Jeudi 25 septembre 2008

Vendredi, avril 18, 2008 - 11:30

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Un célèbre temple bouddhiste japonais refuse d'accueillir la flamme des JO

Un célèbre temple bouddhiste de Nagano (centre) s'est retiré du parcours de la flamme olympique au Japon, dont il devait constituer le point de départ le 26 avril, les moines voulant exprimer leur inquiétude vis-à-vis de la "répression" au Tibet.

Le temple Zenkoji avait accepté "de tout coeur" à l'automne d'accueillir le coup d'envoi de l'étape japonaise du relais de la flamme des Jeux Olympiques de Pékin, mais "la situation a changé... les moines sont très inquiets" de la situation au Tibet, a expliqué vendredi un responsable du temple.

"Nous ressentons profondément que nous sommes les mêmes bouddhistes que les Tibétains", a confié un moine à l'agence Jiji.

Un membre du secrétariat du temple, Shinsho Wakaomi, a souligné que la Chine menait une "répression" contre les chefs religieux tibétains qui "se dressent" en face d'elle. Il a ajouté que des questions de sécurité motivaient aussi la décision du Zenkoji.

Les Tibétains sont bouddhistes, comme l'immense majorité des Japonais, même s'ils suivent des voies différentes au sein de cette religion, et le dalaï lama se rend souvent dans l'archipel pour y donner des conférences.

"Nous respectons la décision du Zenkoji et allons changer de point de départ", ont simplement déclaré les organisateurs du relais à Nagano.

Après plusieurs étapes mouvementées ou tronquées à Paris, Londres, San Francisco et dernièrement Islamabad et New Delhi, le relais de la flamme des JO de Pékin arrivera le 26 avril à Nagano, en provenance de Canberra et avant de repartir pour Séoul.

Les Japonais ont choisi cette ville montagneuse pour accueillir le brandon officiel, objet de toutes les attentions depuis l'irruption de la question tibétaine dans la campagne olympique chinoise.

Organisatrice des JO d'hiver en 1998, Nagano va cette fois accueillir un relais de 18,5 km placé sous haute protection.

Quelque 2.000 policiers, dont des unités anti-émeutes, seront déployés pour sécuriser le parcours, selon le journal Yomiuri. Des gardes chinois seront présents pour accompagner la flamme et la surveiller, mais leurs prérogatives seront limitées au maximum, selon le journal.

La police japonaise voit d'un mauvais oeil l'intervention sur son territoire des gardes chinois, dont les méthodes musclées sont controversées.

Le Japon n'abrite pas une grande communauté tibétaine et n'est pas coutumier des manifestations d'ampleur, mais les autorités ont déjà annulé, pour des raisons de "sécurité", le concert qui devait clôturer le relais dans le stade olympique de Nagano.

Les trois parraineurs de l'étape nippone du relais ne feront pas rouler de véhicules promotionnels sur le parcours, bien qu'ils aient démenti tout lien entre cette décision et la question tibétaine.

Le gouvernement japonais qui tente d'améliorer ses relations avec la Chine a promis d'oeuvrer "pour empêcher toute action illégale" contre ce relais.

D'autant qu'un éventuel incident tomberait mal, à quelques jours d'une visite historique du président chinois Hu Jintao au Japon du 6 au 10 mai.

Le ministre des Affaires étrangères chinois, Yang Jiechi, arrivé jeudi à Tokyo pour trois jours afin de préparer cette visite, a rappelé aux Japonais l'extrême susceptibilité de Pékin sur la question.

A son homologue japonais qui lui conseillait "d'améliorer la transparence" et rappelait "l'importance du dialogue" dans cette affaire, M. Yang a sèchement rétorqué qu'il s'agissait d'"une affaire intérieure de la Chine", la ligne habituelle défendue par Pékin.

En attendant, la flamme olympique était confinée dans un grand hôtel de Bangkok vendredi, la Thaïlande étant la troisième étape asiatique de son mondial.

Au lendemain du relais en Inde où plus de 200 manifestants pro-Tibet ont été arrêtés, le Premier ministre thaïlandais Samak Sundaravej a averti que les autorités ne toléreraient aucun incident violent lors du relais prévu samedi dans le quartier chinois de Bangkok.

La police nationale a fait savoir qu'elle pourrait expulser du territoire tout étranger qui entreprendrait des actions illégales pour protester contre les violations des droits de l'Homme en Chine.

Mais pour l'heure, les autorités thaïlandaises maintiennent en l'état le programme prévu samedi à partir de 15h00 locales (08h00 GMT). "Le parcours reste le même" et "il n'y a pas de changement jusqu'ici", a déclaré le général Yuthasak Sasiprapha, président du Comité olympique local.

Quelque 80 personnalités thaïlandaises issues des milieux du sport et des affaires doivent se relayer pour porter la torche sur un trajet de 10,5 kilomètres dans Bangkok, qui sera étroitement surveillé par les forces de sécurité.

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