triplée, d’une Vente à l’Hôtel Drouot de 1934 à l’encre, mine de plomb et rehauts à la gouache. Intéressons-nous aux autres artistes, en commençant par un sculpteur, Robert Couturier. 57 000 € allaient au double de l’estimation à l’une des six épreuves en bronze à patine brune par Susse de la Femme s’essuyant les jambes, 1952, et 30 000 €, une estimation doublée, à l’une des six épreuves en bronze à patine brune par Coubertin du Couple, 1994. On terminera ce tour d'horizon avec une oeuvre également emblématique de cette collection. En avril 1927, Foujita portraiturait à la mine de plomb, aux crayons de couleur et au pastel le petit Gérard Oury, âgé de huit ans. Ce dessin doublait, à 24 000 €, son estimation.
Lundi 20 et mardi 21 avril, Hôtel Marcel-Dassault.
Artcurial - Briest - Poulain - F. Tajan SVV.
393 600 € frais compris.
Janine Janet (1913-2000), Cerf couché, bronze patiné, cachet de fondeur Clémenti, cire perdue, EA II/IV, h. 126, l. 107 cm. Record mondial pour l’artiste.
Janine et Jean-Claude Janet
La vente de l’atelier de Janine et Jean-Claude Janet, couple de créateurs, remportait un franc succès, 685 048 € frais compris étant récoltés et tous les lots trouvant preneur. Ce sont les oeuvres de madame qui suscitaient le plus vif engouement, à commencer par le cerf reproduit, crédité de pas moins de 320 000 €, ce qui constitue un record pour la créatrice. Ce modèle est une célébrité de la haute couture, créé pour orner en 1964 la vitrine de Balenciaga. Deux de ces gracieuses créatures encadraient une tête d’Actéon en bronze, donnant une moderne interprétation du mythe classique. Rappelons qu’Actéon a été transformé en cerf pour avoir surpris Artémis au bain. Ce chasseur émérite sera ensuite dévoré par ses propres chiens. Le plâtre original de la tête d’Actéon, réalisé pour Cristobal Balenciaga, était présenté dans notre vente. Il récoltait 3 200 €. Concernant notre cerf, un autre exemplaire est conservé au Musée de la chasse et de la nature à Paris, un troisième appartenant à la collection Jean Marais. Rendez-vous est d’ores et déjà pris la semaine prochaine, puisque cette épreuve figure dans la vente de la succession de l’acteur, organisée le 27 avril à Drouot. L’univers féerique de Janine Janet ne pouvait que séduire celui qui fut l’un des compagnons de Jean Cocteau. En effet, notre créatrice a participé à la conception des décors et costumes du Testament d’Orphée de Cocteau, tourné en 1959. Janine est alors déjà une célébrité, ayant acquis sa renommée dès les années 1940 en créant d’oniriques décors éphémères pour les vitrines de grandes maisons comme Balenciaga, bien entendu, mais aussi Christian Dior, Hubert de Givenchy, Pierre Balmain, Nina Ricci, Henry à la Pensée ou Hermès. Notre créatrice décoratrice n’a pas seulement travaillé pour des couturiers, mais également pour une clientèle plus mondaine, le prince Aly Khan, Francine Weisweiller, Ludmilla Tcherina... Elle réalisait aussi bien des décors de fête que des aménagements. En témoigne à 25 000 € dans notre vente un bronze à patine noire et dorée, L’Ange noir, vers 1980, dont les cheveux et les ailes sont réalisés en quartz et racine de topaze. Cette statuette – ici l’un des 8 exemplaires à la cire perdue, fondu par Clémenti – a été exécutée à partir d’un projet de statue monumentale commandé par le joaillier Pierre Arpels pour le jardin de sa maison de Neuilly-sur-Seine, jamais réalisé. Un Buste de femme, vers 1958, réalisé pour Balenciaga avenue George-V, se négociait 11 000 €. Il est en plâtre recouvert de jais, corail et coquillages. Ces deux dernières œuvres révèlent le goût qu’avait Janine pour la nature, dont l’origine remonte sans doute à son enfance, passée à l’île de La Réunion. L’époux de Janine, Jean-Claude Janet, était un peintre très attaché aux savoir-faire traditionnels. En témoigne un spectaculaire mannequin d’étude de taille humaine en bois, entièrement articulé, qui montait à 31 000 €.
Vendredi 17 avril, salle 7 - Drouot-Richelieu.
Desbenoit Fierfort & Associés SVV.
119 500 € frais compris.
Sam Szafran (né en 1930), Escalier anamorphique, gouache et pastel gras de couleur sur panneau, 43 x 34,5 cm.
Les Szafran des Kerkache
Quatre oeuvres de Sam Szafran provenant de la collection Anne et Jacques Kerkache totalisaient 215 300 €, dépassant ainsi largement leurs – très raisonnables – estimations. Toutes représentent un de ses fameux et très recherchés escaliers anamorphiques. La gouache et pastel gras sur panneau reproduite dominait, à 96 000 €, les débats. Les trois autres sont réalisées à l’aquarelle sur soie. Celle faisant de la manière la plus expressive l’expérience du vide empochait 30 000 €, une autre dominée par les circonvolutions de la rampe d’escalier allant à 24 000 € et la dernière , à la composition plus sage, à 22 000 €. C’est à partir de 1974 que la structure hélicoïdale de l’escalier de l’immeuble où réside un ami de l’artiste, le poète Fuad El-Ert, devient l’un de ses motifs de prédilection. Szafran s’était endormi un soir dans cet escalier. Réveillé en sursaut, il l’avait appréhendé dans le fantasme et le vertige, traversé d’ombres et de lumières. Deux de nos aquarelles sur soie sont datées de 1990. Une autre oeuvre de la collection Kerkache était proposée dans cette vente. Il s’agit d’un Relief de 1965 en bois peint de Sergio Camargo, qui doublait à 30 000 € son estimation haute.
Mardi 21 avril, Hôtel Marcel-Dassault.
Artcurial - Briest - Poulain - F. Tajan SVV.
75 592 € frais compris.
Ile de Pâques, statuette masculine debout de type moaï kavakava, bois, h. 49 cm.
Moaï kavakava
Les qualités plastiques de cette statuette de l’île de Pâques suscitaient une belle bataille d’enchères, qui lui permettait d’atteindre 61 000 €, à partir d’une estimation haute n’en dépassant pas 15 000. Outre sa beauté, elle possède l’avantage d’avoir un pedigree connu. Elle a en effet appartenu à un officier de marine, Rose Ange Augustin, vicomte Benoist d’Azy (1829-1890). Son mode d’obtention n’est hélas pas connu, notre homme ayant pu l’acquérir au cours d’un voyage réalisé dans les années 1850-1860, ou encore reçu comme cadeau alors qu’il était directeur des Colonies au ministère de la Marine et du Commerce, cela entre 1871 et 1878. Les moaï kavakava ("l’image [dont on voit les] côtes) figurent parmi les objets océaniens les plus appréciés. Une part de mystère les entoure. Les fouilles les plus anciennes ne remontent en effet qu’aux années 1955-1956, mais il semble surtout que ces ouvrages se transmettaient de génération en génération. Les premières sculptures moaï kavakava ont été recueillies lors du second voyage de James Cook, en 1774. Rappelons que l’île de Pâques fut découverte en 1722 seulement, par Jakob Roggeveen, commandant d’une expédition hollandaise. La datation au carbone 14 du bois qui compose certaines d’entre elles, notamment celle des Musées royaux d’art et d’histoire, permet d’en faire remonter la coupe au XIVe siècle. Leur fabrication est donc contemporaine de l’érection des grands moaï de pierre. Sculptées dans le bois du torimo, un arbre endémique, les moaï kavakava représentent plus sûrement les spectres des ancêtres. Les artistes pascuans ont dans ce cas été, dans l’aire polynésienne, ceux qui ont poussé le plus loin la représentation du corps en décomposition. D’après Eugène Eyraud, le premier missionnaire parvenu sur cette terre, en 1864, les moaï kavakava étaient sortis des demeures au moment des récoltes, et portés par les danseurs. En 1882, le capitaine de frégate Geiseler indique : "Les idoles sont ensuite dévoilées et bercées. Le désir des gens est non seulement de posséder un grand nombre de ces effigies, mais également de disposer d’exemplaires d’une exécution plus raffinée." À cette aune, notre statuette devait être fort admirée.
Vendredi 17 avril, salle 2 - Drouot-Richelieu.
Claude Aguttes SVV. Mme Daffos, M. Estournel.
36 519 € frais compris.
Savoie, Amédée VI (1343-1383), florin (3,38 g) à sa titulature, différent : écu de Savoie. Record pour cette monnaie.
Trésor féodal
Cette monnaie provenait d’un trésor aquitain inventé à la fin du XIXe siècle, dont une quarantaine de pièces d’or féodales françaises et étrangères étaient ici proposées. Estimée 6 000 €, notre florin savoyard était fermement ferraillé jusqu'à 30 500 €, soit un prix record pour cette monnaie. En 1352, Amédée VI, comte de Savoie, d’Aoste et de Maurienne, adopte le monnayage d’or en imitant, comme tant d’autres, le florin florentin. La cité toscane a frappé son premier florin tout juste un siècle auparavant, avec au droit une fleur de lis florencée et au revers, un saint Jean-Baptiste debout et de face. Notre florin savoyard se distingue par sa titulature, celle d’Amédée VI - "AMED - COMES" - et par un différent, une marque destinée à singulariser les émissions d’une même espèce, en l’occurrence l’écu de Savoie. Trois autres résultats sont à noter pour notre trésor, tout d’abord les 15 000 €, une estimation dépassée, du florin de Gaston III Phébus (1343-1391), frappé dans le Béarn. Rappelons qu’il s’agit de l’unique exemplaire de cette monnaie connu à ce jour. Un pavillon d’or de la première émission bordelaise d’Édouard d’Angleterre, dit le Prince noir (1362-1372), triplait, à 11 000 €, son estimation. Un exemplaire de la troisième émission d’un léopard d’or de son père Édouard III (1327-1377), émis en Aquitaine récoltait pour sa part 8 100 €. Il était estimé 2 500.
Mardi 21 avril, Hôtel Lutetia.
Drôme Enchères Valence SVV. M. Weil.
517 308 € frais compris.
Serge Poliakoff (1900-1969), Skaragoff, huile sur toile, 89 x 116 cm.
Saison abstraite
Une fois encore, les amateurs ont fait de Versailles une place incontournable du marché de l’art contemporain. Le résultat de cette dernière édition printanière, soit 1,8 M€ frais compris de produit de ventes et 60 % de lots vendus, la situe même aux tout premiers rangs avec, toujours comme fer de lance, l’abstraction. Elle doit en effet une partie de son succès au résultat du tableau phare de la vente, à savoir la composition majeure de Serge Poliakoff, datée de 1950 et adjugée 430 000 €, au-dessus de la fourchette des estimations. Rappelons que cette huile sur toile provenait de l’ancienne collection René de Montaigu. Il s’agit d’un achat étranger. Autre résultat au-dessus de la barre des 100 000 €, celui de laComposition de Zao Wou-ki, un paysage abstrait de 1986 : 185 000 €. La Plénitude d’André Lanskoy, datée de 1951, se négociait à 102 000 € dans la fourchette des estimations. Restons dans les années 1950 en compagnie de Geer Van Velde, dont une composition obtenait 45 000 €, et de Jean Messagier, dont une toile de 1956, intitulée Plusieurs vallées, partait pour sa part à 15 000 € sur une estimation de 8 000. On s’attachera encore au résultat d’un acrylique sur toile d’Hans Hartung, T 1983-R37 de 1983, adjugé 36 500 €, ainsi qu’à celui d’une Composition de 1982 d’Olivier Debré, emportée à 28 000 €. La Métamorphose d’André Masson, un fusain et craie de 1929, récoltait, 26 000 €. Rappelons que "le bestiaire" de l’artiste est exposé jusqu’au mois de septembre au musée de La Poste. Hormis l’abstraction, la maison de ventes réunissait aussi des œuvres des nouveaux réalistes, tel Jacques Villeglé représenté avec l’une de ses affiches lacérées. Adjugée 40 000 €, Gaîté Montparnasse, rue du départ, datée de 1987, provenait de l’ancienne collection de Bernard Lamarche Vadel.
Versailles, dimanche 26 avril.
Versailles Enchères SVV.
60 685 € frais compris. Sèvres, vase marqué "A de 1780, couvert en pâte tendre à fond bleu céleste, marqué en or des deux «L» entrelacés, année 1782, doreur Vincent, marque en creux «Bono» sous la base du col, h. 45 cm.
Vase en sèvres
Cette étude dunoise avait déjà enregistré le 19 avril dernier 81 720 € € frais compris pour un moutardier du XVIIIe en porcelaine de Sèvres. Provenant de la même collection, d’autres pièces en sèvres étaient à nouveau les vedettes de cette vacation. Espérée autour de 5 000 €, une paire de vases «étrusque à bandeaux» en pâte tendre, à fond bleu céleste, munis d’anses en forme de mufles de lion était combattue avec ardeur entre le public et plusieurs téléphones. Acquise finalement à 11 000 €, elle est décorée de scènes aimables représentant Psyché et l’Amour, Orphée et Eurydice d’après Lagrenée. Quant à notre vase, attendu autour de 7 000 €, il aiguisait l’appétit des amateurs. Reproduit dans l’ouvrage consacré à la célèbre manufacture par Marcelle Brunet et Tamara Préaud, il appartient à une série dont le modèle en plâtre fut publié par Troude. Désignés par les premières lettres de l’alphabet suivies de «1780», ces vases furent d’abord réalisés en porcelaine dure, avant de l’être également en pâte tendre, à l’exemple de notre spécimen. Similaire à un vase conservé à la Walters Art Gallery de Baltimore, il est animé d’une scène mythologique tirée des Métamorphoses d’Ovide contant les amours de Jupiter et de Callisto. Sur une face sont représentés Jupiter et un berger tirant une flèche sur un loup ; sur l’autre face sont figurés des trophées guerriers et l’emblème de Jupiter, le tonnerre. Disputé avec passion entre le négoce international, les musées et divers collectionneurs, il était finalement adjugé à un client français multipliant les estimations par huit.
Châteaudun, dimanche 26 avril.
Enchères-Re-Publique SVV. Mme Finaz de Villaine.
33 000 € frais compris. Gustave Loiseau (1865-1935), Pruniers à l’automne à Pontoise, huile sur toile, 50 x 60 cm.
Pontoise, port d’attache de Loiseau
La peinture postimpressionniste recueillait lors de cette vente la plus forte enchère, grâce à notre tableau signé Gustave Loiseau. Apprenti chez un décorateur, le jeune homme commence à peindre en 1884, au moment de la première exposition des néo-impressionnistes. Expérimentant la division des couleurs, il se distingue comme paysagiste. Loiseau, en fervent contemplateur de la nature, est en fait surtout attiré par l’élément aquatique. Les fleuves et les rivières inspireront constamment son oeuvre  : l’Yonne au pied de l’imposante cathédrale d’Auxerre est ainsi le sujet d’une importante série ainsi que les inondations de la Loire, dans les environs de Nantes. Elles sont toutefois supplantées par la Seine et l’Oise ; parcourant sans cesse leurs rives, notre peintre sillonne aussi la campagne environnante. Il fait d’ailleurs de Pontoise, d’où sa famille est originaire, un port d’attache. Installé dès 1905 dans un atelier quai du Pothuis, il étudie sans relâche les rues, les maisons, le pont, l’église Saint-Maclou. Comme Sisley, Loiseau travaille en plein air notant d’après nature ses impressions rapides. Épris de perfection, il s’efforce de rendre le rayonnement et les modulations de la lumière. Il renouvelle ses observations au gré des changements permanents de l’atmosphère et des saisons, à l’exemple de notre paysage peint en automne. Transposant plastiquement la lumière par petites touches entrecroisées, la composition traduit avec brio les changements les plus nuancés de couleurs. Annoncée autour de 8 000 €, notre vue de Pontoise était vivement débattue entre le commerce international, des musées et divers amateurs. Au final, un grand collectionneur français la décrochait au double des estimations.
Blois, dimanche 19 avril.
Pousse-Cornet SVV. M. de Louvencourt.


La collection
YSL Bergé




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